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PÉRIODE DES QUESTIONS — Les affaires mondiales

Le conflit dans la bande de Gaza

1 octobre 2024


Sénateur Gold, le jour même où le Canada s’est abstenu de voter sur la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies demandant à Israël de quitter le territoire palestinien occupé, le Comité sénatorial permanent des affaires étrangères entendait le témoignage de travailleurs humanitaires à Gaza. Ils nous ont dit que, depuis l’horrible attentat perpétré par le Hamas le 7 octobre, la réponse d’Israël a causé la mort de plus de 40 000 personnes, y compris jusqu’à 15 000 à 16 000 enfants. Que fait le Canada pour que cesse ce carnage, quels sont les résultats?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) [ + ]

Je vous remercie de votre question. Comme je l’ai déjà dit, le tort causé et les décès de civils innocents, peu importe les circonstances, dans la bande de Gaza sont regrettables. Le gouvernement déplore chaque vie perdue.

Le gouvernement considère que le Hamas doit rendre des comptes, à juste titre, pour avoir décidé de construire un réseau de tunnels souterrains plus grand que le métro de Londres; de placer des centres de commandement sous des hôpitaux, des écoles et des immeubles de l’ONU; et d’utiliser impitoyablement, délibérément et ouvertement des enfants, des femmes et des civils innocents comme boucliers humains. Israël n’occupait aucune partie de la bande de Gaza le 7 octobre. Un cessez-le-feu était en vigueur, mais le Hamas a décidé de ne pas le respecter. Les guerres font malheureusement des victimes, et c’est une honte que le Hamas se serve de personnes...

La résolution concerne la Cisjordanie, une région qui subit une occupation illégale, comme vous le savez très bien. J’espère donc que vous aborderez ce point. Dois-je comprendre d’après votre réponse, sénateur Gold, que les gestes posés par le Hamas justifient que des enfants soient tués?

Le sénateur Gold [ + ]

Monsieur le sénateur, avec tout le respect que je vous dois, ce n’est pas ce que j’ai dit, et je ne compte pas m’attarder en long et en large sur les lois de la guerre et les guerres justes. Ce que j’ai dit, c’est que la mort de tout civil est regrettable, mais qu’elle devient inévitable lorsque des armes, des dispositifs de lancement et des centres de commandement sont installés dans des zones civiles. Aucun pays au monde ne se contenterait de lever les bras au ciel et de dire qu’il n’a pas le droit de se défendre.

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