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PÉRIODE DES QUESTIONS — Les finances

Le coût de la vie

12 décembre 2023


L’honorable Yonah Martin (leader adjointe de l’opposition)

Monsieur le leader du gouvernement, lundi, un rapport national sur les loyers au Canada a indiqué que même en colocation, le coût des loyers est inabordable. En Colombie-Britannique, en Alberta, en Ontario et au Québec, le coût moyen d’un loyer avec un colocataire a augmenté de plus de 16 % en seulement un an, pour atteindre le montant record de 960 $. En ce qui concerne ma province, le rapport indique ce qui suit :

Les loyers moyens demandés pour les logements partagés ont augmenté de 13 % par an et sont demeurés les plus élevés en Colombie-Britannique, soit de 1 121 $, le loyer moyen pour les logements partagés étant de 1 442 $ à Vancouver.

Monsieur le leader, c’est près de 400 $ de plus que ce que coûtait en moyenne le loyer d’un appartement comportant une chambre à coucher à Vancouver en 2015, avant que le gouvernement Trudeau n’arrive au pouvoir.

Le gouvernement est-il prêt à assumer sa part de responsabilité pour ce qui est du coût inabordable des loyers au Canada?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) [ - ]

La responsabilité du gouvernement est d’aider les Canadiens à faire face à l’augmentation du coût de la vie, y compris pour le logement. À cet égard, le gouvernement prend des mesures sans précédent pour faire baisser le coût des loyers en accélérant la construction d’un nombre accru d’appartements et en libérant des immeubles de placement pour que des Canadiens puissent y vivre.

Rien que cet automne, le gouvernement a pris des mesures qui permettront d’offrir plus de 600 000 nouveaux logements locatifs, dont des dizaines de milliers de logements abordables aux quatre coins du pays. Comme je l’ai déjà dit à maintes reprises — et cela devrait, je pense, plaire à un parti qui est reconnaissant, comme il se doit, des contributions que le secteur privé peut apporter —, le gouvernement travaille en partenariat avec le secteur privé et avec tous les ordres de gouvernement afin que chacun contribue selon son champ de compétence pour aider les Canadiens à surmonter cette crise du logement.

Voilà justement le problème, monsieur le leader. Je vous ai déjà parlé du problème de la dette gigantesque entre le nombre de logements que le gouvernement dit vouloir fournir et la quantité que la SCHL dit qu’il nous faut pour rétablir l’abordabilité. La semaine dernière, la présidente de la SCHL a déclaré au Comité des finances nationales du Sénat qu’il n’existait toujours pas de plan global pour combler cet écart. Ce plan est toujours en cours d’élaboration.

Monsieur le leader, pourquoi le gouvernement continue-t-il à être si lent dans la gestion de la crise du logement?

Le sénateur Gold [ - ]

Le gouvernement prend des mesures appropriées et responsables. Il ne va pas simplement imposer une approche et s’ingérer dans les affaires du secteur privé et des provinces. Il travaille en partenariat. Il apporte sa contribution et continuera de le faire.

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