PÉRIODE DES QUESTIONS — L'immigration, les réfugiés et la citoyenneté
Les réfugiés iraniens
4 octobre 2023
Sénateur Gold, la répression du régime iranien a forcé beaucoup de femmes à fuir. C’est le cas de Nahid Modaressi, une Iranienne LGBTQ+ particulièrement menacée.
En 2018, Mme Modaressi a fui l’Iran et a obtenu son statut de réfugié en Turquie. Or, en raison d’un accord entre l’Iran et la Turquie, son statut n’a pas été renouvelé et elle risque maintenant la déportation. Un groupe de Canadiennes est prêt à l’accueillir ici. Elle a demandé un visa pour entrer au Canada, mais sa demande a été refusée. Il y a urgence d’agir.
Sénateur Gold, le Canada peut-il en faire davantage pour accueillir Nahid Modaressi et les autres femmes exilées qui sont dans cette situation?
Je vous remercie de votre question.
Le gouvernement a annoncé que Rainbow Railroad, par l’entremise du programme des réfugiés parrainés par le gouvernement, s’efforcera d’identifier les personnes LGBTQI+ et leurs familles qui fuient la violence et la persécution. On m’assure que le gouvernement continue de travailler avec Rainbow Refugee et d’autres organisations civiles pour aider le secteur privé à parrainer des réfugiés de l’étranger qui font partie de cette communauté, y compris ceux qui fuient l’Iran.
Toute personne devrait avoir le droit d’être en sécurité, quelle que soit son identité de genre, son expression de genre ou son orientation sexuelle. Le nombre de réfugiés LGBTQI+ est en augmentation et le gouvernement continue à leur trouver un foyer sûr, ici au Canada.
Malheureusement, sénateur Gold, la coalition Rainbow Railroad est débordée. De ce fait, Nahid Modaressi, comme d’autres femmes dans sa situation, aimerait demander le statut de réfugié au Canada, mais ne dispose d’aucun moyen de prendre l’avion et se rendre au Canada parce qu’on a refusé sa demande de visa.
Existe-t-il un moyen pour que Mme Modaressi puisse demander le statut de réfugié au Canada à partir de la Turquie?
Je vous remercie d’avoir soulevé cette préoccupation et je ferai le suivi de votre question auprès du ministre de l’Immigration. Je ne peux discuter des détails de ce cas particulier en raison de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Toutefois, comme promis, j’en ferai le suivi.