DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — Diane Dupont—Louise Forest-Lalande
22 mai 2024
Honorables sénateurs, c’était récemment la Semaine des soins infirmiers.
C’est avec grand plaisir que je vous présente deux infirmières exceptionnelles. Elles sont les invitées du jour.
Diane Dupont a été infirmière au Centre hospitalier universitaire mère-enfant du CHU Sainte-Justine pendant 35 ans. Elle détient une maîtrise en sciences infirmières de l’Université de Montréal. Elle a occupé différentes fonctions, dont celle d’infirmière pivot à la clinique de fibrose kystique pendant 13 ans et à la clinique du Centre intégré du réseau en neurodéveloppement de l’enfant pendant 10 ans. Cette clinique se consacre aux enfants atteints d’autisme, de fibrose kystique et de troubles envahissants du développement.
Elle a été conférencière à l’occasion de différents congrès sur les sujets que j’ai précédemment cités. Diane a aussi travaillé dans le domaine de la génétique en diagnostic prénatal. C’est un domaine crucial pour les personnes atteintes de maladie falciforme, de fibrose kystique et d’autres maladies génétiques. Son rôle d’infirmière pivot, tout comme le travail qu’elle a fait en interdisciplinarité, fait d’elle une pionnière dans ces deux domaines.
J’aimerais maintenant souligner le parcours de Louise Forest-Lalande. Louise détient une maîtrise en sciences infirmières de l’Université de Montréal avec une spécialisation en stomothérapie, une spécialité liée aux soins des stomies, de l’incontinence et des plaies chroniques. Louise a œuvré pendant 26 ans à l’hôpital Sainte‑Justine. Elle est l’auteure de plusieurs chapitres de livres traitant de ce sujet.
Nos carrières se sont croisées dans le cadre des soins de plaies chroniques. Nous donnions des conférences nationales et internationales afin d’expliquer l’importance du tandem formé par le médecin et l’infirmier ou l’infirmière et une équipe multidisciplinaire pour soigner les plaies.
Louise s’est rendue en Amérique latine, en Asie et en Europe pour y implanter la spécialité de la stomothérapie. De plus, elle a formé des milliers de professionnels de la santé dans ce domaine. Nous avons siégé ensemble à l’Association canadienne du soin des plaies, que l’on appelle aujourd’hui Plaies Canada. Nous avons contribué à ce que les formations pour les professionnels soient offertes en français.
Pendant notre parcours, notre rêve de retraite était de nous acheter une roulotte équipée pour soigner les plaies chroniques et de nous rendre dans les régions éloignées pour soigner des gens et donner de la formation. La vie en a décidé autrement; Louise a continué de rédiger des ouvrages et de participer à des conférences. Quant à moi, je me suis retrouvée ici, au Sénat, accueillant ces deux infirmières extraordinaires. Merci.