Aller au contenu

PÉRIODE DES QUESTIONS — L'immigration, les réfugiés et la citoyenneté

Les demandes de parrainage

27 octobre 2020


L’honorable Mobina S. B. Jaffer [ - ]

Honorables sénateurs, ma question s’adresse aussi au leader du Sénat.

Monsieur le leader, je vous ai déjà posé cette question, et je la répète aujourd’hui. Elle porte sur les demandes de conjoint, les demandes de réunification familiale et les demandes d’immigration.

Monsieur le leader, je vous avais déjà posé cette question parce que bon nombre d’habitants de la Colombie-Britannique ont communiqué avec moi. Ils attendent que leurs demandes soient traitées, et les délais d’attente peuvent s’élever jusqu’à trois ans. Je comprends que nous sommes en pandémie de COVID, mais le traitement de ces demandes stagne.

Récemment, des habitants de la province ont de nouveau communiqué avec moi pour m’informer qu’ils souffrent d’angoisse et de terribles problèmes sur le plan de la santé mentale. Je veux vous faire part de ce qu’un enfant de 4 ans m’a dit l’autre jour :

Pourquoi ne puis-je pas voir mon père? Pourquoi ne puis-je pas jouer avec lui? Pourquoi ne puis-je pas être avec lui quand je dois rester toute la journée à la maison parce que la COVID m’empêche d’aller jouer dehors?

Monsieur le leader, que se passe-t-il avec le traitement des demandes?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat)

Je vous remercie, sénatrice, de votre question et de vos efforts soutenus au nom de ceux qui souhaitent venir s’établir au Canada.

L’histoire que vous racontez et les milliers d’autres dont on pourrait parler sont déchirantes à bien des égards. La réalité, c’est que le contexte actuel découlant de la pandémie n’a pas seulement touché les entreprises au Canada et les déplacements dans le monde, mais aussi nos processus de traitement des demandes.

Il y a deux aspects à cette question. Les restrictions à l’échelle locale ont entraîné la fermeture d’un grand nombre de centres de réception des demandes de visa dans le monde. C’est une partie du problème. Les centres de traitement du ministère, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, sont demeurés ouverts. Ils continuent d’essayer d’augmenter leur capacité.

Pour y arriver, ils ont accordé la priorité à certaines demandes : les demandes des Canadiens et des résidents permanents qui reviennent au Canada et celles des personnes qui fournissent ou soutiennent des services essentiels. Ils en traitent le plus grand nombre possible. Le processus se fait de plus en plus de façon virtuelle, pour des raisons de sécurité, évidemment. Les fonctionnaires ont accès à plus de ressources pour travailler à distance. Ils ont multiplié les efforts pour numériser les dossiers et simplifier leurs politiques et processus. Certains centres ont recommencé à offrir des services en personne dans le respect des directives de la santé publique.

Même si c’est une maigre consolation pour les personnes qui attendent toujours, le gouvernement fait ce qu’il peut pour rétablir les délais de traitement à des niveaux plus normaux.

Haut de page