Prendre son envol : Le Sénateur Housakos parle de transport aérien avec des pilotes
Les avions ne sont pas les seuls à monter en flèche au principal aéroport de Toronto.
« L’aéroport international Pearson est celle où poser un avion coûte le plus cher, » a lancé le sénateur Leo Housakos lors d’un discours récemment prononcé devant le Air Line Pilots Association — le plus grand syndicat de pilotes au monde — lors d’une conférence à Ottawa.
Des aéroports coûteux signifient des billets d’avion coûteux — et la possibilité que les Canadiens cherchent des vols ailleurs.
Ce que l’on appelle communément l’exode transfrontalier – et que le sénateur Housakos appelle pour sa part le ‘plane drain’ – signifie moins de revenus commerciaux pour l’industrie et moins de revenus d’impôts pour tous les paliers de gouvernement.
Le sénateur Housakos a fait partie du Comité sénatorial des transports et des communications en 2013, contribuant ainsi à la rédaction du rapport intitulé Une seule approche ne convient pas : Croissance et compétitivité internationale du transport aérien au Canada, qui parlait justement de cet enjeu important.
Les aéroports sont vitaux pour l’économie canadienne, indique le rapport. Ils génèrent plus de 45 milliards de dollars en activité économique et fournissent des emplois à 200 000 Canadiens partout au pays.
« Nous devons appuyer nos aéroports et les considérer comme des moteurs économiques plutôt que comme des postes de péage, » a expliqué le sénateur.
Les consommateurs assument donc les coûts des taxes et frais variés du gouvernement. Les coûts principaux sont liés au loyer.
« Les trois milliards de dollars de loyer payés depuis 1992 excèdent la valeur des biens, » explique le sénateur.
« Il faut transférer les aéroports fédéraux aux autorités aéroportuaires qui les exploitent ».
Les autres solutions potentielles sont notamment de réunir des acteurs des secteurs public et privé afin d’établir des mécanismes de revue plus efficaces, ou encore ouvrir le marché canadien à la concurrence étrangère.
Plus d’argent devrait également être dépensé dans les infrastructures – comme les pistes d’atterrissage – plutôt que dans de nouveaux terminaux tape‑à‑l’œil.
C’est dans le nord du Canada que le manque d’infrastructures est le plus criant.
« On ne compte que 10 pistes asphaltées dans les trois territoires du Canada, comparativement à plus de 60 en Alaska, » a indiqué le sénateur Housakos.
Les collectivités éloignées dépendent du transport aérien pour les biens essentiels, les urgences médicales et la lutte contre les incendies.
De plus, le manque d’infrastructures restreint la croissance du transport aérien et limite le potentiel de ces régions.
Comme la construction du chemin de fer du Canada au 19e siècle, le transport aérien a le pouvoir de renforcer l’unité canadienne.
Cependant, « nous avons besoin d’une stratégie nationale unique et uniforme sur le transport aérien, » a dit le sénateur Housakos
« Il faut prendre notre envol ! »
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Prendre son envol : Le Sénateur Housakos parle de transport aérien avec des pilotes
Les avions ne sont pas les seuls à monter en flèche au principal aéroport de Toronto.
« L’aéroport international Pearson est celle où poser un avion coûte le plus cher, » a lancé le sénateur Leo Housakos lors d’un discours récemment prononcé devant le Air Line Pilots Association — le plus grand syndicat de pilotes au monde — lors d’une conférence à Ottawa.
Des aéroports coûteux signifient des billets d’avion coûteux — et la possibilité que les Canadiens cherchent des vols ailleurs.
Ce que l’on appelle communément l’exode transfrontalier – et que le sénateur Housakos appelle pour sa part le ‘plane drain’ – signifie moins de revenus commerciaux pour l’industrie et moins de revenus d’impôts pour tous les paliers de gouvernement.
Le sénateur Housakos a fait partie du Comité sénatorial des transports et des communications en 2013, contribuant ainsi à la rédaction du rapport intitulé Une seule approche ne convient pas : Croissance et compétitivité internationale du transport aérien au Canada, qui parlait justement de cet enjeu important.
Les aéroports sont vitaux pour l’économie canadienne, indique le rapport. Ils génèrent plus de 45 milliards de dollars en activité économique et fournissent des emplois à 200 000 Canadiens partout au pays.
« Nous devons appuyer nos aéroports et les considérer comme des moteurs économiques plutôt que comme des postes de péage, » a expliqué le sénateur.
Les consommateurs assument donc les coûts des taxes et frais variés du gouvernement. Les coûts principaux sont liés au loyer.
« Les trois milliards de dollars de loyer payés depuis 1992 excèdent la valeur des biens, » explique le sénateur.
« Il faut transférer les aéroports fédéraux aux autorités aéroportuaires qui les exploitent ».
Les autres solutions potentielles sont notamment de réunir des acteurs des secteurs public et privé afin d’établir des mécanismes de revue plus efficaces, ou encore ouvrir le marché canadien à la concurrence étrangère.
Plus d’argent devrait également être dépensé dans les infrastructures – comme les pistes d’atterrissage – plutôt que dans de nouveaux terminaux tape‑à‑l’œil.
C’est dans le nord du Canada que le manque d’infrastructures est le plus criant.
« On ne compte que 10 pistes asphaltées dans les trois territoires du Canada, comparativement à plus de 60 en Alaska, » a indiqué le sénateur Housakos.
Les collectivités éloignées dépendent du transport aérien pour les biens essentiels, les urgences médicales et la lutte contre les incendies.
De plus, le manque d’infrastructures restreint la croissance du transport aérien et limite le potentiel de ces régions.
Comme la construction du chemin de fer du Canada au 19e siècle, le transport aérien a le pouvoir de renforcer l’unité canadienne.
Cependant, « nous avons besoin d’une stratégie nationale unique et uniforme sur le transport aérien, » a dit le sénateur Housakos
« Il faut prendre notre envol ! »