PÉRIODE DES QUESTIONS — Le ministère des Anciens Combattants
La transition à la vie civile
23 octobre 2025
Bienvenue, madame la ministre.
Madame la ministre, le 2 janvier 2017, tout près de chez moi, Lionel Desmond, un ancien combattant de la guerre en Afghanistan, a abattu son épouse Shanna, leur fille de 10 ans Aaliyah et sa mère Brenda, à Upper Big Tracadie. Il s’est ensuite enlevé la vie.
Comme vous le savez, ces tragédies ont conduit à l’enquête sur la mort des membres de la famille Desmond, dont le rapport a été publié en 2024 et qui contient des recommandations à l’intention des gouvernements de la Nouvelle-Écosse et du Canada.
On nous dit qu’un examen interne des dossiers réalisé par le ministère des Anciens Combattants a entraîné des changements dans la gestion des cas et les services de transition en coopération avec les Forces armées canadiennes, en plus de faire en sorte que le personnel de première ligne soit équipé pour faire face à la violence familiale et ait reçu une formation qui tient compte des traumatismes.
Madame la ministre, pourriez-vous nous informer des progrès réalisés dans la mise en œuvre de ces changements? Les anciens combattants se voient-ils attribuer des travailleurs sociaux et reçoivent-ils les soins et les services dont ils ont besoin lorsqu’ils quittent les Forces armées canadiennes?
Tout d’abord, permettez-moi de reconnaître la tragédie qui s’est produite et son impact qui perdure sur la famille et la collectivité.
Vous avez parlé de l’approche des soins tenant compte des traumatismes. Par exemple, l’équipe du ministère des Anciens Combattants, les membres du Comité permanent des anciens combattants de la Chambre des communes et moi-même recevons tous une formation sur les soins tenant compte des traumatismes, car nous sommes en contact avec des anciens combattants, des membres de leur famille et des personnes qui leur sont proches.
Des progrès sont réalisés pour assurer l’intégration de la formation, et nous continuons dans cette voie.
J’espère avoir un peu plus de détails sur ces recommandations, mais merci de votre réponse.
Anciens Combattants Canada est la principale entité fédérale de coordination dans ce dossier, celui de l’enquête, et notre membre du groupe de travail du gouvernement de la Nouvelle-Écosse. Plus tôt cette année, les travailleurs sociaux et les professionnels de la santé de première ligne qui ont témoigné lors de l’enquête sur la mort des membres de la famille Desmond ont déclaré qu’il y avait un manque de transparence quant à l’endroit et à la manière dont le travail était effectué pour donner suite aux recommandations de l’enquête.
Comment collaborez-vous avec la province pour vous assurer que ces recommandations sont mises en œuvre en temps opportun, notamment en ce qui concerne l’accessibilité des services pour les Néo-Écossais d’origine africaine?
Nous continuons de soutenir les anciens combattants et de veiller à ce qu’ils aient accès à des soins. En ce qui concerne l’aide en santé mentale, nous avons notamment fait en sorte qu’un ancien combattant puisse être couvert pendant une période allant jusqu’à deux ans en attendant le traitement des documents du dossier d’invalidité. Nous veillons à ce que l’accès à des services de soutien en santé mentale soit immédiat et sans obstacle. Cela fait partie des mesures en place qui nous permettent d’offrir ces soins immédiatement.
Pour ce qui est de fournir plus de précisions sur les mesures, je serai ravie de faire un suivi à une autre occasion.