PÉRIODE DES QUESTIONS — Les finances
La fraude bancaire
25 juin 2025
Sénateur Gold, un article récent de la CBC a rapporté l’histoire d’une veuve qui a vu la pension de son défunt mari versée par erreur dans le compte d’une autre personne. Sa banque, la CIBC, a initialement déclaré qu’elle ne pouvait récupérer que 3 200 $. Ce n’est que lorsque la CBC a mené une enquête sur cette affaire que la banque a remboursé l’intégralité de la somme due, mais cette dernière a tout de même soutenu qu’elle avait suivi la procédure normale.
Cette affaire montre que les grandes banques canadiennes n’en font toujours pas assez pour protéger leurs clients contre les erreurs de paiement et la fraude. Entretemps, les Canadiens continuent de payer des frais bancaires qui comptent parmi les plus élevés au monde.
Sénateur Gold, je vous ai posé cette question lors de la dernière législature et je vous la pose à nouveau aujourd’hui : quand les banques seront-elles tenues de respecter des normes strictes en matière de reddition de comptes pour protéger les Canadiens contre la fraude? Actuellement, rien ne les incite à investir dans la protection contre la fraude d’une manière qui correspond aux risques croissants. Le ministre des Finances s’engagera-t-il à emboîter le pas à d’autres États comme le Royaume-Uni, où ce sont les banques, et non les clients, qui sont responsables des fraudes bancaires...
Je vous remercie de votre question, monsieur le sénateur, et d’avoir souligné les risques que représentent la fraude pour les Canadiens et les clients, ainsi que les torts qu’ils peuvent subir à cause d’elle. Je ne manquerai pas de porter vos préoccupations et vos suggestions à l’attention du ministre dès que possible. Si je ne le fais pas, mon bureau s’en chargera. Merci.