PÉRIODE DES QUESTIONS — La Société canadienne d'hypothèques et de logement
L'Incitatif à l’achat d’une première propriété
3 mai 2022
Honorables sénateurs, ma question s’adresse au leader du gouvernement au Sénat.
Selon l’Association canadienne de l’immeuble, en mars, le prix moyen d’une maison était de plus de 874 000 $, ce qui représente une hausse de 27 % en seulement une année. Dans la région du Grand Toronto, le coût moyen d’une maison a connu une hausse supplémentaire de 2,7 % en un mois.
À l’heure actuelle, le prix d’achat maximal pour être admissible à l’Incitatif à l’achat d’une première propriété est inférieur au coût moyen d’une maison dans la plupart des régions du pays. Dans son récent budget, le gouvernement néo-démocrate—libéral promet encore d’apporter des modifications à ce programme; c’est la troisième tentative de modifier ce programme en place depuis trois ans.
Monsieur le leader, pourquoi le gouvernement néo-démocrate—libéral maintient-il ce programme inefficace qui n’a jamais eu l’effet escompté?
Je vous remercie de votre question. Je vous remercie également de souligner les difficultés vécues par des Canadiens, en particulier ceux qui veulent acheter une première maison, non seulement à Toronto, où j’ai eu le plaisir de vivre de nombreuses années, mais également partout ailleurs au pays, même dans de petites localités.
Le gouvernement continue de collaborer avec les provinces, les municipalités et le secteur privé pour tenter de s’attaquer à ce problème criant pour les Canadiens. Il élabore des programmes en faisant appel au meilleur jugement possible et à la meilleure information sur les mesures qui seraient utiles. Lorsque l’expérience montre que des ajustements sont nécessaires, il les fait. C’est l’approche prudente et responsable à adopter.
Je ne veux pas m’écarter du sujet, mais l’élaboration des politiques publiques repose en quelque sorte, comme elle le devrait, sur des mises à l’essai et, en cas d’erreurs ou de résultats insatisfaisants, sur des ajustements.
Il ne s’agit pas, madame la sénatrice, de maintenir un programme inefficace. Le gouvernement apporte sa contribution et fait de son mieux pour adapter les programmes à mesure que les circonstances changent, et les circonstances de l’économie canadienne ont certainement changé tout au long de la pandémie et au moment où nous en sortons.
Ainsi, à cet égard, le gouvernement canadien maintiendra ses efforts pour contribuer à aider les Canadiens qui veulent accéder à un marché immobilier difficile et en surchauffe.