
LE SÉNAT — Nouveau sénateur
Félicitations à l'occasion de sa nomination
25 septembre 2024
Votre Honneur et chers collègues, c’est avec grand plaisir que je prends la parole aujourd’hui au nom du bureau du représentant du gouvernement au Sénat pour souhaiter la bienvenue au sénateur Pierre Moreau.
Sénateur Moreau, vous remarquerez sans doute que vous rejoignez un groupe de Canadiens aux origines et aux perspectives très diverses, qui contribuent tous au Sénat d’une manière unique et précieuse.
Avec plus de 40 ans d’expérience juridique et politique, vous êtes un ajout très apprécié dans cette Chambre. Vos nombreux rôles, notamment en tant que ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur et ministre des Transports — et je pourrais continuer —, vous auront sans doute bien préparé pour le travail minutieux d’examen et de réflexion approfondie des nombreux projets de loi que vous devrez étudier en tant que sénateur.
Honorable sénateur et cher collègue, au cours de votre carrière, vous avez représenté votre communauté avec dévouement. Il est tout à fait approprié que vous poursuiviez ce travail au Sénat. Permettez-moi encore une fois, au nom du bureau du représentant du gouvernement au Sénat, de vous souhaiter la bienvenue dans cette Chambre.
Honorables sénateurs, au nom de l’opposition, j’ai le plaisir de prendre la parole pour souhaiter la bienvenue à notre nouveau collègue, le sénateur Pierre Moreau, du Québec.
Bienvenue au Sénat du Canada, sénateur. Nous avons hâte de travailler avec vous en votre qualité de représentant du Québec ici, à Ottawa. Je dis cela parce que vous avez déjà eu l’occasion de servir les Québécois à l’Assemblée nationale du Québec. Votre carrière en politique et en droit vous a certainement bien préparé pour ce nouveau chapitre.
Je suis convaincu que votre expérience et votre connaissance de la période d’austérité budgétaire sur la scène politique québécoise vous seront utiles à vous et, plus important encore, à tous les Canadiens, surtout après les politiques et le type de gouvernance que nous avons vus sous le gouvernement néo-démocrate-libéral de Trudeau ici à Ottawa.
Le 6 juin 2023, lors de votre première intervention à l’Assemblée nationale, vous disiez avoir fait le choix de vous présenter en politique parce que jusqu’alors, comme beaucoup de Québécois, vous assistiez impuissant à l’élargissement de l’État. Cet élargissement était fondé sur le principe que l’État croit pouvoir tout se permettre et pouvoir intervenir partout. Et voilà que 21 ans plus tard, vos propos sont d’une pertinence remarquable sur la scène fédérale.
Au cours des neuf dernières années, les Canadiens ont assisté à une forte augmentation des interventions du gouvernement fédéral. J’espère que vous aimez toujours autant lutter contre ce genre d’interventions et que vous poursuivrez dans cette veine au Sénat. Étant donné que vous êtes le fils d’un agriculteur, je suis persuadé que vous savez ce que signifie d’être résilient et travailleur. Si Jean Charest et Dominique Vien ont décidé de se joindre au Parti conservateur du Canada, j’imagine que vous et le sénateur Gignac pouvez en faire autant.
Sénateur Moreau, je vous souhaite la bienvenue au Sénat du Canada.
Chers collègues, honorable sénateur Moreau, c’est avec une émotion particulière que je vous accueille comme nouveau sénateur du Québec. Pendant mes années au sein de la fonction publique québécoise, j’ai eu le privilège de vous voir à l’œuvre à l’Assemblée nationale, des deux côtés de la Chambre, et au gouvernement du Québec en qualité de membre du Conseil des ministres.
Je ne puis que témoigner de votre talent, de votre compétence et de l’impression positive que vous laissez auprès des gens qui vous côtoient. Ce sont certes vos qualités et vos réalisations qui vous ont mené dans cette Chambre, sur la base du mérite.
Chers collègues, nous accueillons aujourd’hui un sénateur du Québec dont les expériences professionnelles et humaines sont tout à fait remarquables. Ces expériences témoignent, à bien des égards, d’une solide connaissance de notre Constitution, de notre système parlementaire et de notre législation. Le sénateur Moreau, un avocat spécialisé en droit public et administratif, y compris le droit municipal qu’il a pratiqué pendant 22 ans, s’est également consacré au service de la démocratie en tant que parlementaire élu.
En tant qu’éminent ministre québécois à la tête de ministères clés, il a été chargé d’assurer l’avancement et le respect des domaines de compétence à tous les échelons du gouvernement. Il a été appelé, à divers titres, à négocier et à promouvoir la coopération interprovinciale et les intérêts du Québec au fédéral, notamment à titre de ministre des Relations internationales et de la Francophonie, de ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire et de ministre des Transports. Il sera sans aucun doute un acteur clé au Sénat, surtout en ce qui concerne les intérêts régionaux et provinciaux.
L’une de ses prouesses — et non la moindre — est que, en dépit de ses nombreuses années de service public, où il a mené à bon terme des dossiers souvent complexes, notre nouveau collègue compte parmi les rares parlementaires québécois encore populaires après leur retraite de la politique. Il est populaire au point d’être courtisé pour reprendre du service. Cela a peut-être quelque chose à voir avec le fait que Pierre Moreau sait s’élever au-dessus des considérations partisanes et électoralistes.
Les fans de Mordus de politique, une émission très regardée diffusée sur le réseau ICI RDI, ont pu l’apprécier comme un expert objectif, un analyste avisé et un excellent communicateur. Ce sont toutes des qualités qui le serviront bien dans cette Chambre, à laquelle il apportera une riche expertise multidisciplinaire et une solide connaissance du terrain.
Sénateur Moreau, tous les membres du Groupe des sénateurs indépendants se joignent à moi pour vous féliciter et vous dire à quel point nous anticipons le bonheur de travailler à vos côtés.
Merci. Meegwetch.
Honorables sénateurs, je souhaite la bienvenue au Sénat à Pierre Moreau, de la division sénatoriale Les Laurentides, au Québec. Le sénateur Moreau nous arrive avec une expérience impressionnante, tant sur le plan juridique que politique.
L’une des bizarreries de notre Constitution, c’est que le Québec a encore des sénateurs nommés pour représenter l’une des 24 divisions électorales qui existaient il y a plus de 150 ans, avant la Confédération. L’une de ces divisions électorales s’appelle Les Laurentides, et le premier ministre a demandé au sénateur Moreau de représenter cette division.
Pour ceux qui tiennent le compte, le sénateur Moreau est le 13e sénateur à représenter cette division au Sénat.
Quand on examine de près l’histoire de cette division — ce que j’ai fait, soit dit en passant —, on constate des tendances bien précises quant au type de personnes qui assument le rôle de « sénateur des Laurentides » et à leurs antécédents. Voici ce que j’ai découvert.
Sept sénateurs de cette division ont été des représentants élus avant d’être nommés au Sénat. La plupart d’entre eux ont été députés à l’Assemblée nationale du Québec ou ont siégé à l’ancien conseil législatif. Le sénateur Moreau fait partie de ce groupe d’anciens titulaires d’une charge publique distingués.
Parmi cette liste de législateurs fédéraux et provinciaux, trois sénateurs des Laurentides, y compris le sénateur Moreau, ont aussi été ministres. D’autres ont apporté au Sénat une grande expérience des affaires municipales. Tout comme le sénateur Moreau, certains anciens sénateurs étaient des avocats et des éducateurs et ont travaillé dans les médias. Cinq étaient non affiliés ou indépendants à l’époque, tout comme vous l’êtes maintenant, monsieur.
Ce que je veux dire, c’est que les sénateurs des Laurentides ont un point en commun. Ils arrivent ici avec une grande expérience, ils connaissent les rouages de la politique et ils se sont retrouvés à leur place au Sénat. Vous allez vous adapter sans problème, et je crois que vous allez rapidement trouver votre rythme.
J’ai une dernière information à donner au sénateur Moreau et à mes collègues, une information qui pourrait le faire réfléchir à sa future contribution au Sénat. Il semblerait que deux sénateurs des Laurentides sont devenus Président du Sénat. Qui sait ce que l’avenir vous réserve en tant que sénateur des Laurentides. Au nom de mes collègues du Groupe des sénateurs canadiens, je vous souhaite la bienvenue au Sénat du Canada. Vos points de vue, vos valeurs, votre sagesse et votre expérience sont les bienvenus ici. Nous avons hâte de travailler avec vous.
Honorables sénateurs, un des aspects plaisants de mon rôle en tant que leader des sénateurs indépendants du Groupe progressiste du Sénat consiste à accueillir nos nouveaux collègues au Sénat. La semaine dernière, nous avons accueilli cinq nouveaux collègues impressionnants aux antécédents très diversifiés, et ils étaient tous impatients de contribuer à ce que nous faisons au nom des Canadiens.
L’histoire se répète aujourd’hui. J’ai l’honneur d’accueillir le dernier sénateur de cette cohorte, l’honorable Pierre Moreau. Il n’est peut-être pas le dernier, en fait, car il y a eu une autre annonce à midi.
Notre nouveau collègue a des racines partout au Québec. Il a grandi à Verchères et étudié le droit à l’Université Laval, à Québec. Il s’est établi dans la région de Montréal avec celle qui est sa compagne de vie depuis plus de 40 ans, l’honorable Michèle Monast, mon ancienne collègue à la Cour supérieure du Québec.
Ils ont une résidence secondaire dans la région de Charlevoix qui fait partie de sa division sénatoriale, dont notre collègue le sénateur Tannas a tant parlé, qui est la plus grande région du Québec.
Pierre devient donc le deuxième honorable de la famille, mais il devra se rappeler tous les jours qu’il est celui qui a le moins d’ancienneté, y compris avec les corvées domestiques. En 2003, il a délaissé le droit pour un interlude de 15 ans comme député à l’Assemblée nationale, occupant plusieurs fonctions ministérielles au sein des Cabinets des premiers ministres Charest et Couillard. Je tiens de source sûre qu’il était un bourreau de travail, un ministre avec les deux mains sur le volant et un parlementaire redoutable, maniant rigueur et humour et étant parfois même incisif.
De retour à la pratique du droit à Montréal, il est resté un mordu de la politique, qu’il commente quotidiennement sur le réseau RDI comme membre d’une équipe d’ex-politiciens de haut niveau. Je tiens d’une autre source fiable qu’il était toujours le plus préparé et qu’il ne laissait jamais passer une fausseté. Après quelques saisons à la télé, il a décidé de se concentrer sur la pratique du droit et est devenu l’associé directeur de son cabinet.
Cependant, l’idée de servir à nouveau le bien commun lui manquait. Il a donc soumis sa candidature pour un siège dans cette Chambre. Le voilà maintenant avec nous, prêt à contribuer à nos travaux et à la modernisation de la Chambre haute de notre Parlement.
Au nom de tous les sénateurs et sénatrices indépendants du Groupe progressiste du Sénat, je vous souhaite la bienvenue au Sénat, sénateur Moreau. Nous avons hâte de travailler avec vous. Bravo et bienvenue.