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PÉRIODE DES QUESTIONS — Le ministère de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire

Le grain canadien

2 juin 2022


Madame la ministre, récemment, j’ai rencontré des intervenants de l’industrie agricole pour discuter du processus d’examen de la Loi sur les grains du Canada. Ils ont souligné que cet examen est un pas important vers l’avant, un fait que j’ai partagé avec vous dans une lettre au début de mai.

Le rapport Ce que nous avons entendu qui a découlé des consultations du gouvernement souligne aussi qu’il a fallu 50 ans avant d’entamer le processus, puisque la dernière modification en profondeur date de 1971. L’examen est d’autant plus important, vu l’ampleur des changements dans la façon dont les agriculteurs livrent le grain.

Les intervenants ont fait part de leur opinion, selon laquelle le processus d’examen devrait s’écarter du scénario de confrontation où le gouvernement réglemente l’industrie, pour se concentrer plutôt sur les façons de soutenir la chaîne de valeur et de garantir au Canada sa place en tant que superpuissance du secteur mondial du grain, surtout dans le contexte de la guerre en Ukraine, qui a des répercussions sur la sécurité alimentaire partout dans le monde.

Madame la ministre, le gouvernement s’engagera-t-il à soutenir le grain canadien avec des politiques et des pratiques qui garantiront qu’il demeure une marque fiable et qu’il renforce notre position comme fournisseur efficace pour la communauté mondiale?

L’honorable Marie-Claude Bibeau, c.p., députée, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire [ + ]

Merci.

Nous nous engageons absolument à soutenir nos producteurs de grains et à nous assurer que notre grain demeure une marque fiable, car les produits alimentaires canadiens sont connus pour leur durabilité. C’est grâce à l’Agence canadienne d’inspection des aliments que nous avons une si bonne réputation parce que notre système d’inspection est très robuste.

La Commission canadienne des grains participe à la consultation, et je suis étroitement la situation. Il y a des recommandations qui feront très facilement l’unanimité. Certaines des propositions ne sont pas encore à ce stade, et elles pourraient créer deux modèles d’affaires très différents pour la commission.

Il vaut certes la peine de mener une analyse approfondie des différentes voies que nous pourrions emprunter. C’est quelque chose qui me tient vraiment à cœur, et le ministère collabore évidemment avec mon équipe parce que nous voulons déterminer la bonne direction à prendre. Des voies fort différentes s’offrent à nous. Nous devons donc agir avec beaucoup de diligence.

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