EN IMAGES : Petit à petit, l’édifice de l’Est fait peau neuve
L’édifice du Centre est à l’avant-scène des travaux de restauration et de construction qui ont cours sur la Colline du Parlement en ce moment, mais son voisin, l’édifice de l’Est, a droit à sa propre cure de rajeunissement.
L’édifice de l’Est est l’un des deux édifices historiques qui encadrent l’édifice du Centre sur la Colline du Parlement. Il abrite habituellement une bonne partie des bureaux du Sénat, mais l’édifice de pierre âgé de plus de 155 ans — bâti avant la Confédération et la construction de l’édifice du Centre— a maintenant besoin d’être réhabilité et modernisé.
L’édifice, dont les plans ont été dessinés par Thomas Stent et Augustus Lever, est remarquable par sa conception et sa qualité d’exécution. Arborant une épaisse maçonnerie de pierres, des arcs brisés et des décorations de ferronnerie, il est considéré comme l’un des plus beaux exemples canadiens de l’architecture de style néo-gothique de l’apogée victorien.
Bien que communément appelé l’aile de 1867, le corps principal de l’édifice de l’Est a été construit de 1859 à 1865. L’aile secondaire a été érigée de 1910 à 1913 sur le versant nord-est du premier bâtiment, dotant ainsi l’édifice d’une cour intérieure.
Les grands travaux de réhabilitation de l’édifice de l’Est se déroulent en deux phases; la première vise uniquement la restauration de la face extérieure. Les ouvriers accordent un grand soin à la préservation des magnifiques attributs patrimoniaux du bâtiment tout en renforçant son intégrité structurelle pour les nombreuses années à venir.
La première phase, qui doit se terminer en 2022, comprend la réparation de la maçonnerie et des sculptures qui ornent deux des entrées de l’édifice ainsi que les tours sud-est et sud-ouest. Des sections du toit en cuivre seront aussi remplacées et des spécialistes de la conservation s’attardent à restaurer les décorations de ferronnerie, les vitraux et les portes extérieures.
La deuxième phase sera consacrée à la réhabilitation de l’intérieur.
Faites défiler la page pour un aperçu, « en coulisse », des travaux de restauration en cours.
Certains des grotesques qui veillent sur l’édifice de l’Est attendent leur tour d’être dorlotés. Il y a une fissure dans la patte de cette sculpture de lion. On la marquera à la craie pour indiquer qu’elle a besoin d’être injectée de coulis (mortier liquide).
Les échafaudages dressés contre le mur extérieur de l’édifice de l’Est facilitent les travaux de réhabilitation, mais sont érigés avec soin pour ne pas endommager ses ornements de pierre bien particuliers, comme ce grotesque. Les ouvriers suivent une formation sur la valeur patrimoniale de l’édifice de l’Est et ont la directive de protéger les objets patrimoniaux du bâtiment et de les exposer seulement lorsqu’ils doivent y avoir accès.