« Difficile pour moi de partir » : le sénateur McIntyre évoque sa carrière au Sénat
Avocat accompli et bâtisseur dans sa communauté, le sénateur Paul E. McIntyre fait ses adieux au Sénat après avoir siégé à la Chambre rouge pendant plus de sept ans. Le sénateur McIntyre a commencé à pratiquer le droit avec son frère en 1973 dans le nord-est du Nouveau-Brunswick dans les domaines du droit criminel, civil, familial et immobilier. De plus, il a présidé la commission d’examen du Code criminel du Nouveau-Brunswick pendant 25 ans. Nommé au Sénat en 2012, il a siégé à plusieurs comités, dont ceux des affaires juridiques et constitutionnelles et de la sécurité nationale et de la défense. SenCAplus a demandé au sénateur de passer en revue sa carrière au Sénat avant son départ à la retraite en novembre 2019.
Comment vous êtes-vous senti lorsque vous avez reçu le coup de fil vous informant de votre nomination au Sénat?
C’était un moment rempli d’émotions. Je me souviens de cet appel du premier ministre comme si c’était hier. Je n’avais pas encore rencontré le premier ministre, mais nous avons eu une agréable conversation et il m’a demandé si j’aimerais siéger au Sénat, ce que j’ai accepté, bien entendu. Après avoir raccroché le téléphone, je me rappelle que des larmes me coulaient sur les joues. C’était tout un honneur et un privilège que d’être nommé au Sénat.
Cela m’a beaucoup touché parce que je ne m’y attendais pas du tout. J’ai toujours été engagé au sein de ma communauté; d’ailleurs, je suis le premier sénateur à venir de ma région, le comté de Restigouche, situé dans la partie nord-est du Nouveau-Brunswick, et j’en suis fier.
C’est difficile pour moi de partir. J’adore le Sénat, mais je n’ai pas le choix. C’est ainsi lorsqu’on atteint l’âge du départ obligatoire à la retraite.
Vous avez joué un rôle très actif au sein de votre communauté, chose que vous avez continué de faire tout au long de votre mandat au Sénat. Pourquoi était-ce si important pour vous?
Je me suis toujours impliqué dans le travail communautaire. J’ai bien l’intention de continuer dans cette voie après mon départ du Sénat. Par exemple, avant de devenir sénateur, en 2002, j’ai créé un parc naturel de 60 hectares. C’était la terre de mes ancêtres. Alfred DesRosiers était mon arrière-grand-père et, comme ma mère s’appelait Victoria, je l’ai baptisé le parc Alfred-Victoria-DesRosiers. Le tout a été construit à mes frais, sans aucune forme de financement, de subvention ou d’aide de la part de n’importe quel ordre de gouvernement, que ce soit à l’échelle fédérale, provinciale ou municipale. En 2013, j’en ai fait cadeau à la communauté, c’est‑à‑dire au village de Balmoral, où se trouvent les terres. J’en suis très fier. J’ai toujours été engagé, et je le suis encore, auprès de plusieurs organismes de bienfaisance, que je soutiens financièrement.
Vous avez également la réputation de participer à des marathons. Combien en avez-vous couru?
Lorsque j’ai été nommé au Sénat, j’avais couru 48 marathons. Je compte maintenant 60 marathons à mon actif, y compris ceux de Boston et de New York auxquels j’ai participé à plusieurs reprises, ainsi que plusieurs marathons nationaux et internationaux. Le dernier remonte à janvier 2018, en Floride.
Pour en revenir à votre travail au Sénat, vous avez siégé à un certain nombre de comités au cours des dernières années, dont le Comité sénatorial des affaires juridiques et constitutionnelles. Y a‑t‑il quelque chose dont vous êtes particulièrement fier dans votre travail au sein des comités?
Oui, évidemment, j’en suis très fier et, comme vous l’avez souligné à juste titre, j’ai siégé au Comité sénatorial des affaires juridiques et constitutionnelles. Par exemple, en juin 2017, le comité a déposé un rapport intitulé Justice différée, justice refusée, qui contenait plusieurs recommandations sur le système judiciaire.
À mes débuts comme avocat au Nouveau-Brunswick, je participais activement à des procès devant jury. Un des aspects qui m’ont dérangé dans le cadre de notre étude du rapport concernait les retards dans certains procès criminels. À l’époque où je pratiquais le droit, nous n’avions pas ce problème. Les juges fixaient la date, et c’en était fini. Mais je me suis rendu compte que, depuis une dizaine d’années, les retards ne cessent de s’accumuler, surtout dans les cas d’homicides et d’agressions sexuelles. Rien ne justifie les retards, et cela me trouble profondément quand je vois des gens se tirer d’affaire à cause des retards.
Les victimes sont laissées pour compte; elles sont livrées à elles-mêmes. Dans le rapport, le comité a formulé une série d’excellentes recommandations, surtout celles portant sur les droits des victimes.
J’ai aussi siégé à d’autres comités, notamment le Comité sénatorial de la sécurité nationale et de la défense, le Sous-comité sénatorial des anciens combattants, le Comité sénatorial des langues officielles et le Comité sénatorial spécial sur la modernisation du Sénat. Je dois ajouter que je suis aussi extrêmement fier de tous les rapports que ces comités ont publiés.
Il y a beaucoup de nouveaux sénateurs à la Chambre haute. Quels conseils leur donneriez-vous?
Tout d’abord, le rôle essentiel du Sénat est de représenter et de défendre les droits des minorités; son autre rôle est d’examiner les mesures législatives et d’y apporter des modifications. Ce que je recommanderais aux nouveaux sénateurs, c’est de participer non seulement aux débats dans la Chambre du Sénat en faisant des discours et en posant des questions, mais aussi aux activités des comités parce que c’est là que le gros du travail des sénateurs se fait.
Les membres de mon personnel ont suivi de près toutes mes interventions au Sénat, y compris les questions que j’avais posées au sein des comités. Ils m’ont informé que, durant mon mandat de sept ans à titre de sénateur, j’avais posé des questions, prononcé des discours et effectué des déclarations à plus de 1 700 reprises. Je suis fier de cela parce que j’ai rédigé mes propres discours et préparé mes propres questions, mais je ne saurais passer sous silence l’énorme travail de recherche effectué par mon personnel. Voici donc mon conseil aux nouveaux sénateurs : impliquez-vous, faites-vous entendre, poser des questions et ensuite, faites des suivis. J’aimerais également que le Sénat s’occupe davantage de dossiers comme le blanchiment d’argent et l’évasion fiscale à l’étranger.
Pourquoi un plus grand nombre de Canadiens devraient‑ils s’intéresser aux travaux de la Chambre rouge?
Comme je l’ai dit, le rôle du Sénat consiste, d’une part, à représenter et à défendre les droits des minorités et, d’autre part, à examiner les mesures législatives et à apporter des amendements aux projets de loi. Par exemple, dans le cadre du projet de loi sur l’aide médicale à mourir, le projet de loi C-14, ou de la Loi sur le cannabis, le projet de loi C‑45, tout le monde n’était pas d’accord, mais je crois que le Sénat s’est très bien acquitté de son travail en examinant les mesures législatives et en y apportant les modifications nécessaires. Nous avons un Parlement bicaméral — d’un côté, la Chambre des communes, et de l’autre, le Sénat. Cela dit, le rôle principal du Sénat est d’examiner les mesures législatives et d’y apporter des modifications lorsque cela s’avère nécessaire.
Nous en avons fait de même avec le projet de loi C‑75, Loi modifiant le Code criminel, la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, le projet de loi C‑71, Loi modifiant certaines lois et un règlement relatifs aux armes à feu, le projet de loi C‑48, la Loi sur le moratoire relatif aux pétroliers, puis le projet de loi C‑69, la Loi sur l’évaluation d’impact. Voilà quelques-uns des projets de loi dont je me souviens et auxquels nous avons consacré beaucoup de temps au cours de la dernière année.
Est‑il vrai que, tout au long de votre mandat de sénateur, vous preniez régulièrement le train d’Ottawa pour vous rendre au Nouveau-Brunswick?
La plupart du temps, oui. J’ai pris l’avion quelques fois, mais je dirais que 90 % du temps, j’ai voyagé en train. J’aimais prendre le train, car cela me rappelait le bon vieux temps. Le trajet durait environ 14 heures, mais cela ne me dérangeait absolument pas. J’apportais toujours du travail à faire pendant le trajet. Je ne retournais pas à la maison toutes les fins de semaine, mais je dirais que c’était une fin de semaine sur deux.
Maintenant que vous vous apprêtez à partir, quels sont vos projets de retraite? Aurons-nous droit à d’autres recueils de poésie de votre part?
Je viens de lancer mon premier recueil de poèmes, qui a été publié le 20 juillet dernier dans mon village natal, Charlo, et tout s’est bien passé. En fait, c’est moi qui en assume les frais, puis les gens achètent les livres, et tout l’argent est versé à des organismes de bienfaisance. Par exemple, récemment, dans ma communauté, un homme avait besoin d’un fauteuil roulant électrique; donc, grâce à la vente des livres de poèmes, j’ai pu lui donner un coup de main. Je suis fier de mon premier recueil de poésie, qui s’intitule Survivre aux orages — poèmes, pensées et états d’âme. J’ai déjà commencé à travailler sur un deuxième recueil.
Je continuerai aussi de promouvoir l’exercice physique. Je cours toujours quatre fois par semaine et j’ai hâte de faire du ski de fond en hiver. J’ai toujours eu besoin de défis dans ma vie. En plus de promouvoir l’exercice physique et la poésie, je compte également promouvoir, du mieux que je peux, les arts, la culture, le théâtre, etc. J’ai aussi l’intention de participer à la lutte contre les changements climatiques.
Nous avons de bons sénateurs, et je suis fier de chacun d’eux. Évidemment, ce qui va me manquer, ce n’est pas seulement le Sénat, mais aussi mes collègues des deux côtés de la Chambre haute.
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Avocat accompli et bâtisseur dans sa communauté, le sénateur Paul E. McIntyre fait ses adieux au Sénat après avoir siégé à la Chambre rouge pendant plus de sept ans. Le sénateur McIntyre a commencé à pratiquer le droit avec son frère en 1973 dans le nord-est du Nouveau-Brunswick dans les domaines du droit criminel, civil, familial et immobilier. De plus, il a présidé la commission d’examen du Code criminel du Nouveau-Brunswick pendant 25 ans. Nommé au Sénat en 2012, il a siégé à plusieurs comités, dont ceux des affaires juridiques et constitutionnelles et de la sécurité nationale et de la défense. SenCAplus a demandé au sénateur de passer en revue sa carrière au Sénat avant son départ à la retraite en novembre 2019.
Comment vous êtes-vous senti lorsque vous avez reçu le coup de fil vous informant de votre nomination au Sénat?
C’était un moment rempli d’émotions. Je me souviens de cet appel du premier ministre comme si c’était hier. Je n’avais pas encore rencontré le premier ministre, mais nous avons eu une agréable conversation et il m’a demandé si j’aimerais siéger au Sénat, ce que j’ai accepté, bien entendu. Après avoir raccroché le téléphone, je me rappelle que des larmes me coulaient sur les joues. C’était tout un honneur et un privilège que d’être nommé au Sénat.
Cela m’a beaucoup touché parce que je ne m’y attendais pas du tout. J’ai toujours été engagé au sein de ma communauté; d’ailleurs, je suis le premier sénateur à venir de ma région, le comté de Restigouche, situé dans la partie nord-est du Nouveau-Brunswick, et j’en suis fier.
C’est difficile pour moi de partir. J’adore le Sénat, mais je n’ai pas le choix. C’est ainsi lorsqu’on atteint l’âge du départ obligatoire à la retraite.
Vous avez joué un rôle très actif au sein de votre communauté, chose que vous avez continué de faire tout au long de votre mandat au Sénat. Pourquoi était-ce si important pour vous?
Je me suis toujours impliqué dans le travail communautaire. J’ai bien l’intention de continuer dans cette voie après mon départ du Sénat. Par exemple, avant de devenir sénateur, en 2002, j’ai créé un parc naturel de 60 hectares. C’était la terre de mes ancêtres. Alfred DesRosiers était mon arrière-grand-père et, comme ma mère s’appelait Victoria, je l’ai baptisé le parc Alfred-Victoria-DesRosiers. Le tout a été construit à mes frais, sans aucune forme de financement, de subvention ou d’aide de la part de n’importe quel ordre de gouvernement, que ce soit à l’échelle fédérale, provinciale ou municipale. En 2013, j’en ai fait cadeau à la communauté, c’est‑à‑dire au village de Balmoral, où se trouvent les terres. J’en suis très fier. J’ai toujours été engagé, et je le suis encore, auprès de plusieurs organismes de bienfaisance, que je soutiens financièrement.
Vous avez également la réputation de participer à des marathons. Combien en avez-vous couru?
Lorsque j’ai été nommé au Sénat, j’avais couru 48 marathons. Je compte maintenant 60 marathons à mon actif, y compris ceux de Boston et de New York auxquels j’ai participé à plusieurs reprises, ainsi que plusieurs marathons nationaux et internationaux. Le dernier remonte à janvier 2018, en Floride.
Pour en revenir à votre travail au Sénat, vous avez siégé à un certain nombre de comités au cours des dernières années, dont le Comité sénatorial des affaires juridiques et constitutionnelles. Y a‑t‑il quelque chose dont vous êtes particulièrement fier dans votre travail au sein des comités?
Oui, évidemment, j’en suis très fier et, comme vous l’avez souligné à juste titre, j’ai siégé au Comité sénatorial des affaires juridiques et constitutionnelles. Par exemple, en juin 2017, le comité a déposé un rapport intitulé Justice différée, justice refusée, qui contenait plusieurs recommandations sur le système judiciaire.
À mes débuts comme avocat au Nouveau-Brunswick, je participais activement à des procès devant jury. Un des aspects qui m’ont dérangé dans le cadre de notre étude du rapport concernait les retards dans certains procès criminels. À l’époque où je pratiquais le droit, nous n’avions pas ce problème. Les juges fixaient la date, et c’en était fini. Mais je me suis rendu compte que, depuis une dizaine d’années, les retards ne cessent de s’accumuler, surtout dans les cas d’homicides et d’agressions sexuelles. Rien ne justifie les retards, et cela me trouble profondément quand je vois des gens se tirer d’affaire à cause des retards.
Les victimes sont laissées pour compte; elles sont livrées à elles-mêmes. Dans le rapport, le comité a formulé une série d’excellentes recommandations, surtout celles portant sur les droits des victimes.
J’ai aussi siégé à d’autres comités, notamment le Comité sénatorial de la sécurité nationale et de la défense, le Sous-comité sénatorial des anciens combattants, le Comité sénatorial des langues officielles et le Comité sénatorial spécial sur la modernisation du Sénat. Je dois ajouter que je suis aussi extrêmement fier de tous les rapports que ces comités ont publiés.
Il y a beaucoup de nouveaux sénateurs à la Chambre haute. Quels conseils leur donneriez-vous?
Tout d’abord, le rôle essentiel du Sénat est de représenter et de défendre les droits des minorités; son autre rôle est d’examiner les mesures législatives et d’y apporter des modifications. Ce que je recommanderais aux nouveaux sénateurs, c’est de participer non seulement aux débats dans la Chambre du Sénat en faisant des discours et en posant des questions, mais aussi aux activités des comités parce que c’est là que le gros du travail des sénateurs se fait.
Les membres de mon personnel ont suivi de près toutes mes interventions au Sénat, y compris les questions que j’avais posées au sein des comités. Ils m’ont informé que, durant mon mandat de sept ans à titre de sénateur, j’avais posé des questions, prononcé des discours et effectué des déclarations à plus de 1 700 reprises. Je suis fier de cela parce que j’ai rédigé mes propres discours et préparé mes propres questions, mais je ne saurais passer sous silence l’énorme travail de recherche effectué par mon personnel. Voici donc mon conseil aux nouveaux sénateurs : impliquez-vous, faites-vous entendre, poser des questions et ensuite, faites des suivis. J’aimerais également que le Sénat s’occupe davantage de dossiers comme le blanchiment d’argent et l’évasion fiscale à l’étranger.
Pourquoi un plus grand nombre de Canadiens devraient‑ils s’intéresser aux travaux de la Chambre rouge?
Comme je l’ai dit, le rôle du Sénat consiste, d’une part, à représenter et à défendre les droits des minorités et, d’autre part, à examiner les mesures législatives et à apporter des amendements aux projets de loi. Par exemple, dans le cadre du projet de loi sur l’aide médicale à mourir, le projet de loi C-14, ou de la Loi sur le cannabis, le projet de loi C‑45, tout le monde n’était pas d’accord, mais je crois que le Sénat s’est très bien acquitté de son travail en examinant les mesures législatives et en y apportant les modifications nécessaires. Nous avons un Parlement bicaméral — d’un côté, la Chambre des communes, et de l’autre, le Sénat. Cela dit, le rôle principal du Sénat est d’examiner les mesures législatives et d’y apporter des modifications lorsque cela s’avère nécessaire.
Nous en avons fait de même avec le projet de loi C‑75, Loi modifiant le Code criminel, la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, le projet de loi C‑71, Loi modifiant certaines lois et un règlement relatifs aux armes à feu, le projet de loi C‑48, la Loi sur le moratoire relatif aux pétroliers, puis le projet de loi C‑69, la Loi sur l’évaluation d’impact. Voilà quelques-uns des projets de loi dont je me souviens et auxquels nous avons consacré beaucoup de temps au cours de la dernière année.
Est‑il vrai que, tout au long de votre mandat de sénateur, vous preniez régulièrement le train d’Ottawa pour vous rendre au Nouveau-Brunswick?
La plupart du temps, oui. J’ai pris l’avion quelques fois, mais je dirais que 90 % du temps, j’ai voyagé en train. J’aimais prendre le train, car cela me rappelait le bon vieux temps. Le trajet durait environ 14 heures, mais cela ne me dérangeait absolument pas. J’apportais toujours du travail à faire pendant le trajet. Je ne retournais pas à la maison toutes les fins de semaine, mais je dirais que c’était une fin de semaine sur deux.
Maintenant que vous vous apprêtez à partir, quels sont vos projets de retraite? Aurons-nous droit à d’autres recueils de poésie de votre part?
Je viens de lancer mon premier recueil de poèmes, qui a été publié le 20 juillet dernier dans mon village natal, Charlo, et tout s’est bien passé. En fait, c’est moi qui en assume les frais, puis les gens achètent les livres, et tout l’argent est versé à des organismes de bienfaisance. Par exemple, récemment, dans ma communauté, un homme avait besoin d’un fauteuil roulant électrique; donc, grâce à la vente des livres de poèmes, j’ai pu lui donner un coup de main. Je suis fier de mon premier recueil de poésie, qui s’intitule Survivre aux orages — poèmes, pensées et états d’âme. J’ai déjà commencé à travailler sur un deuxième recueil.
Je continuerai aussi de promouvoir l’exercice physique. Je cours toujours quatre fois par semaine et j’ai hâte de faire du ski de fond en hiver. J’ai toujours eu besoin de défis dans ma vie. En plus de promouvoir l’exercice physique et la poésie, je compte également promouvoir, du mieux que je peux, les arts, la culture, le théâtre, etc. J’ai aussi l’intention de participer à la lutte contre les changements climatiques.
Nous avons de bons sénateurs, et je suis fier de chacun d’eux. Évidemment, ce qui va me manquer, ce n’est pas seulement le Sénat, mais aussi mes collègues des deux côtés de la Chambre haute.