2016 — L’année où le Sénat a prouvé sa valeur: Sénateur Housakos
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Cet article a originalement paru dans l'édition du 2 janvier, 2017 du Montreal Gazette.
Pour savoir où le Sénat s’en va en 2017, il faut d’abord regarder ce qui a été accompli au cours des dernières années.
Nous, les membres de la « chambre du second examen objectif, » avons su relever les défis auxquels nous faisions face. Nous avons écouté les Canadiens tout en continuant d’apporter les changements nécessaires afin de mieux répondre à leurs attentes.
Les Canadiens travaillent fort pour subvenir aux besoins de leurs familles et lorsqu’ils paient leurs impôts, ils s’attendent à ce que leur argent soit utilisé avec respect et intégrité.
C’est pourquoi la transparence et l’accessibilité vont de pair avec la bonne gouvernance.
À titre de président du Comité sénatorial de la régie interne, des budgets et de l’administration et de président du Sous‑comité des communications, je suis fier des mesures que mes collègues et moi avons prises pour assurer plus de transparence ainsi qu’un meilleur dialogue avec les Canadiens.
Cela commence par faire preuve d’une ouverture totale.
Saviez-vous que les Canadiens peuvent maintenant assister aux réunions du Comité de la régie interne ou encore écouter ces rencontres en temps réel ? Les enregistrements audio et les transcriptions des réunions du comité sont également rendus accessibles sur notre site Web dès qu’elles sont traduites dans les deux langues officielles.
Nous avons pris cette nouvelle mesure afin que les Canadiens puissent comprendre comment leur argent est utilisé mais aussi pourquoi ces décisions sont prises.
Pendant ce temps, l’équivalent de ce comité du côté de la Chambre des communes, soit le Bureau de régie interne, se réunit à huis clos et n’affiche que certains comptes rendus de réunion, et ce, après des mois d’attente.
De plus, le Sénat a adopté un nouveau modèle afin de divulguer de manière plus détaillée les dépenses de chaque sénateur, cela inclus les détails financiers sur les frais de déplacement et les contrats de service des sénateurs. Cette information est disponible en ligne. Le registre des présences des sénateurs, un document public qui était jusqu’ici accessible sur papier seulement, est maintenant lui aussi accessible en ligne.
Toujours dans le but de faire preuve de plus de transparence, nous nous sommes également engagés à mieux faire connaître aux Canadiens le travail accompli par les sénateurs.
C’est pourquoi nous avons adopté une stratégie de communication digne du 21e siècle, qui nous amène notamment à publier en temps réel des tweets sur la progression des projets de loi pendant les débats en chambre. Nous diffusions également en direct plusieurs conférences de presse et forums de discussion auxquels les sénateurs participent.
Le Sénat diffuse aussi du contenu sur Facebook. Nous affichons des photos sur Instagram, et nous publions du contenu presque tous les jours sur SenCAPlus, notre nouveau magazine numérique.
Le Sénat du Canada est sans doute l’assemblée législative qui, dans le monde entier, tire le plus profit des médias sociaux.
Ces changements de fond nous aident à mettre en lumière la valeur substantielle de la Chambre haute.
Et cette valeur substantielle est plus importante que jamais.
Par exemple, lors du débat sur le projet de loi du gouvernement sur l’aide médicale à mourir (C-14), les sénateurs ont examiné en long et en large les dimensions éthiques complexes du projet de loi. Ils ont proposé d’importants amendements, qui ont été acceptés par la Chambre des communes. Ils ont notamment recommandé des limites à la capacité des bénéficiaires de faire appel à l’aide médicale à mourir pour un proche, la mise en place d’une exigence voulant que les soins palliatifs soient offerts en premier, et l’établissement d’un échéancier pour la tenue d’une étude indépendante, une fois l’aide médicale à mourir légalisée.
Cela dit, une autre grande partie de notre travail est réalisée dans le cadre des travaux effectués par comités du Sénat alors que nous publions régulièrement des rapports exhaustifs sur divers enjeux qui touchent les Canadiens.
Plusieurs rapports publiés récemment portent sur un large éventail de sujets, comme la protection de la propriété intellectuelle, la réduction des barrières au commerce intérieur et l'établissement d'une stratégie sur les pipelines qui concilie la croissance économique, la protection de l'environnement et le respect des droits des Autochtones.
Comme membre du Comité sénatorial des affaires étrangères et du commerce international, j’ai pu contribuer à un rapport sur la crise politique au Venezuela et tisser des liens avec des membres de l’Assemblée nationale du Venezuela qui militent pour des réformes démocratiques.
Ce n’est là que la pointe de l’iceberg : dans une foule de domaines, les sénateurs font un travail remarquable et remédient à certaines lacunes laissées par la chambre basse, plus populiste.
La Chambre haute est une institution qui fait partie des fondements de notre pays, comme l’ont voulu les pères de la Confédération. Le Sénat a toujours rempli un rôle essentiel sur le plan constitutionnel : il examine les projets de loi de la Chambre des communes, il propose ses propres projets de loi et mène des recherches approfondies et indépendantes sur une panoplie d’enjeux publics.
Nous sommes persuadés qu’en 2017 le Sénat continuera de s’ouvrir aux Canadiens et de démontrer toute sa valeur et sa capacité de répondre à leurs attentes.
Le sénateur Leo Housakos a été Président du Sénat; il est maintenant président du Comité sénatorial de la régie interne, des budgets et de l’administration et du Sous‑comité des communications. Il représente la division de Wellington au Québec.
Cet article a originalement paru dans l'édition du 2 janvier, 2017 du Montreal Gazette.
Pour savoir où le Sénat s’en va en 2017, il faut d’abord regarder ce qui a été accompli au cours des dernières années.
Nous, les membres de la « chambre du second examen objectif, » avons su relever les défis auxquels nous faisions face. Nous avons écouté les Canadiens tout en continuant d’apporter les changements nécessaires afin de mieux répondre à leurs attentes.
Les Canadiens travaillent fort pour subvenir aux besoins de leurs familles et lorsqu’ils paient leurs impôts, ils s’attendent à ce que leur argent soit utilisé avec respect et intégrité.
C’est pourquoi la transparence et l’accessibilité vont de pair avec la bonne gouvernance.
À titre de président du Comité sénatorial de la régie interne, des budgets et de l’administration et de président du Sous‑comité des communications, je suis fier des mesures que mes collègues et moi avons prises pour assurer plus de transparence ainsi qu’un meilleur dialogue avec les Canadiens.
Cela commence par faire preuve d’une ouverture totale.
Saviez-vous que les Canadiens peuvent maintenant assister aux réunions du Comité de la régie interne ou encore écouter ces rencontres en temps réel ? Les enregistrements audio et les transcriptions des réunions du comité sont également rendus accessibles sur notre site Web dès qu’elles sont traduites dans les deux langues officielles.
Nous avons pris cette nouvelle mesure afin que les Canadiens puissent comprendre comment leur argent est utilisé mais aussi pourquoi ces décisions sont prises.
Pendant ce temps, l’équivalent de ce comité du côté de la Chambre des communes, soit le Bureau de régie interne, se réunit à huis clos et n’affiche que certains comptes rendus de réunion, et ce, après des mois d’attente.
De plus, le Sénat a adopté un nouveau modèle afin de divulguer de manière plus détaillée les dépenses de chaque sénateur, cela inclus les détails financiers sur les frais de déplacement et les contrats de service des sénateurs. Cette information est disponible en ligne. Le registre des présences des sénateurs, un document public qui était jusqu’ici accessible sur papier seulement, est maintenant lui aussi accessible en ligne.
Toujours dans le but de faire preuve de plus de transparence, nous nous sommes également engagés à mieux faire connaître aux Canadiens le travail accompli par les sénateurs.
C’est pourquoi nous avons adopté une stratégie de communication digne du 21e siècle, qui nous amène notamment à publier en temps réel des tweets sur la progression des projets de loi pendant les débats en chambre. Nous diffusions également en direct plusieurs conférences de presse et forums de discussion auxquels les sénateurs participent.
Le Sénat diffuse aussi du contenu sur Facebook. Nous affichons des photos sur Instagram, et nous publions du contenu presque tous les jours sur SenCAPlus, notre nouveau magazine numérique.
Le Sénat du Canada est sans doute l’assemblée législative qui, dans le monde entier, tire le plus profit des médias sociaux.
Ces changements de fond nous aident à mettre en lumière la valeur substantielle de la Chambre haute.
Et cette valeur substantielle est plus importante que jamais.
Par exemple, lors du débat sur le projet de loi du gouvernement sur l’aide médicale à mourir (C-14), les sénateurs ont examiné en long et en large les dimensions éthiques complexes du projet de loi. Ils ont proposé d’importants amendements, qui ont été acceptés par la Chambre des communes. Ils ont notamment recommandé des limites à la capacité des bénéficiaires de faire appel à l’aide médicale à mourir pour un proche, la mise en place d’une exigence voulant que les soins palliatifs soient offerts en premier, et l’établissement d’un échéancier pour la tenue d’une étude indépendante, une fois l’aide médicale à mourir légalisée.
Cela dit, une autre grande partie de notre travail est réalisée dans le cadre des travaux effectués par comités du Sénat alors que nous publions régulièrement des rapports exhaustifs sur divers enjeux qui touchent les Canadiens.
Plusieurs rapports publiés récemment portent sur un large éventail de sujets, comme la protection de la propriété intellectuelle, la réduction des barrières au commerce intérieur et l'établissement d'une stratégie sur les pipelines qui concilie la croissance économique, la protection de l'environnement et le respect des droits des Autochtones.
Comme membre du Comité sénatorial des affaires étrangères et du commerce international, j’ai pu contribuer à un rapport sur la crise politique au Venezuela et tisser des liens avec des membres de l’Assemblée nationale du Venezuela qui militent pour des réformes démocratiques.
Ce n’est là que la pointe de l’iceberg : dans une foule de domaines, les sénateurs font un travail remarquable et remédient à certaines lacunes laissées par la chambre basse, plus populiste.
La Chambre haute est une institution qui fait partie des fondements de notre pays, comme l’ont voulu les pères de la Confédération. Le Sénat a toujours rempli un rôle essentiel sur le plan constitutionnel : il examine les projets de loi de la Chambre des communes, il propose ses propres projets de loi et mène des recherches approfondies et indépendantes sur une panoplie d’enjeux publics.
Nous sommes persuadés qu’en 2017 le Sénat continuera de s’ouvrir aux Canadiens et de démontrer toute sa valeur et sa capacité de répondre à leurs attentes.
Le sénateur Leo Housakos a été Président du Sénat; il est maintenant président du Comité sénatorial de la régie interne, des budgets et de l’administration et du Sous‑comité des communications. Il représente la division de Wellington au Québec.