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Le défi de l’Arctique : le Canada est-il à la hauteur?

Le Comité sénatorial permanent des pêches et des océans demande un renforcement de la Garde côtière pour affirmer plus vigoureusement la présence du Canada dans le Nord

Relever le défi de l’Arctique : Rapport sur la Garde côtière canadienne

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

William Rompkey, C.P.

Ethel M. Cochrane

Willie Adams

Joan Cook

James Cowan

Elizabeth Hubley

Janis G. Johnson

Michael L. MacDonald

Fabian Manning

Nancy Greene Raine

Fernand Robichaud, C.P.

Charlie Watt



 
 
 
Ceri Au
Agente des communications
613-944-9145
Sans frais : 1-800-267-7362
auc@sen.parl.gc.ca

Danielle Labonté
Greffière du comité
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Sans frais : 1-800-267-7362
labond@sen.parl.gc.ca

 
 


Ottawa (le 5 mai 2009) – Selon une nouvelle étude du Comité sénatorial permanent des pêches et des océans intitulée Relever le défi de l’Arctique : Rapport sur la Garde côtière canadienne, la souveraineté et la juridiction du Canada dans l’Arctique, déjà contestées, pourraient l’être davantage au cours des prochaines années, et un renforcement de la Garde côtière est nécessaire pour protéger les intérêts de notre pays.

« Le Canada devra renforcer sa Garde côtière au moyen de capacités et de matériels additionnels pour faire face aux demandes futures », a indiqué le sénateur William Rompkey, président du Comité sénatorial. « Il faut réfléchir davantage au rôle futur de la Garde côtière comme premier symbole de la souveraineté du Canada dans l’Arctique. »

Le comité reconnaît que, même si l’Arctique est un élément essentiel de notre identité nationale, il est d'abord et avant tout la patrie des Inuits. Leur présence, ainsi que l'usage et la gestion ininterrompus qu'ils font de ses ressources sont la pierre angulaire de la revendication de souveraineté du Canada. Le rapport demande à la Garde côtière de recruter des Inuits, chaque fois que cela est possible.

Tandis que la glace de mer recule, la région circumpolaire devient de plus en plus accessible au transport maritime commercial, au tourisme et aux activités d’exploitation des ressources, exposant de ce fait le Canada à des problèmes frontaliers maritimes accrus avec ses voisins des régions circumpolaires et aux menaces de pollution marine. Les préoccupations que soulèvent la souveraineté du Canada et sa juridiction sur la navigation dans le Passage du Nord‑Ouest sont un exemple des défis dont le rapport fait état.

L’achat de nouveaux brise-glaces lourds « construits au Canada » capables de naviguer toute l’année dans l’archipel arctique et sur le prolongement du plateau continental est l’une des 14 recommandations faites par le comité. La Garde côtière canadienne fournit des aides à la navigation, intervient en cas de pollution marine, et offre des services de recherche et de sauvetage et divers autres services dans l’Arctique.

« Il est nécessaire d’accroître la capacité de la Garde côtière dans l’Arctique pour protéger les valeurs, l’environnement, la sécurité et les intérêts économiques des Canadiens », a indiqué la sénatrice Ethel Cochrane, vice-présidente du comité sénatorial.

Selon les constatations faites par le comité, le Canada doit assumer un plus grand rôle de leadership en matière de coopération internationale dans l’Arctique. Le rapport propose que ce leadership se manifeste sur les questions concernant les revendications relatives au plateau continental et l’élaboration d’un code commun obligatoire pour les navires qui circulent dans l’Arctique équivalent aux normes nationales canadiennes. Le rapport recommande en outre que tous les navires étrangers qui pénètrent dans nos eaux arctiques soient tenus de signaler leur présence dans le NORDREG, le système de déclaration volontaire du trafic maritime dans l’Arctique canadien.

Une plus grande coordination, au plan local, est également recommandée. Enfin, le comité demande la création d’un comité consultatif sur la stratégie arctique, dirigé par le ministère des Affaires indiennes et du Nord du Canada, qui serait chargé de surveiller l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie efficace intégrée pour le Nord et de donner des conseils en la matière.

Le rapport Relever le défi de l’Arctique : Rapport sur la Garde côtière canadienne repose sur les témoignages entendus par le Comité durant les audiences qu’il a tenues à Ottawa et au Nunavut.

Vous trouverez la liste complète des recommandations du Comité sénatorial permanent des pêches et des océans sur la barre des menus verticale.

Les membres du Comité sénatorial permanent des pêches et des océans sont les honorables sénateurs : William Rompkey, C.P. (Terre‑Neuve‑et‑Labrador) à la présidence du comité; Ethel M. Cochrane (Terre‑Neuve‑et‑Labrador) à la vice‑présidence;  Willie Adams (Nunavut); Joan Cook (Terre‑Neuve‑et‑Labrador); James Cowan (Nouvelle‑Écosse); Elizabeth Hubley (Île‑du‑Prince‑Édouard); Janis G. Johnson (Winnipeg-Interlake – Manitoba); Michael L. MacDonald (Cape BretonNouvelle‑Écosse); Fabian Manning (St. Bride’s – Terre‑Neuve‑et‑Labrador); Nancy Greene Raine (Thompson-Okanagan-Kootenay – Colombie‑Britannique); Fernand Robichaud, C.P. (Nouveau‑Brunswick); Charlie Watt (Inkerman – Québec).

Pour plus de renseignements, prière de consulter le site Web : www.senate-senat.ca/fopo-f.asp

     
  Citations

« Le Canada devra renforcer sa Garde côtière au moyen de capacités et de matériels additionnels pour faire face aux demandes futures », a indiqué le sénateur William Rompkey, président du Comité sénatorial. « Il faut réfléchir davantage au rôle futur de la Garde côtière comme premier symbole de la souveraineté du Canada dans l’Arctique. »

« Il est nécessaire d’accroître la capacité de la Garde côtière dans l’Arctique pour protéger les valeurs, l’environnement, la sécurité et les intérêts économiques des Canadiens », a indiqué la sénatrice Ethel Cochrane, vice-présidente du Comité sénatorial.

 
     


 

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