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Le comité sénatorial mène une étude sur les troubles cognitifs

 Depuis février 2016, le Comité sénatorial des affaires sociales, des sciences et de la technologie mène une étude sur les troubles cognitifs. Après avoir entendu de nombreux témoignages, le comité rédige présentement un rapport sur ses conclusions et ses principales recommandations. Un rapport qui aura pour but de démontrer comment le Canada peut jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre cet enjeu social d’envergure qui continue de prendre de l’ampleur.

Lire le rapportLire le sommaire exécutif

Bien que le comité a entendu des témoignages de plusieurs experts en médicine, en politique et en recherche au cours des derniers mois, l’une des présentations les plus touchantes a été effectuée par un groupe de personnes souffrant de troubles cognitifs.

Le 18 mai 2016, quatre représentants de l’Ontario Dementia Advisory Group ont expliqué leur diagnostic ainsi que ses répercussions tout en décrivant des mesures que peuvent prendre les Canadiens pour leur venir en aide. Ils ont mentionné que les personnes atteintes de troubles cognitifs sont rarement consultées dans les travaux qui les concernent directement.

Le comité joue un rôle essentiel afin de s’assurer que l’on entend la voix des groupes sous-représentés, comme les personnes atteintes de troubles cognitifs. Il compte publier son rapport final à l’automne.


Améliorer les politiques de gestion des troubles cognitifs au Canada

Le sénateur Art Eggleton, vice-président du Comité sénatorial des affaires sociales, des sciences et de la technologie, a assisté à la conférence internationale de l’Association Alzheimer à Toronto le 25 juillet 2016. L’ancien maire de Toronto a donné un aperçu des observations du Comité lors d’une allocution prononcée dans le cadre de la conférence.

Il a également participé à une table ronde ainsi qu’à des rencontres informelles avec des chercheurs afin d’en apprendre davantage sur la façon dont le Sénat peut aider les personnes atteintes de troubles cognitifs.

Lors de la première journée de la conférence, le sénateur Eggleton s’est joint à un groupe de panélistes pour discuter des développements entourant les politiques et la recherche en matière de troubles cognitifs.

« C’est un privilège d’être ici en compagnie de gens qui travaillent d’arrache-pied pour aider les trois-quarts de millions de Canadiens qui souffrent de troubles cognitifs, » a déclaré le sénateur.

Le sénateur Eggleton s'adresse aux conférenciers.

En discutant avec plusieurs universitaires et chercheurs, il a partagé certains faits que ses collègues et lui ont entendus lors des audiences en comité. Le nombre insuffisant de médecins diplômés dans ce domaine spécialisé, le déséquilibre des services offerts entre les régions urbaines et rurales ainsi que le manque de coordination dans le système de soins de santé sont tous des défis qui doivent être abordés, a indiqué le sénateur Eggleton.

« Le financement est accordé sans égard au portrait global et le système de soins de santé semble focaliser sur la maladie en étant en mode réactif plutôt qu’en mode préventif, » a-t-il ajouté.

« Une approche plus coordonnée pourrait améliorer les services offerts aux Canadiens atteints de troubles cognitifs et permettre une meilleure utilisation des ressources disponibles. »

Malgré l’important rôle que jouent les médecins spécialistes, les différents panélistes ont tenu à souligner l’importance du développement des équipes de soins de santé primaires, c’est-à-dire les docteurs, infirmiers, travailleurs sociaux et membres de la famille qui sont en contact direct avec les patients.

Un participant a demandé quel est l’impact de la relation fédérale-provinciale dans la réforme actuelle, et ce, compte tenu du fait que le domaine de la santé relève en grande partie des provinces.

Le sénateur a indiqué que les vastes consultations du Comité à l’échelle nationale dressent un portrait complet des forces et des faiblesses du système. Grâce aux connaissances approfondies des faits et des éléments de preuve relatifs à la façon dont les autres pays travaillent pour lutter contre les troubles cognitifs, les sénateurs formuleront, l’année prochaine, des recommandations qui pourront inspirer un grand changement, et ce, à tous les niveaux de gouvernement.

Une stratégie nationale coordonnée en matière de troubles cognitifs sera beaucoup plus efficace qu’une série de solutions simples et rapides.

« Les personnes atteintes de la maladie peuvent, s’ils reçoivent le soutien approprié, vivre une vie heureuse et productive pendant des années, » a conclu le sénateur Eggleton.

Le comité sénatorial mène une étude sur les troubles cognitifs

 Depuis février 2016, le Comité sénatorial des affaires sociales, des sciences et de la technologie mène une étude sur les troubles cognitifs. Après avoir entendu de nombreux témoignages, le comité rédige présentement un rapport sur ses conclusions et ses principales recommandations. Un rapport qui aura pour but de démontrer comment le Canada peut jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre cet enjeu social d’envergure qui continue de prendre de l’ampleur.

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Bien que le comité a entendu des témoignages de plusieurs experts en médicine, en politique et en recherche au cours des derniers mois, l’une des présentations les plus touchantes a été effectuée par un groupe de personnes souffrant de troubles cognitifs.

Le 18 mai 2016, quatre représentants de l’Ontario Dementia Advisory Group ont expliqué leur diagnostic ainsi que ses répercussions tout en décrivant des mesures que peuvent prendre les Canadiens pour leur venir en aide. Ils ont mentionné que les personnes atteintes de troubles cognitifs sont rarement consultées dans les travaux qui les concernent directement.

Le comité joue un rôle essentiel afin de s’assurer que l’on entend la voix des groupes sous-représentés, comme les personnes atteintes de troubles cognitifs. Il compte publier son rapport final à l’automne.


Améliorer les politiques de gestion des troubles cognitifs au Canada

Le sénateur Art Eggleton, vice-président du Comité sénatorial des affaires sociales, des sciences et de la technologie, a assisté à la conférence internationale de l’Association Alzheimer à Toronto le 25 juillet 2016. L’ancien maire de Toronto a donné un aperçu des observations du Comité lors d’une allocution prononcée dans le cadre de la conférence.

Il a également participé à une table ronde ainsi qu’à des rencontres informelles avec des chercheurs afin d’en apprendre davantage sur la façon dont le Sénat peut aider les personnes atteintes de troubles cognitifs.

Lors de la première journée de la conférence, le sénateur Eggleton s’est joint à un groupe de panélistes pour discuter des développements entourant les politiques et la recherche en matière de troubles cognitifs.

« C’est un privilège d’être ici en compagnie de gens qui travaillent d’arrache-pied pour aider les trois-quarts de millions de Canadiens qui souffrent de troubles cognitifs, » a déclaré le sénateur.

Le sénateur Eggleton s'adresse aux conférenciers.

En discutant avec plusieurs universitaires et chercheurs, il a partagé certains faits que ses collègues et lui ont entendus lors des audiences en comité. Le nombre insuffisant de médecins diplômés dans ce domaine spécialisé, le déséquilibre des services offerts entre les régions urbaines et rurales ainsi que le manque de coordination dans le système de soins de santé sont tous des défis qui doivent être abordés, a indiqué le sénateur Eggleton.

« Le financement est accordé sans égard au portrait global et le système de soins de santé semble focaliser sur la maladie en étant en mode réactif plutôt qu’en mode préventif, » a-t-il ajouté.

« Une approche plus coordonnée pourrait améliorer les services offerts aux Canadiens atteints de troubles cognitifs et permettre une meilleure utilisation des ressources disponibles. »

Malgré l’important rôle que jouent les médecins spécialistes, les différents panélistes ont tenu à souligner l’importance du développement des équipes de soins de santé primaires, c’est-à-dire les docteurs, infirmiers, travailleurs sociaux et membres de la famille qui sont en contact direct avec les patients.

Un participant a demandé quel est l’impact de la relation fédérale-provinciale dans la réforme actuelle, et ce, compte tenu du fait que le domaine de la santé relève en grande partie des provinces.

Le sénateur a indiqué que les vastes consultations du Comité à l’échelle nationale dressent un portrait complet des forces et des faiblesses du système. Grâce aux connaissances approfondies des faits et des éléments de preuve relatifs à la façon dont les autres pays travaillent pour lutter contre les troubles cognitifs, les sénateurs formuleront, l’année prochaine, des recommandations qui pourront inspirer un grand changement, et ce, à tous les niveaux de gouvernement.

Une stratégie nationale coordonnée en matière de troubles cognitifs sera beaucoup plus efficace qu’une série de solutions simples et rapides.

« Les personnes atteintes de la maladie peuvent, s’ils reçoivent le soutien approprié, vivre une vie heureuse et productive pendant des années, » a conclu le sénateur Eggleton.

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