PÉRIODE DES QUESTIONS — La justice
La Loi réglementant certaines drogues et autres substances
31 octobre 2024
Monsieur le leader, votre gouvernement néo-démocrate—libéral a donné son aval pour qu’un centre situé à côté d’une école pour jeunes enfants à Montréal devienne un centre de consommation de drogues dures soi-disant sécuritaire. D’après le service de police de Montréal, la criminalité autour de ce centre a augmenté de 800 % depuis son ouverture en avril. De même, les appels au 911 concernant les agressions et les bagarres dans un rayon de 100 mètres du centre ont augmenté de pas moins de 1 800 %, monsieur le leader.
Mercredi, un groupe de citoyens a déclaré à La Presse : « Concentrer le crime à proximité d’une école primaire est non seulement incompréhensible, mais inacceptable. »
Que répondez-vous, monsieur le leader — pas à moi, mais aux familles du quartier? Êtes-vous d’accord avec eux?
Les mères, les pères et les enfants.
Ce que vous rapportez est très préoccupant. Encore une fois, votre question ne porte pas vraiment sur la position de l’actuel gouvernement et celle des gouvernements provinciaux concernant les avantages de ce genre de centres, et je ne ferai pas d’autres commentaires.
Je ne manquerai pas d’examiner cette question et d’en parler au ministre, car je ne connais pas les détails ni les particularités du quartier ou de l’école dont vous parlez.
Monsieur le leader, quand je parle de ces familles montréalaises, je ne lance pas des arguments creux et des slogans, comme vous nous reprochez souvent de le faire. Ces familles s’inquiètent parce que leurs enfants sont témoins de violence, de surdoses et d’actes indécents. Elles veulent que cessent la criminalité et le chaos qui règnent près de leur école primaire. La Loi réglementant certaines drogues et autres substances permet au gouvernement d’agir, monsieur le leader. Allez-vous le faire?
Sénateur Plett, je n’ai jamais dit ni même insinué que votre question était vide de sens. J’ai simplement dit que les problèmes dont vous faites état sont préoccupants. Je n’en connais pas les détails, mais j’en glisserai un mot au ministre concerné à la première occasion.