PÉRIODE DES QUESTIONS — Le ministère du Patrimoine canadien—L'Agence de promotion économique du Canada atlantique
Le soutien aux langues autochtones
11 mai 2022
Bonjour, madame la ministre.
Le projet de loi C-13 fait référence aux langues autochtones. Il y est précisé que cette loi n’a pas pour effet de porter atteinte aux droits, découlant de la loi ou de la coutume, des langues autochtones. Nous entendons souvent parler des langues fondatrices, du principe binaire des deux langues officielles du Canada. Je défends la préservation de l’anglais et du français.
Je suis une fière Franco-Ontarienne.
Néanmoins, je pense aussi que nous devrions accorder plus d’importance, de ressources et de protection aux langues autochtones.
Quel rôle devrait jouer votre bureau dans la réappropriation, la revitalisation et le renforcement des langues autochtones?
Encore une fois, merci pour cette question très importante.
C’est une question importante qui me tient particulièrement à cœur. Dans ce texte de loi sur les langues officielles, le projet de loi C-13, il est clairement indiqué à deux ou trois reprises qu’il ne faut pas nuire d’une quelconque façon aux langues autochtones.
Nous reconnaissons qu’il existe 70 langues autochtones au Canada. À titre de ministre des Langues officielles, je tiens à dire que nous ne voulons absolument pas empêcher le développement des langues autochtones. En 2019, un projet de loi sur les langues officielles visant à promouvoir et à protéger les 70 langues officielles au Canada a reçu la sanction royale. De plus, notre gouvernement s’est assuré de prévoir des fonds pour que l’enseignement de ces langues officielles se poursuive.
Il est important de reconnaître que la langue fait partie de notre identité et de notre culture. C’est pour cette raison que la Loi sur les langues autochtones, adoptée en 2019, était si essentielle.
Pour ma part, en tant que ministre des Langues officielles, j’avais hâte de discuter avec le commissaire aux langues autochtones, M. Ignace. Nous avons parlé du travail que nous pourrions faire en collaboration. On m’a également mentionné que, pendant la mise en place du Bureau du commissaire aux langues autochtones, la collaboration du commissaire aux langues officielles serait très appréciée.