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DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — La Semaine d'actions contre le racisme et pour l'égalité des chances

23 mars 2022


L’honorable Marie-Françoise Mégie

Honorables sénatrices et sénateurs, le 21 mars, nous avons célébré la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, qui a été proclamée en 1966 par les Nations unies. Un organisme du Québec, le Centre international de documentation et d’information haïtienne, caribéenne et afro-canadienne (CIDIHCA), a tenu à souligner cette journée en organisant la Semaine d’actions contre le racisme et pour l’égalité des chances. C’était la 23e édition de cet événement. Le CIDIHCA coordonne des activités consacrées à la lutte contre les différentes formes qu’emprunte l’intolérance dans notre société.

Le calendrier de cette semaine d’actions, qui se tient du 21 au 31 mars, est très varié : il y a notamment des expositions, virtuelles et réelles, des ateliers, des webinaires, une ciné-rencontre, une pièce de théâtre jouée par des élèves et bien d’autres activités dans plusieurs villes du Québec.

Le thème retenu cette année est l’accueil des réfugiés et des migrants au Québec.

Le 11 mars dernier, un article de CBC/Radio-Canada a rapporté que plusieurs rapports font état de comportements racistes de la part d’agents frontaliers envers les personnes de couleur fuyant la guerre en Ukraine. Pour aider ces étudiants discriminés, dans la capitale nationale, l’Association afro-canadienne d’Ottawa a déjà amassé près de 80 000 $ en dons. L’association espère que le Canada va considérer ces étudiants comme les autres migrants de l’Ukraine.

Je suis heureuse de la solidarité qui se manifeste pour l’accueil des Ukrainiens. Saluons cette générosité, qui, j’ose l’espérer, se traduira par la mise en place de mesures d’immigration qui faciliteront l’accueil des autres migrants au Canada.

Les travailleurs étrangers temporaires représentent un autre enjeu dans ce contexte. En 2017, on en comptait plus d’un demi-million au Canada. Ces travailleurs viennent au pays pour accomplir des tâches essentielles et remédier aux pénuries de main-d’œuvre, en particulier dans les secteurs agricoles, dans les ménages privés, les stations-service, la restauration et les soins, pour ne citer que ceux‑là.

Pourtant, aujourd’hui, il y a près d’un million de postes à combler. Il s’agit d’un sommet. Travaillons donc ensemble pour améliorer les conditions d’accueil des réfugiés et des migrants. C’est une question de dignité humaine, et aussi une façon de partager nos valeurs canadiennes pour assurer un monde plus juste et équitable. Merci.

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