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Le Canada doit atteindre sa cible de zéro émission nette de carbone : sénatrice Coyle

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Le 6 février 2020, j’ai pris la parole au Sénat et j’ai présenté le défi suivant non seulement à mes collègues, mais aussi à l’ensemble des Canadiens :

« [C]’est l’esprit ouvert, mais avec un sentiment d’urgence que je lance une interpellation sur l’importance de trouver les bons parcours et actions à suivre pour que le Canada et les Canadiens respectent notre cible de zéro émission nette de carbone afin de ralentir, d’arrêter et de renverser les changements climatiques d’origine humaine pour favoriser une planète, une économie et une démocratie saines. »

Au fil du temps, nous nous rapprochons de plus en plus des dommages irréversibles. Il faut agir dès maintenant et prendre des mesures audacieuses pour lutter contre cette crise.

Nous savons tous que le Canada s’est engagé à atteindre les cibles de l’Accord de Paris, tout comme 186 autres pays qui ont ratifié l’accord.

Lors de la COP25, tenue en décembre 2019, le ministre de l’Environnement, Jonathan Wilkinson, a promis que le Canada présenterait un projet de loi qui viserait à atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050 et qu’il élaborerait un plan de transition pour relever les défis dans tous les secteurs de la société canadienne. Il ne s’agit pas d’une question partisane qui devrait être débattue. Nous nous sommes engagés à prendre des mesures décisives, et nous devons nous assurer que nos dirigeants donnent suite à ces promesses.

Le changement climatique cause un nombre de plus en plus important de phénomènes météorologiques extrêmes non seulement dans d’autres régions du monde, mais aussi ici même, au Canada. Notre Grand Nord se réchauffe deux ou trois fois plus vite que tout autre lieu sur la planète, ce qui cause une perte de couverture glacielle dévastatrice et la fonte du pergélisol. Les fluctuations abruptes de la température entraînent des modifications catastrophiques de l’habitat de la faune et des poissons et endommagent les infrastructures et les bâtiments qui sont essentiels aux peuples du Nord du Canada.

Nos océans se réchauffent, et le nombre d’inondations, de sécheresses et d’incendies de forêt augmente. Les grands titres quotidiens regorgent d’exemples des répercussions du changement climatique et des tensions dans notre société qui s’y rattachent.

Nous connaissons les sources d’émissions au Canada, nous savons que nous visons ultimement à atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050, et nous savons comment atténuer nos émissions.

Lors du discours du Trône de décembre dernier, la gouverneure générale, Mme Julie Payette, a déclaré ce qui suit : « Les enfants et les petits-enfants du Canada jugeront cette génération selon ses actions, ou son inaction, à l’égard des changements climatiques. »

J’irais même plus loin en affirmant que nos enfants et nos petits-enfants jugent déjà notre inaction.

Pendant qu’ils sont témoins des dommages infligés à la Terre et qu’ils vivent des phénomènes météorologiques catastrophiques, ils disent aux dirigeants de notre pays que notre maison brûle et que des mesures doivent être prises de toute urgence. Ils se servent aussi de leur ingénuité et de leur dynamisme juvénile pour trouver des solutions.

Selon Katharine Hayhoe, professeure à la Texas Tech University, « nous devons atteindre le moment tournant où les gens réaliseront que les changements climatiques sont beaucoup plus menaçants que les solutions ».

Notre défi consiste donc à atteindre ce tournant en matière d’opinion et de motivation — longtemps avant d’atteindre le point de non-retour.

Nous devons être prêts à faire preuve d’audace et à prendre des mesures fondées sur des données probantes. Les Canadiens méritent un avenir stable, des emplois sûrs et durables, une planète en santé, une société unie et une démocratie responsable et prospère.

Grâce à cette interpellation du Sénat, j’espère déclencher une conversation pancanadienne sur la façon dont nous pouvons travailler ensemble, d’un bout à l’autre du pays, afin d’atteindre notre cible de zéro émission nette de carbone au cours des 30 prochaines années.

Comme l’a déclaré William O. Douglas, un ancien et merveilleux juge de la Cour suprême des États‑Unis, « nous devons employer une façon audacieuse et aventureuse de penser si nous voulons survivre ».

 

La sénatrice Mary Coyle représente la Nouvelle-Écosse au Sénat. 

Cet article a été publié le 12 février 2020 dans le journal The Hill Times (en anglais seulement).

 

Le 6 février 2020, j’ai pris la parole au Sénat et j’ai présenté le défi suivant non seulement à mes collègues, mais aussi à l’ensemble des Canadiens :

« [C]’est l’esprit ouvert, mais avec un sentiment d’urgence que je lance une interpellation sur l’importance de trouver les bons parcours et actions à suivre pour que le Canada et les Canadiens respectent notre cible de zéro émission nette de carbone afin de ralentir, d’arrêter et de renverser les changements climatiques d’origine humaine pour favoriser une planète, une économie et une démocratie saines. »

Au fil du temps, nous nous rapprochons de plus en plus des dommages irréversibles. Il faut agir dès maintenant et prendre des mesures audacieuses pour lutter contre cette crise.

Nous savons tous que le Canada s’est engagé à atteindre les cibles de l’Accord de Paris, tout comme 186 autres pays qui ont ratifié l’accord.

Lors de la COP25, tenue en décembre 2019, le ministre de l’Environnement, Jonathan Wilkinson, a promis que le Canada présenterait un projet de loi qui viserait à atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050 et qu’il élaborerait un plan de transition pour relever les défis dans tous les secteurs de la société canadienne. Il ne s’agit pas d’une question partisane qui devrait être débattue. Nous nous sommes engagés à prendre des mesures décisives, et nous devons nous assurer que nos dirigeants donnent suite à ces promesses.

Le changement climatique cause un nombre de plus en plus important de phénomènes météorologiques extrêmes non seulement dans d’autres régions du monde, mais aussi ici même, au Canada. Notre Grand Nord se réchauffe deux ou trois fois plus vite que tout autre lieu sur la planète, ce qui cause une perte de couverture glacielle dévastatrice et la fonte du pergélisol. Les fluctuations abruptes de la température entraînent des modifications catastrophiques de l’habitat de la faune et des poissons et endommagent les infrastructures et les bâtiments qui sont essentiels aux peuples du Nord du Canada.

Nos océans se réchauffent, et le nombre d’inondations, de sécheresses et d’incendies de forêt augmente. Les grands titres quotidiens regorgent d’exemples des répercussions du changement climatique et des tensions dans notre société qui s’y rattachent.

Nous connaissons les sources d’émissions au Canada, nous savons que nous visons ultimement à atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050, et nous savons comment atténuer nos émissions.

Lors du discours du Trône de décembre dernier, la gouverneure générale, Mme Julie Payette, a déclaré ce qui suit : « Les enfants et les petits-enfants du Canada jugeront cette génération selon ses actions, ou son inaction, à l’égard des changements climatiques. »

J’irais même plus loin en affirmant que nos enfants et nos petits-enfants jugent déjà notre inaction.

Pendant qu’ils sont témoins des dommages infligés à la Terre et qu’ils vivent des phénomènes météorologiques catastrophiques, ils disent aux dirigeants de notre pays que notre maison brûle et que des mesures doivent être prises de toute urgence. Ils se servent aussi de leur ingénuité et de leur dynamisme juvénile pour trouver des solutions.

Selon Katharine Hayhoe, professeure à la Texas Tech University, « nous devons atteindre le moment tournant où les gens réaliseront que les changements climatiques sont beaucoup plus menaçants que les solutions ».

Notre défi consiste donc à atteindre ce tournant en matière d’opinion et de motivation — longtemps avant d’atteindre le point de non-retour.

Nous devons être prêts à faire preuve d’audace et à prendre des mesures fondées sur des données probantes. Les Canadiens méritent un avenir stable, des emplois sûrs et durables, une planète en santé, une société unie et une démocratie responsable et prospère.

Grâce à cette interpellation du Sénat, j’espère déclencher une conversation pancanadienne sur la façon dont nous pouvons travailler ensemble, d’un bout à l’autre du pays, afin d’atteindre notre cible de zéro émission nette de carbone au cours des 30 prochaines années.

Comme l’a déclaré William O. Douglas, un ancien et merveilleux juge de la Cour suprême des États‑Unis, « nous devons employer une façon audacieuse et aventureuse de penser si nous voulons survivre ».

 

La sénatrice Mary Coyle représente la Nouvelle-Écosse au Sénat. 

Cet article a été publié le 12 février 2020 dans le journal The Hill Times (en anglais seulement).

 

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