PÉRIODE DES QUESTIONS — Les finances
Les petites et moyennes entreprises
2 octobre 2020
Ma question s’adresse au représentant du gouvernement au Sénat et je la pose au nom du sénateur Mockler.
Nous savons tous que la COVID-19 altère le paysage de nos familles et de nos PME. Les défis sont monumentaux et créent une grande incertitude. En 2017, l’industrie des gîtes et des pourvoiries de chasse et pêche a contribué au PIB du Canada à hauteur de près de 2,7 milliards de dollars, en plus de fournir 37 000 emplois au pays. Au Nouveau-Brunswick, on estime qu’en 2015, la contribution de cette industrie qui emploie des milliers de Néo-Brunswickois s’élevait à quelque 145 millions de dollars. À lui seul, le saumon de l’Atlantique de la belle rivière Miramichi représente une contribution au PIB supérieure à 20 millions de dollars, en plus de fournir un emploi à plus de 600 équivalents temps plein. La situation est sensiblement la même pour la rivière Restigouche.
Le leader du gouvernement au Sénat pourrait-il dire aux milliers de pourvoyeurs et de guides du Nouveau-Brunswick et de l’ensemble du Canada qui craignent une fermeture ou la faillite, de quels programmes ils peuvent se prévaloir aux termes du projet de loi C-4 pour sauver le gagne-pain de leur famille?
Je vous remercie. Sénateur Mockler, je ne sais pas si vous suivez actuellement nos délibérations, mais je vous remercie pour la question. Votre engagement à défendre les intérêts des habitants de votre province n’est plus à prouver, et il est autant apprécié par les Néo-Brunswickois que par tous les sénateurs ici présents.
Les difficultés éprouvées par le secteur des pourvoiries au Canada en général, et au Nouveau-Brunswick en particulier, ne devraient surprendre personne dans cette enceinte. En effet, ce secteur dépend en partie du tourisme, ainsi que des déplacements interprovinciaux. Les gens prennent d’assaut le Nouveau-Brunswick en raison des magnifiques occasions de pêche et de chasse qu’il offre.
Le gouvernement a annoncé une série de mesures pour venir en aide aux petites et moyennes entreprises, beaucoup d’entre elles ayant déjà été présentées ici. Je ne sais pas quel programme spécifique sera disponible, ou à l’étude, pour aider de manière plus ciblée le secteur décrit par le sénateur Mockler et auquel votre question fait allusion, mais je vais aborder cet enjeu avec le ministre LeBlanc. Monsieur LeBlanc assume d’importantes responsabilités régionales, comme tous les sénateurs le savent. Je vous remercie de votre question.