Aller au contenu

PÉRIODE DES QUESTIONS — Le ministère du Patrimoine canadien—L'Agence de promotion économique du Canada atlantique

Le revenu de base garanti

11 mai 2022


Madame la ministre, comme vous réalisez un excellent travail sur le terrain à titre de ministre responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique et de députée, vous savez sûrement que l’Île-du-Prince-Édouard est prête à aller de l’avant et à instaurer le revenu minimum garanti. Cette province serait le lieu idéal pour un projet pilote puisqu’on y trouve des industries diversifiées et différents niveaux de revenus, comme l’ont déjà mentionné certains de mes collègues. De plus, les dirigeants de l’Île-du-Prince-Édouard, dont son premier ministre, ont souligné la nécessité d’obtenir le soutien du gouvernement fédéral. J’ajoute que Terre-Neuve-et-Labrador s’intéresse aussi à explorer le revenu minimum garanti et considère la pauvreté comme étant le premier facteur social déterminant pour la santé.

La sécurité et la stabilité économiques permettent de subvenir aux besoins de base de chacun, en plus de promouvoir la dignité, l’égalité et la participation significative des gens en les laissant prendre leurs propres décisions par rapport à leur vie et à leur communauté. Pouvez-vous m’indiquer quelles mesures concrètes le gouvernement et vous, en tant que ministre responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, avez prises afin de veiller à ce que le fédéral participe à la mise en œuvre d’un revenu minimum garanti à l’Île-du-Prince-Édouard? De plus, des plans d’action existent-ils pour Terre-Neuve-et-Labrador?

L’honorable Ginette Petitpas Taylor, c.p., députée, ministre des Langues officielles et ministre responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique [ + ]

Merci beaucoup, sénatrice. Je vous remercie également du travail que vous avez accompli avant votre arrivée au Sénat. J’ai suivi votre carrière de près. Merci aussi du travail que vous continuez de faire au Sénat.

En ce qui concerne les déterminants sociaux de la santé — ce sera peut-être le début de ma réponse —, je suis d’avis que le gouvernement a accompli un travail considérable en matière de lutte contre la pauvreté au pays. Et il y a encore beaucoup de travail à faire, comprenez-moi bien. Il y a l’Allocation canadienne pour enfants, par exemple, que nous avons instaurée en 2015-2016. Cela a permis de tirer des centaines de milliers d’enfants de la pauvreté au pays. À mon bureau de députée et sur le terrain, je parle avec beaucoup d’habitants de ma circonscription qui me disent que ce programme a beaucoup changé les choses dans la vie des Canadiens.

Nous savons aussi qu’au plus fort de la pandémie, lorsque plus de 4 millions de Canadiens ont perdu leur emploi, le gouvernement fédéral a très rapidement mis en place des mesures qui, même si elles n’étaient pas parfaites, ont permis aux Canadiens d’avoir assez d’argent pour payer leur facture d’électricité et leur épicerie. Encore une fois, la Prestation canadienne d’urgence s’est avérée très efficace pour aider les Canadiens qui en avaient le plus besoin. C’est donc dire que, depuis six ans et demi, le gouvernement prend des mesures substantielles pour aider les Canadiens.

Pour conclure, j’aimerais aussi parler du programme de services de garde. Je dirais que c’est une mesure historique pour notre pays, car les Canadiens auront maintenant accès à des services de garde à 10 $ par jour. Voilà une autre mesure qui fera une différence concrète dans la vie des familles canadiennes, qui auront ainsi accès à des services de garde de qualité sûrs et abordables pour leurs enfants.

Haut de page