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PÉRIODE DES QUESTIONS — Le ministère de la Famille, des Enfants et du Développement social

Le programme national de garderies

27 avril 2022


Madame la ministre, je vous remercie de comparaître devant la Chambre rouge aujourd’hui.

Comme vous le savez peut-être, je profite de mon rôle de sénateur pour faire valoir les intérêts de l’industrie agricole, des collectivités rurales et des jeunes. À ce chapitre, je tiens à remercier le gouvernement pour le travail qu’il a accompli afin de venir en aide aux jeunes, surtout pendant la pandémie, et je profite également de cette occasion pour féliciter le gouvernement de son programme national de garderies. Il s’agit d’une réforme sociale et économique essentielle pour les familles d’un océan à l’autre.

Cela dit, il est particulièrement difficile de trouver des garderies dans les collectivités rurales, éloignées et nordiques, en raison notamment de la faible densité de population, des distances géographiques importantes et des horaires de travail atypiques de nombreux parents.

En fait, qu’il s’agisse de garderies, de soins de santé, de transport ou d’autres services sociaux, de nombreux services sont difficilement accessibles dans les collectivités rurales. Les disparités entre les populations urbaines et rurales se sont d’ailleurs accentuées. Selon Innovation, Sciences et Développement économique Canada, près de 20 % de notre population vit dans des collectivités rurales, éloignées, autochtones, côtières ou nordiques, et ces collectivités contribuent à raison de 30 % à la production économique du Canada.

Madame la ministre, pourriez-vous nous dire ce que compte faire le gouvernement pour s’assurer que les Canadiens des collectivités rurales, éloignées et nordiques ne soient pas laissés pour compte dans le cadre des efforts entrepris pour offrir des services de garderie abordables et accessibles?

L’honorable Karina Gould, c.p., députée, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social [ + ]

Certainement, sénateur Black. Je vous remercie beaucoup d’avoir soulevé la question parce qu’il s’agit d’un enjeu vraiment important. Il ne peut y avoir de distinction entre les régions urbaines et rurales dans le programme de garderies. Nous devons veiller à ce que des services de garde soient offerts d’un bout à l’autre du Canada.

Voici un exemple très modeste, mais qui m’emballe. Il s’agit d’une nouvelle garderie publique qui doit ouvrir à l’automne à Grayson, en Saskatchewan. Cet établissement a été financé dans le cadre de l’entente conclue avec le gouvernement de la Saskatchewan concernant le plan pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants. Nous travaillons en étroite collaboration avec les provinces et les territoires pour leur permettre de fournir de tels services lorsqu’il n’y en a pas et de collaborer avec des exploitants potentiels pour ouvrir des garderies.

Je donne l’exemple de cette garderie parce qu’elle sera annoncée en ligne et qu’elle servira une collectivité qui n’avait encore jamais eu accès à des services de garde. Pour ce qui est des collectivités éloignées et nordiques, nous avons obtenu que les provinces et les territoires prennent des engagements clairs pour que le programme d’apprentissage et de garderies soit offert partout au Canada. Par ailleurs, des défis particuliers en matière d’infrastructure se posent dans les collectivités éloignées et nordiques. Je m’empresserai donc de puiser dans le fonds d’infrastructure de 625 milliards de dollars alloué dans le dernier budget, et de voir comment nous pouvons nous attaquer à ce problème pour répondre aux besoins.

Les territoires ont particulièrement attiré mon attention sur le coût des infrastructures, et nous allons travailler en étroite collaboration avec ces administrations pour répondre à la demande. Merci d’avoir soulevé la question.

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