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Cultiver la santé des sols est bénéfique pour les agriculteurs et l’environnement : sénateur Black

Les changements climatiques entrainent des problèmes complexes pour les fermiers et les producteurs du Canada.

Inondations, sécheresses et sols appauvris font partie des réalités récurrentes qui mettent à l’épreuve la résilience du secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire.  

Il y a une raison pour laquelle il faut commencer par la base lorsqu’on cherche des solutions. Cultiver des sols plus sains au pays profite les fermiers, l’environnement et l’ensemble de la population canadienne.

Des sols sains contribuent à limiter certains effets des changements climatiques. En effet, des pratiques de gestion des sols et des terres peuvent empêcher l’érosion et atténuer les répercussions des inondations. Des terres fertiles donnent plus d’aliments, favorisent une plus grande biodiversité et contribuent à améliorer la qualité de l’air et de l’eau. 

On voit même dans l’histoire que les civilisations établies sur des sols sains jouissent d’une stabilité sociale, économique et politique.

Par ailleurs, les sols aident à absorber et à stocker le carbone qui contribue aux changements climatiques. 

Pourtant, depuis des décennies, la qualité des sols au Canada se dégrade.

La dernière étude du Sénat du Canada sur l’état de la santé des sols remonte à 1984, lorsque le comité de l’agriculture a publié un rapport intitulé Nos sols dégradés : Le Canada compromet son avenir.

Je me suis servi de ce rapport à l’époque où j’étais étudiant. Maintenant, mes collègues et moi dirigeons la prochaine étude du Sénat sur cet enjeu essentiel.

L’automne dernier, le Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts a lancé une étude sur l’état de la santé des sols. Il entend les témoignages d’intervenants de partout au pays, qui présentent leurs points de vue et les difficultés rencontrées et qui proposent des moyens d’améliorer l’état de santé des sols dans l’avenir. 

Jusqu’à présent, les intervenants s’entendent généralement sur la nécessité d’échanger des données afin que tous les groupes concernés aient accès aux leçons retenues. Parmi les autres problèmes soulevés, mentionnons un manque de financement et de soutien pour les responsables qui ont recours ou qui ont déjà eu recours à des pratiques favorisant la santé des sols.

Les membres du comité et moi-même sommes reconnaissants aux témoins qui se sont déjà présentés et nous avons hâte de continuer d’entendre des Canadiens de partout au pays dans les prochains mois.

Par exemple, ce mois-ci, nous effectuerons une mission d’étude à Guelph (Ontario) pour prendre connaissance des travaux de recherche de pointe réalisés à l’université. Des missions d’étude dans d’autres régions du Canada sont également envisagées.

À Guelph, nous discuterons également avec des fermiers locaux et jetterons un œil sur leurs activités afin de mieux comprendre comment ils contribuent à la santé des sols et le soutien dont ils besoin pour continuer de faire pousser les aliments et les fibres dont nous dépendons tous.

Une vision d’ensemble demeure essentielle dans ce dossier. En raison des grandes différences environnementales, géologiques et agricoles, nous devons entendre des témoins venant de partout au Canada et de tous les échelons. Si une personne de votre connaissance ou vous-même souhaitez formuler des commentaires dans le cadre de l’étude, je vous encourage à communiquer avec le Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts à AGFO@sen.parl.gc.ca.

Les changements climatiques ont une incidence sur notre monde. L’insécurité alimentaire est à la hausse, et les Canadiens sont soucieux de préserver les secteurs de l’agriculture et de la transformation au pays. L’état de santé des sols est important, et les Canadiens commencent à se rendre compte que cette ressource précieuse n’est pas illimitée. La nouvelle étude du Sénat sur l’état de la santé des sols permettra de s’attaquer à ces questions et de mieux comprendre comment l’amélioration de la santé des sols peut contribuer à nourrir le Canada et le monde.

L’honorable Robert Black représente l’Ontario au Sénat. Il est président du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts.

Une version de cet article a été publiée le 10 mars 2023 dans le journal The Hill Times (en anglais seulement).

Les changements climatiques entrainent des problèmes complexes pour les fermiers et les producteurs du Canada.

Inondations, sécheresses et sols appauvris font partie des réalités récurrentes qui mettent à l’épreuve la résilience du secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire.  

Il y a une raison pour laquelle il faut commencer par la base lorsqu’on cherche des solutions. Cultiver des sols plus sains au pays profite les fermiers, l’environnement et l’ensemble de la population canadienne.

Des sols sains contribuent à limiter certains effets des changements climatiques. En effet, des pratiques de gestion des sols et des terres peuvent empêcher l’érosion et atténuer les répercussions des inondations. Des terres fertiles donnent plus d’aliments, favorisent une plus grande biodiversité et contribuent à améliorer la qualité de l’air et de l’eau. 

On voit même dans l’histoire que les civilisations établies sur des sols sains jouissent d’une stabilité sociale, économique et politique.

Par ailleurs, les sols aident à absorber et à stocker le carbone qui contribue aux changements climatiques. 

Pourtant, depuis des décennies, la qualité des sols au Canada se dégrade.

La dernière étude du Sénat du Canada sur l’état de la santé des sols remonte à 1984, lorsque le comité de l’agriculture a publié un rapport intitulé Nos sols dégradés : Le Canada compromet son avenir.

Je me suis servi de ce rapport à l’époque où j’étais étudiant. Maintenant, mes collègues et moi dirigeons la prochaine étude du Sénat sur cet enjeu essentiel.

L’automne dernier, le Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts a lancé une étude sur l’état de la santé des sols. Il entend les témoignages d’intervenants de partout au pays, qui présentent leurs points de vue et les difficultés rencontrées et qui proposent des moyens d’améliorer l’état de santé des sols dans l’avenir. 

Jusqu’à présent, les intervenants s’entendent généralement sur la nécessité d’échanger des données afin que tous les groupes concernés aient accès aux leçons retenues. Parmi les autres problèmes soulevés, mentionnons un manque de financement et de soutien pour les responsables qui ont recours ou qui ont déjà eu recours à des pratiques favorisant la santé des sols.

Les membres du comité et moi-même sommes reconnaissants aux témoins qui se sont déjà présentés et nous avons hâte de continuer d’entendre des Canadiens de partout au pays dans les prochains mois.

Par exemple, ce mois-ci, nous effectuerons une mission d’étude à Guelph (Ontario) pour prendre connaissance des travaux de recherche de pointe réalisés à l’université. Des missions d’étude dans d’autres régions du Canada sont également envisagées.

À Guelph, nous discuterons également avec des fermiers locaux et jetterons un œil sur leurs activités afin de mieux comprendre comment ils contribuent à la santé des sols et le soutien dont ils besoin pour continuer de faire pousser les aliments et les fibres dont nous dépendons tous.

Une vision d’ensemble demeure essentielle dans ce dossier. En raison des grandes différences environnementales, géologiques et agricoles, nous devons entendre des témoins venant de partout au Canada et de tous les échelons. Si une personne de votre connaissance ou vous-même souhaitez formuler des commentaires dans le cadre de l’étude, je vous encourage à communiquer avec le Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts à AGFO@sen.parl.gc.ca.

Les changements climatiques ont une incidence sur notre monde. L’insécurité alimentaire est à la hausse, et les Canadiens sont soucieux de préserver les secteurs de l’agriculture et de la transformation au pays. L’état de santé des sols est important, et les Canadiens commencent à se rendre compte que cette ressource précieuse n’est pas illimitée. La nouvelle étude du Sénat sur l’état de la santé des sols permettra de s’attaquer à ces questions et de mieux comprendre comment l’amélioration de la santé des sols peut contribuer à nourrir le Canada et le monde.

L’honorable Robert Black représente l’Ontario au Sénat. Il est président du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts.

Une version de cet article a été publiée le 10 mars 2023 dans le journal The Hill Times (en anglais seulement).

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