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PÉRIODE DES QUESTIONS — La défense nationale

Les allégations à l'endroit du général Vance

6 mai 2021


L’honorable Jean-Guy Dagenais [ + ]

Ma question s’adresse au leader du gouvernement au Sénat.

Le ministre de la Défense du Canada, Harjit Sajjan, avait déjà sur son bureau, lorsqu’il a été nommé, le rapport de l’ex-juge Deschamps qui proposait une série de mesures pour mettre fin au harcèlement dans les forces armées. Le ministre occupe ce poste depuis maintenant six ans, et force est de constater qu’il n’a absolument rien fait. Pire, il participe actuellement, avec d’autres membres de l’entourage du premier ministre Trudeau, à une espèce de conspiration pour camoufler des informations sur le comportement du général Vance. Le ministre Sajjan ne mérite plus la confiance des membres des forces armées; il ne mérite plus la confiance des Canadiens et surtout, il ne mérite pas la mienne. Pourtant, il continue de bénéficier de la protection du premier ministre pour des raisons qui semblent mystérieuses aux yeux de plusieurs observateurs.

Monsieur le leader, pourriez-vous nous dire si votre premier ministre a l’intention, comme dans le cas de l’organisme UNIS l’été dernier, de mettre fin aux travaux de la Chambre prochainement, pour éviter que les Canadiens apprennent la vérité sur ce qu’il savait vraiment au sujet du général Vance? J’oserais même demander ceci, en m’inspirant de ce qu’a déjà dit l’ex-président des États-Unis, Donald Trump : est-ce que l’hypocrisie va devenir sa marque de commerce?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat)

Je n’ai aucune idée pour ce qui est de l’intention du gouvernement. Pour répondre à votre question, les semaines pendant lesquelles nous siégeons, ici et à l’autre endroit, sont prévues au calendrier; au-delà de cela, je ne peux pas en dire plus.

Chers collègues, en fait, il est faux d’affirmer que rien n’a été fait depuis l’arrivée en poste du ministre Sajjan. On a mis en place plusieurs éléments, y compris le Centre d’intervention sur l’inconduite sexuelle pour offrir de l’aide et du soutien et pour conseiller les victimes d’inconduites sexuelles.

Il est vrai, et tout le monde le déplore, qu’il reste beaucoup à faire. C’est pourquoi le gouvernement est prêt à prendre les mesures nécessaires pour continuer le travail, et, ultimement, pour créer un environnement dans lequel les femmes et les hommes de nos forces militaires pourront travailler en sécurité.

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