PÉRIODE DES QUESTIONS — Les services aux Autochtones
La crise des opioïdes
1 octobre 2024
Monsieur le leader, il y a deux semaines, un conseil tribal représentant 14 Premières Nations de l’île de Vancouver a déclaré l’état d’urgence en raison de la crise actuelle des opioïdes. Le conseil tribal a souligné que les membres des Premières Nations représentent moins de 4 % de la population de la Colombie-Britannique, mais près de 20 % des décès causés par des drogues toxiques dans la province.
Judith Sayers, présidente du conseil tribal, a déclaré ce qui suit à Global News : « La Colombie-Britannique a déclaré l’état d’urgence à ce sujet il y a huit ans [...] Qu’est-ce qui a changé? »
Monsieur le leader, inonder les collectivités de la Colombie-Britannique d’opioïdes dangereux n’a rien fait pour réduire le nombre de décès par surdose. Le gouvernement néo-démocrate—libéral mettra-t-il un terme à son expérience d’approvisionnement soi-disant sûr?
Je vous remercie d’avoir posé cette question et souligné la tragédie liée à la toxicomanie qui frappe les collectivités dont vous avez parlé et beaucoup trop de collectivités et de gens. Aujourd’hui, lors de la cérémonie de lever du drapeau des survivants, nous avons également entendu parler de l’incidence de la toxicomanie sur des générations de survivants des pensionnats autochtones.
Cependant, avec tout le respect que je vous dois, le problème ne vient pas du programme des centres d’injection supervisée, qui a été lancé en Colombie-Britannique ou dans d’autres provinces afin de fournir un lieu plus sûr et réglementé pour consommer des drogues. Bien franchement, le problème est beaucoup plus vaste et beaucoup plus complexe, mais il doit être résolu.
Monsieur le leader, ces 14 Premières Nations de l’île de Vancouver ont déclaré l’état d’urgence en raison des drogues toxiques le 19 septembre. Quelles mesures précises le gouvernement libéral—néo-démocrate a-t-il prises depuis pour offrir à ces communautés de la Colombie-Britannique des services utiles et adaptés à leur culture en cette période difficile?
Encore une fois, je ne veux nullement minimiser la gravité de la situation d’urgence. Le gouvernement du Canada collabore avec le gouvernement provincial, les Premières Nations, les Inuits et les Métis, comme il se doit de le faire, pour régler les problèmes que nous avons indéniablement, collectivement, le devoir de régler.