DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — La Journée mondiale des océans
14 juin 2019
Honorables sénateurs, j’interviens aujourd’hui pour souligner la Journée mondiale des océans, qui a lieu chaque année le 8 juin.
Samedi dernier, j’ai célébré une magnifique Journée mondiale des océans en la passant à tenir la menotte de Violetta, ma petite-fille de 2 ans.
En matinée, nous avons toutes les deux passé des moments inoubliables à nous émerveiller devant une étoile de mer qui gigotait entre ses doigts, puis nous nous sommes extasiées devant un rare homard bleu. Nous nous sommes ensuite instruites autour des tables où on présentait des solutions de rechange au plastique, tout cela à l’occasion d’une journée portes ouvertes à l’Université St. Francis Xavier dans le cadre de la Journée mondiale des océans.
En après-midi, Violetta et moi avons poursuivi nos activités de la journée en marchant pieds nus dans le sable à la plage Mahoney, puis nous avons trempé nos orteils dans les eaux cristallines de la baie St. Georges tout en admirant les oiseaux de mer qui virevoltaient au-dessus de nos têtes.
Quelle chance nous avons eue de pouvoir célébrer de cette façon!
La Journée mondiale des océans a été officiellement reconnue par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2008, mais le concept avait été proposé à l’origine par le Centre international d’exploitation des océans du Canada et l’Institut international de l’océan du Canada, à l’occasion du Sommet de la Terre, en 1992.
Les océans recouvrent 70 p. 100 de notre planète et en sont les poumons, car ils fournissent 70 p. 100 de l’oxygène que nous respirons. Ils constituent une importante source de nourriture et de médicaments, et sont absolument essentiels pour la biosphère.
En Nouvelle-Écosse, nous chérissons l’océan, source de homard, d’activité économique, de santé, d’activités récréatives, de bien-être et d’inspiration culturelle.
Aussi bucolique que fût notre samedi en cette Journée mondiale des océans, il n’en demeure pas moins qu’une ombre plane au‑dessus de nos belles côtes.
Tenant compte des avertissements et des preuves de la hausse du niveau des océans et du réchauffement des mers, Halifax s’est jointe à Vancouver plus tôt cette année en devenant la deuxième ville canadienne à déclarer un état d’urgence climatique.
On constate une accélération de l’érosion des berges et une augmentation des inondations à proximité des collectivités mi’kmaq qui longent le lac Bras d’Or, la mer intérieure du Cap-Breton.
Tout comme les conseillers de la Ville d’Halifax, les élèves et étudiants de la province, d’Amherst à Lunenburg, se joindront à leurs camarades du Canada et de 150 autres pays et participeront chaque semaine aux marches organisées dans le cadre du mouvement Vendredis pour l’avenir. Ce mouvement a été inspiré par la jeune Suédoise Greta Thunberg, qui s’est fait remarquer pour avoir dit aux chefs d’État et de gouvernement réunis à Davos pour le Forum économique mondial, plus tôt cette année, que « notre maison brûle ». Sur la pancarte d’une des grévistes étudiantes, Katie Hutten, d’Halifax, on pouvait lire : « Il n’y a pas pire danger pour la planète que de croire que quelqu’un d’autre va la sauver. »
Chers collègues, écoutons les jeunes avant qu’il soit trop tard. Nos magnifiques océans regorgent de ressources. Ils sont une richesse naturelle essentielle d’une immense valeur. À quelques jours de la pause estivale, je vous invite tous à venir faire un tour en Nouvelle-Écosse, le « paradis maritime du Canada »; vous pourrez en profiter pour vous tremper le gros orteil dans nos eaux limpides. Je vous remercie, welalioq.