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Vous devriez savoir que votre cocktail pourrait vous tuer : sénateur Brazeau

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L’alcool cause des cancers mortels. Plus on en consomme, plus le risque est élevé. C’est pourquoi j’ai présenté le projet de loi S-254, Loi modifiant la Loi sur les aliments et drogues (étiquette de mise en garde sur les boissons alcoolisées), qui vise à apposer des étiquettes honnêtes sur les produits alcooliques.

Au moment où vous lisez ces lignes, l’industrie des boissons alcooliques et ses lobbyistes s’affairent à trouver des moyens pour éviter d’indiquer cette information cruciale sur leurs produits. Au cours des prochains mois, des représentants de l’industrie soutiendront que l’étiquetage honnête de leurs produits est trop cher, inefficace et futile. Ils tenteront de convaincre les consommateurs que ce n’est que du zèle du gouvernement. Cependant, rien ne peut changer le fait que leur produit est un agent cancérogène de groupe 1 : une seule consommation par jour augmente le risque de développer au moins sept types de cancer mortel (en anglais seulement).

Les lobbyistes insisteront sur le fait que tout changement en étiquetage prendrait des années à mettre en œuvre et exigerait un processus de consultation laborieux et excessivement onéreux. Nous savons pourtant que l’emballage des produits peut s’opérer rapidement si les entreprises sont suffisamment motivées. Il n’a pas fallu de longues années avant que les produits issus de la réduflation se retrouvent sur les tablettes. En effet, la réduflation a fait apparaître de nouveaux emballages pratiquement du jour au lendemain. Le changement n’est donc pas impossible.

L’industrie soutiendra aussi que l’étiquetage honnête des produits sème la confusion auprès des consommateurs. Ce n’est pas le cas. La consommation du produit augmente le risque de développer un cancer mortel; les consommateurs devraient donc être avisés de ce risque au moyen d’un étiquetage honnête. 

Les partisans du groupe anti-étiquetage accuseront cette mesure d’être rabat-joie ou une insulte à l’intelligence des adultes. C’est faux. Ces mesures n’ont rien de tel. Elles ne sont même pas anti-alcool. Ces mesures sont anti-cancer. Cette maladie nous a privés de la présence d’un trop grand nombre d’êtres chers. Rares sont les familles au Canada qui n’ont pas souffert de la perte d’un proche des suites du cancer.

Les consommateurs ont le droit de connaître les effets secondaires des produits qu’ils consomment. Les produits alcooliques devraient être adéquatement étiquetés au même titre que les cigarettes qui le sont désormais, après de nombreuses années de farouche résistance de la part de l’industrie, une campagne d’opposition qu’elle a grassement financée.

Trois Canadiens sur quatre ignorent que consommer de l’alcool augmente considérablement le risque de développer un cancer mortel de la bouche, de la gorge, des cordes vocales, de l’œsophage, du sein, du foie et du côlon. Beaucoup de gens croient encore en cette idée farfelue que l’alcool aurait plutôt des effets « protecteurs ». L’étiquetage honnête réduira-t-il subitement les taux de cancer mortel? Évidemment pas. Il contribuera néanmoins à sensibiliser et informer les consommateurs sur les risques démontrés pour leur santé et la nature du produit qu’ils ingèrent.

Le Dr Tim Naimi, directeur du Canadian Institute for Substance Use Research de l’Université de Victoria, recommande que des étiquettes imprimées et des codes QR permettent aux consommateurs d’obtenir toute information importante sur la portion consommée et les risques de cancer. Comme l’affirmait le Dr Naimi, il est facile pour quiconque de savoir quelle quantité de calcium se trouve dans une boîte de petits pois, alors que les étiquettes des produits en vente n’indiquent rien sur les substances riches en calories potentiellement accoutumantes et cancérogènes.

Avec le projet de loi S-254, je propose de modifier la Loi sur les aliments et drogues afin d’imposer l’étiquetage honnête pour informer adéquatement les consommateurs. Je vous prie donc de presser les parlementaires à le soutenir. Les sénateurs et les députés auront besoin de votre soutien pour résister à la pression de l’industrie. Il leur faudra du courage, car la pression sera forte et incessante. En unissant nos forces en tant que citoyens canadiens, et en exigeant des comptes du gouvernement et de l’industrie, nous pouvons prendre des mesures audacieuses pour prévenir le cancer et protéger nos proches.

L’honorable Patrick Brazeau est un sénateur québécois et membre de la communauté algonquienne de Kitigan Zibi.

L’alcool cause des cancers mortels. Plus on en consomme, plus le risque est élevé. C’est pourquoi j’ai présenté le projet de loi S-254, Loi modifiant la Loi sur les aliments et drogues (étiquette de mise en garde sur les boissons alcoolisées), qui vise à apposer des étiquettes honnêtes sur les produits alcooliques.

Au moment où vous lisez ces lignes, l’industrie des boissons alcooliques et ses lobbyistes s’affairent à trouver des moyens pour éviter d’indiquer cette information cruciale sur leurs produits. Au cours des prochains mois, des représentants de l’industrie soutiendront que l’étiquetage honnête de leurs produits est trop cher, inefficace et futile. Ils tenteront de convaincre les consommateurs que ce n’est que du zèle du gouvernement. Cependant, rien ne peut changer le fait que leur produit est un agent cancérogène de groupe 1 : une seule consommation par jour augmente le risque de développer au moins sept types de cancer mortel (en anglais seulement).

Les lobbyistes insisteront sur le fait que tout changement en étiquetage prendrait des années à mettre en œuvre et exigerait un processus de consultation laborieux et excessivement onéreux. Nous savons pourtant que l’emballage des produits peut s’opérer rapidement si les entreprises sont suffisamment motivées. Il n’a pas fallu de longues années avant que les produits issus de la réduflation se retrouvent sur les tablettes. En effet, la réduflation a fait apparaître de nouveaux emballages pratiquement du jour au lendemain. Le changement n’est donc pas impossible.

L’industrie soutiendra aussi que l’étiquetage honnête des produits sème la confusion auprès des consommateurs. Ce n’est pas le cas. La consommation du produit augmente le risque de développer un cancer mortel; les consommateurs devraient donc être avisés de ce risque au moyen d’un étiquetage honnête. 

Les partisans du groupe anti-étiquetage accuseront cette mesure d’être rabat-joie ou une insulte à l’intelligence des adultes. C’est faux. Ces mesures n’ont rien de tel. Elles ne sont même pas anti-alcool. Ces mesures sont anti-cancer. Cette maladie nous a privés de la présence d’un trop grand nombre d’êtres chers. Rares sont les familles au Canada qui n’ont pas souffert de la perte d’un proche des suites du cancer.

Les consommateurs ont le droit de connaître les effets secondaires des produits qu’ils consomment. Les produits alcooliques devraient être adéquatement étiquetés au même titre que les cigarettes qui le sont désormais, après de nombreuses années de farouche résistance de la part de l’industrie, une campagne d’opposition qu’elle a grassement financée.

Trois Canadiens sur quatre ignorent que consommer de l’alcool augmente considérablement le risque de développer un cancer mortel de la bouche, de la gorge, des cordes vocales, de l’œsophage, du sein, du foie et du côlon. Beaucoup de gens croient encore en cette idée farfelue que l’alcool aurait plutôt des effets « protecteurs ». L’étiquetage honnête réduira-t-il subitement les taux de cancer mortel? Évidemment pas. Il contribuera néanmoins à sensibiliser et informer les consommateurs sur les risques démontrés pour leur santé et la nature du produit qu’ils ingèrent.

Le Dr Tim Naimi, directeur du Canadian Institute for Substance Use Research de l’Université de Victoria, recommande que des étiquettes imprimées et des codes QR permettent aux consommateurs d’obtenir toute information importante sur la portion consommée et les risques de cancer. Comme l’affirmait le Dr Naimi, il est facile pour quiconque de savoir quelle quantité de calcium se trouve dans une boîte de petits pois, alors que les étiquettes des produits en vente n’indiquent rien sur les substances riches en calories potentiellement accoutumantes et cancérogènes.

Avec le projet de loi S-254, je propose de modifier la Loi sur les aliments et drogues afin d’imposer l’étiquetage honnête pour informer adéquatement les consommateurs. Je vous prie donc de presser les parlementaires à le soutenir. Les sénateurs et les députés auront besoin de votre soutien pour résister à la pression de l’industrie. Il leur faudra du courage, car la pression sera forte et incessante. En unissant nos forces en tant que citoyens canadiens, et en exigeant des comptes du gouvernement et de l’industrie, nous pouvons prendre des mesures audacieuses pour prévenir le cancer et protéger nos proches.

L’honorable Patrick Brazeau est un sénateur québécois et membre de la communauté algonquienne de Kitigan Zibi.

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