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La prospérité de la Corée du Sud, étroitement liée aux sacrifices des Canadiens : Sénatrice Martin

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Le 27 juillet, les Canadiens sont invités à assister à de nombreuses cérémonies commémoratives de la Journée des anciens combattants de la guerre de Corée qui se déroulent un peu partout au pays, notamment au Mur National du Souvenir dans le cimetière de Meadowvale (Brampton, Ontario), au Monument commémoratif de guerre (Ottawa, Ontario) et au monument commémoratif de la guerre de Corée à Central Park (Burnaby, C.-B.).

Si la République de Corée (Corée du Sud) est aujourd’hui une puissance économique mondiale, c’est parce que la communauté internationale s’est portée à son secours au moment où elle en avait besoin : au début de la guerre de Corée alors qu’elle arrivait au deuxième rang des pays les plus pauvres du monde. Maintenant, sa stabilité, quoique précaire, lui permet de prospérer, et à son peuple de s’épanouir.

Sa position enviable actuelle est l’héritage de la paix qui dure depuis 64 ans et qui a été acquise en 1953 lors de la signature de l’armistice qui a mis fin aux combats. La Corée du Sud est devenue une démocratie des plus modernes, libre et ouverte sur l’extérieur.

Voilà 10 ans que la Corée du Sud a accédé, en 2007, au club du « billion de dollars, » soit les 14 pays dont l’activité économique dépasse un billion de dollars par an. (En 2016, son PIB frôlait les deux billions de dollars.) Ce club d’élite offre une bonne compagnie, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Australie et, bien entendu, le Canada.

D’autre part, le régime dictatorial de la Corée du Nord continue d’opprimer et d’appauvrir sa population, menaçant ainsi la paix et la stabilité en Asie. L’héritage de ce pays est constitué d’une grande instabilité et de volatilité.

Les combats de la guerre de Corée se sont terminés il y a 64 ans aujourd’hui, soit le 27 juillet 1953. Avec l’appui de mes collègues des deux chambres, j’ai réussi à faire en sorte que la Loi sur la Journée des anciens combattants de la guerre de Corée (pour souligner le 27 juillet de chaque année) soit adoptée à temps pour le 60e anniversaire du cessez-le-feu, en 2013.

Depuis, le 27 juillet, les Canadiens observent la Journée des anciens combattants de la guerre de Corée. C’est pour eux l’occasion de se rappeler les sacrifices des 516 Canadiens qui sont morts et des 1 042 qui ont été blessés pendant les hostilités, entre 1950 et 1953. Au total, 26 791 soldats, marins et aviateurs canadiens se sont battus pendant la guerre, et quelque 7 000 Canadiens ont servi après l’armistice.

Entré en vigueur en ce jour en 1953, l’armistice a mis fin à trois années de combats. Cependant, la trêve qui a suivi a toujours été précaire, et, depuis, la population est divisée.

Alors que nous prenons le temps de souligner aujourd’hui l’anniversaire de la fin des combats de la guerre de Corée, nous pouvons remercier le Canada et les autres membres des Nations Unies qui sont intervenus en Corée en 1950 afin d’empêcher la propagation du communisme.

Comme je l’ai dit à mes collègues sénateurs lorsque j’ai présenté mes arguments en faveur de la création de la Journée des anciens combattants de la guerre de Corée, pendant six longues et terribles décennies, des centaines, voire des milliers d’anciens combattants se sont éloignés de leurs concitoyens canadiens, piégés dans la misère causée par le trouble de stress post-traumatique.

Très peu de gens étaient au courant de leurs douloureux sacrifices ou de la façon dont ils avaient changé le monde en résistant à la tyrannie. Le peuple coréen n’a jamais oublié la guerre et les nombreux sacrifices des Canadiens et bien d’autres, mais il était temps d’aider les Canadiens à prendre conscience de l’impact important que le Canada a eu sur la Corée du Sud en pavant la voie vers sa prospérité. C’est pourquoi l’adoption de la Loi sur la Journée des anciens combattants de la guerre de Corée était requise, et opportune, pour les commémorations du 60e anniversaire.

Personnellement, je dois ma vie aux Canadiens qui ont répondu à l’appel de la Corée du Sud alors que celle-ci en avait grandement besoin.

Quiconque félicite la Corée du Sud de son succès doit reconnaître la gratitude de ce pays à l’égard du Canada et des autres membres de l’ONU qui ont lutté pour les libertés dont il jouit. En s’opposant à la tyrannie, ils ont préparé le terrain pour la prospérité de la Corée du Sud.

Aujourd’hui, les liens qui unissent la Corée du Sud et le Canada sont solides. L’Accord de libre-échange Canada-Corée est en vigueur depuis 2016. Les deux pays profitent donc du commerce bilatéral, de l’immigration, d’échanges académiques et de tourisme.

Ce n’est pas un hasard si la plupart des membres du club du « billion de dollars » sont stables, sûrs et, dans l’immense majorité des cas, démocratiques. La paix et la stabilité engendrent la prospérité et la croissance.

Voilà pourquoi la politique étrangère et la diplomatie canadiennes devraient être axées sur la consolidation de la trêve, toujours fragile en Corée. Le peuple coréen et le monde entier requièrent quelque chose de plus durable : une paix définitive et permanente dans la péninsule coréenne, et la stabilité en Asie.

La sénatrice Yonah Martin représente la Colombie-Britannique. Elle est la première Canadienne d’ascendance coréenne à siéger au Sénat du Canada et la première parlementaire canado-coréenne dans l’histoire canadienne.

Le 27 juillet, les Canadiens sont invités à assister à de nombreuses cérémonies commémoratives de la Journée des anciens combattants de la guerre de Corée qui se déroulent un peu partout au pays, notamment au Mur National du Souvenir dans le cimetière de Meadowvale (Brampton, Ontario), au Monument commémoratif de guerre (Ottawa, Ontario) et au monument commémoratif de la guerre de Corée à Central Park (Burnaby, C.-B.).

Si la République de Corée (Corée du Sud) est aujourd’hui une puissance économique mondiale, c’est parce que la communauté internationale s’est portée à son secours au moment où elle en avait besoin : au début de la guerre de Corée alors qu’elle arrivait au deuxième rang des pays les plus pauvres du monde. Maintenant, sa stabilité, quoique précaire, lui permet de prospérer, et à son peuple de s’épanouir.

Sa position enviable actuelle est l’héritage de la paix qui dure depuis 64 ans et qui a été acquise en 1953 lors de la signature de l’armistice qui a mis fin aux combats. La Corée du Sud est devenue une démocratie des plus modernes, libre et ouverte sur l’extérieur.

Voilà 10 ans que la Corée du Sud a accédé, en 2007, au club du « billion de dollars, » soit les 14 pays dont l’activité économique dépasse un billion de dollars par an. (En 2016, son PIB frôlait les deux billions de dollars.) Ce club d’élite offre une bonne compagnie, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Australie et, bien entendu, le Canada.

D’autre part, le régime dictatorial de la Corée du Nord continue d’opprimer et d’appauvrir sa population, menaçant ainsi la paix et la stabilité en Asie. L’héritage de ce pays est constitué d’une grande instabilité et de volatilité.

Les combats de la guerre de Corée se sont terminés il y a 64 ans aujourd’hui, soit le 27 juillet 1953. Avec l’appui de mes collègues des deux chambres, j’ai réussi à faire en sorte que la Loi sur la Journée des anciens combattants de la guerre de Corée (pour souligner le 27 juillet de chaque année) soit adoptée à temps pour le 60e anniversaire du cessez-le-feu, en 2013.

Depuis, le 27 juillet, les Canadiens observent la Journée des anciens combattants de la guerre de Corée. C’est pour eux l’occasion de se rappeler les sacrifices des 516 Canadiens qui sont morts et des 1 042 qui ont été blessés pendant les hostilités, entre 1950 et 1953. Au total, 26 791 soldats, marins et aviateurs canadiens se sont battus pendant la guerre, et quelque 7 000 Canadiens ont servi après l’armistice.

Entré en vigueur en ce jour en 1953, l’armistice a mis fin à trois années de combats. Cependant, la trêve qui a suivi a toujours été précaire, et, depuis, la population est divisée.

Alors que nous prenons le temps de souligner aujourd’hui l’anniversaire de la fin des combats de la guerre de Corée, nous pouvons remercier le Canada et les autres membres des Nations Unies qui sont intervenus en Corée en 1950 afin d’empêcher la propagation du communisme.

Comme je l’ai dit à mes collègues sénateurs lorsque j’ai présenté mes arguments en faveur de la création de la Journée des anciens combattants de la guerre de Corée, pendant six longues et terribles décennies, des centaines, voire des milliers d’anciens combattants se sont éloignés de leurs concitoyens canadiens, piégés dans la misère causée par le trouble de stress post-traumatique.

Très peu de gens étaient au courant de leurs douloureux sacrifices ou de la façon dont ils avaient changé le monde en résistant à la tyrannie. Le peuple coréen n’a jamais oublié la guerre et les nombreux sacrifices des Canadiens et bien d’autres, mais il était temps d’aider les Canadiens à prendre conscience de l’impact important que le Canada a eu sur la Corée du Sud en pavant la voie vers sa prospérité. C’est pourquoi l’adoption de la Loi sur la Journée des anciens combattants de la guerre de Corée était requise, et opportune, pour les commémorations du 60e anniversaire.

Personnellement, je dois ma vie aux Canadiens qui ont répondu à l’appel de la Corée du Sud alors que celle-ci en avait grandement besoin.

Quiconque félicite la Corée du Sud de son succès doit reconnaître la gratitude de ce pays à l’égard du Canada et des autres membres de l’ONU qui ont lutté pour les libertés dont il jouit. En s’opposant à la tyrannie, ils ont préparé le terrain pour la prospérité de la Corée du Sud.

Aujourd’hui, les liens qui unissent la Corée du Sud et le Canada sont solides. L’Accord de libre-échange Canada-Corée est en vigueur depuis 2016. Les deux pays profitent donc du commerce bilatéral, de l’immigration, d’échanges académiques et de tourisme.

Ce n’est pas un hasard si la plupart des membres du club du « billion de dollars » sont stables, sûrs et, dans l’immense majorité des cas, démocratiques. La paix et la stabilité engendrent la prospérité et la croissance.

Voilà pourquoi la politique étrangère et la diplomatie canadiennes devraient être axées sur la consolidation de la trêve, toujours fragile en Corée. Le peuple coréen et le monde entier requièrent quelque chose de plus durable : une paix définitive et permanente dans la péninsule coréenne, et la stabilité en Asie.

La sénatrice Yonah Martin représente la Colombie-Britannique. Elle est la première Canadienne d’ascendance coréenne à siéger au Sénat du Canada et la première parlementaire canado-coréenne dans l’histoire canadienne.

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