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La COVID-19 a mis en lumière la résilience de l’agriculture canadienne : sénateur Rob Black

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Les 12 derniers mois ont été tout sauf ordinaires. Les termes « difficile », « sans précédent » et « incertain » ont tous été entendus à maintes reprises depuis que le nouveau coronavirus a fait son arrivée au Canada. Beaucoup d’entre nous sont probablement devenus un peu trop familiers avec les phrases « ton micro est fermé » et « c’est la nouvelle normalité » pendant cette période.

Les industries du Canada et du monde entier ont ressenti les effets de la COVID-19 de la même façon que nous les avons tous vécus dans nos foyers. Le secteur agricole n’a pas été épargné. À bien des égards, il a mis les bouchées doubles pour continuer à nourrir les habitants de notre pays et du monde, de sorte que nous n’ayons jamais à craindre les pénuries alimentaires. L’agriculture a toutefois dû s’adapter rapidement pour que l’industrie continue de fonctionner en toute sécurité

Beaucoup d’entre nous se rappellent la peur, durant les premiers mois de la pandémie, que les étagères des épiceries restent vides. Cette peur ne s’est toutefois pas concrétisée, car les agriculteurs, les producteurs et les transformateurs ont su relever le défi : ils ont continué de nourrir les Canadiens et le monde entier. La confiance envers le système alimentaire canadien a ainsi été renforcée.

La pandémie nous a aussi tous forcés à être en ligne comme jamais auparavant. Soudainement, nos écrans d’ordinateur sont devenus nos bureaux, nos écoles, nos gymnases et nos rencontres sociales. De nombreuses organisations agricoles locales, provinciales et nationales ont dû tenir leur assemblée générale annuelle sur l’une des différentes plateformes en ligne désormais fréquemment utilisées. Bien que l’adaptation ait certainement été difficile au début, elle a ouvert des portes et permettra désormais de tenir des rencontres hybrides, c’est‑à‑dire à la fois en personne et en format virtuel.

L’option de se connecter virtuellement est un moyen plus économique et parfois plus facile de rassembler de larges publics et de rencontrer des représentants de la communauté agricole venant de régions éloignées, d’autres provinces, voire même d’autres pays. Elle permet aussi à des fermiers individuels ou à de plus grandes organisations agricoles de se connecter plus régulièrement avec des élus, au lieu de planifier un voyage à travers le Canada une fois par an.

Bien que les progrès technologiques aient facilité la communication pendant cette période difficile, la dépendance accrue à Internet pour travailler, apprendre et jouer a également fait ressortir les disparités qui existent entre les communautés urbaines et rurales. Malheureusement, il s’agit d’un problème récurrent que le gouvernement et l’industrie des télécommunications doivent aborder sans tarder. Continuer un financement irréfléchi de la bande large n’est pas la solution. Il est clair que nous devons nous mettre au travail maintenant, pas en 2030. Il est inimaginable qu’en 2021, les communautés rurales à travers le Canada ne puissent avoir un service d’accès Internet haute vitesse fiable.

Si la pandémie a mis en lumière l’importance et la force du système d’approvisionnement alimentaire canadien, elle a aussi attiré l’attention sur d’autres enjeux du secteur agricole – en particulier ceux qui concernent les travailleurs étrangers temporaires et la sécurité alimentaire. Dans certaines circonstances regrettables, des travailleurs étrangers temporaires se sont retrouvés dans des environnements de travail qui les ont exposés davantage à la COVID-19. Bien que le gouvernement ait fourni une aide financière à l’industrie pour protéger la santé des travailleurs étrangers temporaires pendant cette crise, ces problèmes doivent être résolus. Nous pouvons toutefois être assurés que le secteur agricole canadien continuera de relever le défi de protéger ses fermes et ses travailleurs. En collaboration avec le gouvernement et d’autres intervenants, l’industrie poursuit ses efforts pour combler les lacunes sur le plan de la main-d’œuvre et discuter de la nécessité de mettre en place une stratégie nationale sur le travail.

Je suis fier de l’agriculture canadienne pour la résilience et la capacité d’adaptation dont elle a fait preuve au cours des derniers mois et, en fait, depuis de nombreuses années. Je crois sincèrement que l’agriculture peut sortir de cette crise plus forte que jamais et qu’elle peut être le moteur économique qui aidera le Canada à traverser la pandémie. Malgré ses nombreux aspects négatifs, la pandémie nous a donné toutes les raisons de réexaminer nos priorités, d’élaborer des plans de rechange et de nous assurer que nous sommes prêts à tout. C’est maintenant l’occasion de reconnaître les progrès réalisés et le bon travail accompli dans nos communautés et dans le secteur agricole.

Le sénateur Rob Black est président du Groupe des sénateurs canadiens et représente l’Ontario au Sénat.

Cet article a été publié le 15 mars 2021 dans le journal The Hill Times (en anglais seulement).

Les 12 derniers mois ont été tout sauf ordinaires. Les termes « difficile », « sans précédent » et « incertain » ont tous été entendus à maintes reprises depuis que le nouveau coronavirus a fait son arrivée au Canada. Beaucoup d’entre nous sont probablement devenus un peu trop familiers avec les phrases « ton micro est fermé » et « c’est la nouvelle normalité » pendant cette période.

Les industries du Canada et du monde entier ont ressenti les effets de la COVID-19 de la même façon que nous les avons tous vécus dans nos foyers. Le secteur agricole n’a pas été épargné. À bien des égards, il a mis les bouchées doubles pour continuer à nourrir les habitants de notre pays et du monde, de sorte que nous n’ayons jamais à craindre les pénuries alimentaires. L’agriculture a toutefois dû s’adapter rapidement pour que l’industrie continue de fonctionner en toute sécurité

Beaucoup d’entre nous se rappellent la peur, durant les premiers mois de la pandémie, que les étagères des épiceries restent vides. Cette peur ne s’est toutefois pas concrétisée, car les agriculteurs, les producteurs et les transformateurs ont su relever le défi : ils ont continué de nourrir les Canadiens et le monde entier. La confiance envers le système alimentaire canadien a ainsi été renforcée.

La pandémie nous a aussi tous forcés à être en ligne comme jamais auparavant. Soudainement, nos écrans d’ordinateur sont devenus nos bureaux, nos écoles, nos gymnases et nos rencontres sociales. De nombreuses organisations agricoles locales, provinciales et nationales ont dû tenir leur assemblée générale annuelle sur l’une des différentes plateformes en ligne désormais fréquemment utilisées. Bien que l’adaptation ait certainement été difficile au début, elle a ouvert des portes et permettra désormais de tenir des rencontres hybrides, c’est‑à‑dire à la fois en personne et en format virtuel.

L’option de se connecter virtuellement est un moyen plus économique et parfois plus facile de rassembler de larges publics et de rencontrer des représentants de la communauté agricole venant de régions éloignées, d’autres provinces, voire même d’autres pays. Elle permet aussi à des fermiers individuels ou à de plus grandes organisations agricoles de se connecter plus régulièrement avec des élus, au lieu de planifier un voyage à travers le Canada une fois par an.

Bien que les progrès technologiques aient facilité la communication pendant cette période difficile, la dépendance accrue à Internet pour travailler, apprendre et jouer a également fait ressortir les disparités qui existent entre les communautés urbaines et rurales. Malheureusement, il s’agit d’un problème récurrent que le gouvernement et l’industrie des télécommunications doivent aborder sans tarder. Continuer un financement irréfléchi de la bande large n’est pas la solution. Il est clair que nous devons nous mettre au travail maintenant, pas en 2030. Il est inimaginable qu’en 2021, les communautés rurales à travers le Canada ne puissent avoir un service d’accès Internet haute vitesse fiable.

Si la pandémie a mis en lumière l’importance et la force du système d’approvisionnement alimentaire canadien, elle a aussi attiré l’attention sur d’autres enjeux du secteur agricole – en particulier ceux qui concernent les travailleurs étrangers temporaires et la sécurité alimentaire. Dans certaines circonstances regrettables, des travailleurs étrangers temporaires se sont retrouvés dans des environnements de travail qui les ont exposés davantage à la COVID-19. Bien que le gouvernement ait fourni une aide financière à l’industrie pour protéger la santé des travailleurs étrangers temporaires pendant cette crise, ces problèmes doivent être résolus. Nous pouvons toutefois être assurés que le secteur agricole canadien continuera de relever le défi de protéger ses fermes et ses travailleurs. En collaboration avec le gouvernement et d’autres intervenants, l’industrie poursuit ses efforts pour combler les lacunes sur le plan de la main-d’œuvre et discuter de la nécessité de mettre en place une stratégie nationale sur le travail.

Je suis fier de l’agriculture canadienne pour la résilience et la capacité d’adaptation dont elle a fait preuve au cours des derniers mois et, en fait, depuis de nombreuses années. Je crois sincèrement que l’agriculture peut sortir de cette crise plus forte que jamais et qu’elle peut être le moteur économique qui aidera le Canada à traverser la pandémie. Malgré ses nombreux aspects négatifs, la pandémie nous a donné toutes les raisons de réexaminer nos priorités, d’élaborer des plans de rechange et de nous assurer que nous sommes prêts à tout. C’est maintenant l’occasion de reconnaître les progrès réalisés et le bon travail accompli dans nos communautés et dans le secteur agricole.

Le sénateur Rob Black est président du Groupe des sénateurs canadiens et représente l’Ontario au Sénat.

Cet article a été publié le 15 mars 2021 dans le journal The Hill Times (en anglais seulement).

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