Aller au contenu

DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — L’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste

28 septembre 2023


Honorables sénateurs, depuis ma nomination à la Chambre haute, j’ai consacré beaucoup de temps à faire de l’agripromotion pour défendre les intérêts des agriculteurs, des transformateurs et des producteurs d’un océan à l’autre.

Au cours des derniers mois, j’ai discuté avec de nombreux agriculteurs, producteurs et groupes de revendication passionnés de leurs préoccupations au sujet des négociations actuelles sur l’adhésion du Royaume-Uni à l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste. Je partage leurs préoccupations. En adhérant à cet accord, le Royaume-Uni aura un accès sans précédent aux marchés canadiens du bœuf et du porc, alors que les producteurs canadiens ne pourront pas exporter leurs produits de haute qualité vers les marchés britanniques. En tant que pays commerçant, cela procure un avantage indu aux marchés étrangers. Pendant que le Royaume-Uni pratique un certain degré de protectionnisme commercial pour contrôler ses marchés intérieurs, le Canada expose ses précieux systèmes alimentaires à un risque en permettant à des produits étrangers de pénétrer son marché, plaçant ainsi les agriculteurs canadiens en position désavantageuse. Il est crucial que les agriculteurs du Canada se voient offrir les mêmes possibilités pour qu’ils puissent continuer d’exporter leurs produits.

L’Association canadienne des bovins, le Conseil canadien du porc et le Conseil des viandes du Canada se sont élevés contre les conséquences de l’adhésion du Royaume-Uni au partenariat s’il n’y a pas de renégociation, ainsi que contre les faussetés répandues afin de justifier les barrières non tarifaires visant l’accès au marché du Royaume-Uni. Ce qui les inquiète, chers collègues, c’est le refus d’accepter le système canadien d’inspection des viandes, qui est reconnu comme un des meilleurs au monde. Le Royaume-Uni n’accepte pas les systèmes et les mesures de salubrité alimentaire et de santé animale du Canada, et ces barrières non tarifaires limitent l’accès au marché du Royaume-Uni. De plus, les mesures tarifaires ne sont pas réciproques, ce qui fait en sorte que nous avons accordé un accès complet au bœuf et au porc britannique sur le marché canadien sans bénéficier d’un accès identique en retour.

J’exhorte mes collègues et le gouvernement à songer aux conséquences qu’entraîne l’adhésion du Royaume-Uni. Je crois qu’il est grand temps de nous pencher sur les barrières non tarifaires qui limitent le libre accès de nos produits alimentaires de grande qualité sur les marchés mondiaux. Le Canada ne cesse de travailler avec diligence pour nourrir le pays et le reste de la planète, et nous devons continuer de protéger nos précieux systèmes alimentaires.

Merci. Meegwetch.

Haut de page