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DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — Le décès du très honorable Donald Mazankowski, c.p., C.C.

29 octobre 2020


Honorables sénateurs, je remercie le Groupe progressiste du Sénat de partager son temps de parole avec moi aujourd’hui afin que je puisse rendre hommage au très honorable Don Mazankowski, qui nous a quittés à l’âge de 85 ans.

Don a été élu pour la première fois en 1968, puis réélu à six reprises, signe qu’il était de ces rares politiciens qui inspirent confiance et admiration. Lorsque j’étais journaliste, il a discuté avec moi des milliers fois, tant sur les ondes qu’à micro fermé, que ce soit en tant que député de l’opposition, ministre des Finances ou vice-premier ministre.

Direct, juste et informé, il était la voix de la raison et du simple bon sens au Parlement. Pour décrire les aptitudes politiques et personnelles de Don, l’ancien premier ministre Brian Mulroney a dit : « Il ne coupait jamais les ponts. »

Il était aussi l’administrateur en chef du gouvernement. Tout le monde savait que, avant de pouvoir faire quoi que ce soit, il fallait d’abord consulter Maz. Il connaissait ses dossiers, il avait du flair politique, et surtout, il aimait les gens, donc il connaissait bien ce pays.

Il s’inspirait des croyances de Diefenbaker selon lesquelles les régions de l’Ouest doivent être écoutées et occuper la place qu’elles méritent. Il siégeait à de nombreux conseils d’administration, où il prodiguait de judicieux conseils. Plus tard, lui et moi avons siégé ensemble au conseil de ce qui allait devenir l’Institut de cardiologie Mazankowski de l’Alberta, rattaché à l’Université de l’Alberta, dirigé par le Dr Arvind Koshal, un protégé de notre ancien collègue, l’honorable Dr Willy Keon. Armé de son nom et de sa réputation, Don a créé dans les Prairies, pour les régions de l’Ouest, un véritable centre d’excellence, et je sais à quel point c’est vrai : les médecins et le personnel infirmier de cet institut ont sauvé la vie de mon père et nous ont donné de nombreuses années ensemble, pour notre plus grand bonheur.

Nous sommes de tout cœur avec vous, Lorraine, et avec votre famille, aujourd’hui et dans l’avenir. Merci, Don, d’avoir servi le Canada de tant de façons pendant de si nombreuses années. Vous étiez aimé et respecté, ce qui est rare quand on est politicien, et vous laissez un héritage incroyable.

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