PÉRIODE DES QUESTIONS — Les affaires étrangères et le commerce international
La Chine--Les exportations de canola--La représentation canadienne
15 mai 2019
Monsieur Harder, en mars 2016, lors de la visite annuelle de l’Association législative Canada-Chine en Chine, nous avons soulevé la question du canola et négocié le report de l’application de nouvelles règles concernant les impuretés dans le canola. Plus tard, lors de la visite officielle de Justin Trudeau en Chine, il a prôné avec insistance une entente sur la réglementation des matières étrangères valide jusqu’à 2019, ce qui donnait trois ans pour trouver une solution scientifique au problème des impuretés.
Qu’a fait le gouvernement au cours des trois dernières années pour régler cette question? Qu’a révélé l’étude? L’inaction du gouvernement dans ce dossier laisse peu de temps pour trouver une solution. Pendant que le premier ministre Trudeau se traîne les pieds, nos agriculteurs et notre économie sont durement touchés.
Je remercie l’honorable sénateur de sa question. Vous avez été nombreux à poser des questions là-dessus, que ce soit à moi ou aux ministres qui sont venus nous rencontrer.
Je répète que le gouvernement du Canada prend très au sérieux les difficultés qui frappent actuellement le marché du canola ainsi que les producteurs et les exportateurs d’ici. Voilà pourquoi il continue de faire des pressions au plus haut niveau pour trouver une solution scientifique à la situation. En plus de collaborer de très près avec les exportateurs du pays, il a aussi créé divers mécanismes pour venir en aide aux agriculteurs.
Ce dossier n’est pas passé sous le radar. Je suis convaincu que le sénateur sera le premier à admettre que les relations bilatérales entre nos deux pays traversent une période de turbulence. Voilà pourquoi le gouvernement tient à demeurer vigilant et prendra au sérieux tout nouveau pépin qui pourrait survenir.
Puis-je vous demander de vous renseigner afin que l’on sache ce qui s’est passé depuis trois ans? Il y a maintenant près de quatre mois que M. McCallum a été évincé. Le gouvernement va-t-il enfin nommer un nouvel ambassadeur en Chine?
Encore une fois, je remercie l’honorable sénateur de sa question. Je tiens à l’assurer, comme je l’ai fait chaque fois qu’une question semblable a été posée, de l’appui sans réserve du gouvernement pour le chargé d’affaires intérimaire. Il possède non seulement une solide expérience et de bonnes compétences diplomatiques, mais il est bien placé pour promouvoir les intérêts du Canada en Chine.
En ce qui concerne une nomination permanente, le gouvernement étudie le dossier et fera une annonce en temps et lieu.
En ce qui a trait au préambule de la question, je répète que, depuis son arrivée au pouvoir, le gouvernement a constamment cherché à renforcer la relation économique bilatérale entre nos deux pays. Nous nous sommes heurtés à des obstacles, dont le problème du canola, auquel nous avons réagi au plus haut niveau en offrant une aide directe au secteur et aux agriculteurs. Il s’agit d’une situation difficile que toutes les parties ont intérêt à régler afin de ne pas nuire aux autres aspects de la relation bilatérale qui ont été mis à l’épreuve.