PÉRIODE DES QUESTIONS — Les finances
Le coût de la vie
28 novembre 2024
Monsieur le leader, nous savons qu’à l’autre endroit, les députés libéraux aiment prétendre qu’ils sont autochtones ou qu’ils sont noirs, et nous découvrons maintenant qu’ils aiment également inventer de nouveaux mots. Lundi, la ministre des Finances a présenté aux Canadiens un nouveau terme : « vibecession ». L’année dernière, ils ont inventé le terme « rapporteur sur l’ingérence étrangère », et cette année, ils ont inventé un nouveau mot pour expliquer leur incompétence totale.
Apparemment, ce nouveau mot, « vibecession », éclaire les Canadiens qui ne se rendent pas compte à quel point l’économie va bien. Toutes les personnes qui n’ont pas les moyens de se nourrir, de se loger ou de faire le plein pour se rendre au travail sont tout simplement moroses.
Monsieur le leader, votre gouvernement croit-il vraiment que les Canadiens qui font la queue devant les banques alimentaires n’ont pas besoin d’aide, qu’ils s’imaginent simplement qu’ils ont faim, et que tout cela est dans leur tête? N’est-ce pas un peu insultant, monsieur le leader?
Le gouvernement ne croit pas que les gens qui ont faim ou qui font la queue devant les banques alimentaires n’ont pas vraiment besoin de l’aide qu’ils demandent, et il ne considère pas non plus le coût élevé du logement ou de la nourriture comme des problèmes imaginaires, au contraire.
C’est pourquoi le gouvernement a pris des mesures concrètes afin d’aider les Canadiens dans ses champs de compétence et au-delà, en utilisant son pouvoir de dépenser pour fournir, d’une manière généreuse — mais financièrement responsable — du soutien dans tous ces domaines.
Je n’essaierai d’interpréter pour vous ce que la ministre essayait de dire, sauf pour mentionner qu’il y a une différence entre les réalités vécues par les Canadiens dans leur vie quotidienne et les mesures macroéconomiques réelles qui montrent qu’en fait, la situation du Canada s’est améliorée à l’échelle macroéconomique.
Monsieur le leader, la semaine dernière, le premier ministre a prononcé les paroles de sagesse suivantes : « Laissons les banquiers s’occuper de l’économie. » Je pense qu’il devrait engager le sénateur Loffreda. Lui s’occuperait peut-être de l’économie.
Il ferait un meilleur travail.
Quelqu’un a-t-il été surpris par ce que le premier ministre a dit, monsieur le leader? Personne ne croit qu’il se soucie de l’économie. N’est-ce pas la raison pour laquelle il faut tenir des élections sous le thème de la taxe sur le carbone : pour que quelqu’un se soucie de la taxe sur le carbone et équilibre le budget?
Je suis désolé, mais je vais faire abstraction du fait que vos questions ciblent directement une personne, qui, en l’occurrence, n’est pas moi.
Monsieur le sénateur, comme je viens d’essayer de le dire dans ma réponse, le fait est que le gouvernement a géré l’économie de manière responsable, comme le montrent les chiffres, ce qui est une question distincte du fait que, malheureusement, les Canadiens continuent d’avoir besoin de l’aide des gouvernements fédéral et provinciaux en cette période difficile.