DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — La Journée mondiale des sols
8 décembre 2020
Honorables sénateurs, j’ai pris la parole à de nombreuses reprises au Sénat et au Comité de l’agriculture et des forêts au sujet de l’importance de la santé des sols. Aujourd’hui, je voudrais souligner la Journée mondiale des sols des Nations unies qui avait lieu samedi dernier, le 5 décembre. Cette année, le thème de la journée est : « Maintenons les sols vivants, protégeons la biodiversité des sols ». Il nous invite à porter attention à toutes les créatures enfouies dans le sol, des bactéries minuscules aux agiles mille-pattes, sans oublier les gluants vers de terre.
Comme je fais depuis longtemps partie de la communauté agricole de l’Ontario, je connais l’importance de la santé des sols. D’ailleurs, depuis ma nomination au poste de sénateur en 2018, j’ai régulièrement rencontré des intervenants qui s’intéressent à la santé des sols, dont des agriculteurs, des scientifiques et d’autres propriétaires d’entreprises agricoles, notamment des spécialistes comme le grand défenseur de la santé des sols Don Lobb, et des universitaires comme son fils David Lobb et ses collègues de l’Université du Manitoba.
Permettez-moi de vous interrompre, sénateur Black, mais il semble que certains sénateurs qui participent à distance n’ont peut-être pas mis leurs micros en sourdine.
Honorables sénateurs, il semble que ce soit un peu plus compliqué que cela. Nous allons donc suspendre la séance jusqu’à ce que tout soit sous contrôle. Que les sénateurs qui sont contre la suspension veuillent bien dire non.
Honorables sénateurs, nous allons remettre le compte à zéro pour le discours du sénateur R. Black.
Honorables sénateurs, j’ai pris la parole à de nombreuses reprises au Sénat et au Comité de l’agriculture et des forêts au sujet de l’importance de la santé des sols. Aujourd’hui, je voudrais souligner la Journée mondiale des sols des Nations unies qui avait lieu samedi dernier, le 5 décembre. Cette année, le thème de la journée est : « Maintenons les sols vivants, protégeons la biodiversité des sols ». Il nous invite à porter attention à toutes les créatures enfouies dans le sol, des bactéries minuscules aux agiles mille-pattes, sans oublier les gluants vers de terre.
Comme je fais depuis longtemps partie de la communauté agricole de l’Ontario, je connais l’importance de la santé des sols. D’ailleurs, depuis ma nomination au poste de sénateur en 2018, j’ai régulièrement rencontré des intervenants qui s’intéressent à la santé des sols, dont des agriculteurs, des scientifiques et d’autres propriétaires d’entreprises agricoles, notamment des spécialistes comme le grand défenseur de la santé des sols Don Lobb, et des universitaires comme son fils David Lobb et ses collègues de l’Université du Manitoba.
Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’annoncer que j’ai récemment fait part de mon intention de présenter une proposition en vue d’une nouvelle étude de mise à jour sur la santé des sols que mènerait le Comité de l’agriculture et des forêts.
Comme le savent les honorables sénateurs, la dernière étude sénatoriale sur la santé des sols remonte à il y a 36 ans, et au cours des décennies qui se sont écoulées depuis, le paysage agricole a évolué et progressé. Les sols ne constituent pas une ressource renouvelable. En 2016, seulement 7 % des sols au Canada étaient considérés comme étant propices à l’agriculture. Bien que certains agriculteurs aient adopté des pratiques moins dommageables pour les sols, comme la culture sans labour et la rotation des cultures, une proportion inquiétante des sols canadiens est déjà érodée.
J’espère que si le comité choisit d’entreprendre une étude sur la santé des sols la prochaine fois que nous nous réunissons pour discuter des travaux possibles, cette étude fera intervenir des Canadiens de tous les horizons pour examiner la santé des sols sous divers angles, notamment celui de la sécurité alimentaire, de la conservation de l’environnement, du lien entre la qualité de l’air, de l’eau et des sols, et du rôle des sols dans les marchés du carbone et la lutte contre les changements climatiques. L’histoire nous montre que des sols en santé sont essentiels à la stabilité sociale, économique et politique.
Honorables collègues, il nous reste peu de temps pour sauver nos sols. Certains experts parlent de moins de 50 ans. L’avenir du pays et, inévitablement, du monde est intrinsèquement lié à la santé de l’écosystème, qui, elle-même, dépend de la santé des sols.
Même si la Journée mondiale des sols est passée, j’espère que, dès que vous en aurez l’occasion, vous sortirez dehors, vous salirez les mains dans la terre et célébrerez la biodiversité canadienne.
Merci. Meegwetch.