PÉRIODE DES QUESTIONS — Les travaux du Sénat
9 avril 2019
Honorables sénateurs, avant de passer à la période des questions, par souci de clarté, je tiens à préciser que, après la période des questions, qui durera 40 minutes ou moins, selon le nombre de questions posées, la sonnerie continuera de retentir pour le reste de la période d’une heure, comme si la période des questions n’avait pas interrompu la sonnerie.
Votre Honneur, avant que commence la période des questions, j’aimerais poser une question au leader du gouvernement.
Nous nous attendions à ce que le ministre des Travaux publics — je vais trouver le bon titre; c’est à cause de ce bracelet —, plutôt à ce que le ministre de la Sécurité publique soit présent ici aujourd’hui pour répondre à des questions très pertinentes que nous aurions aimé lui poser à la suite de la très longue réunion qu’a tenue hier le Comité de la défense. Je me demande pourquoi le ministre a décidé de ne pas se présenter à la période des questions aujourd’hui. Avant de commencer la période des questions, Votre Honneur, est‑ce que le leader pourrait répondre à ma question?
Je serais heureux de répondre à la question dans le contexte du temps prévu pour la période des questions.
Honorables sénateurs, nous avons l’habitude d’inviter des ministres à la période des questions, et nous nous conformons à la motion pertinente lorsque c’est possible. Je consulte sans faute les leaders pour déterminer les ministres qu’il convient d’inviter et les dates de leur présence au Sénat. Parfois — je pense que c’est arrivé seulement deux fois —, il arrive que, en raison des circonstances, le ministre soit dans l’impossibilité de venir au Sénat. Le ministre Goodale avait hâte de comparaître devant nous. Cependant, en tant que ministre de la Sécurité publique, il a dû assister à une réunion urgente et il m’a informé qu’il ne pourrait pas être ici.
Je tiens à rassurer l’honorable sénateur : le ministre n’a pas ourdi de complot, et son absence n’a absolument rien à voir avec le projet de loi C-71. Il m’a informé qu’il ne pourrait pas venir aujourd’hui avant même que je sache que le comité avait terminé ses travaux. Comme vous le savez, la semaine dernière, il a comparu devant le comité pendant une heure fort agréable.
Eh bien, sénateur Harder, je tiens à souligner que certains d’entre nous ici croient que cette auguste Chambre est une institution assez importante, aussi importante que l’autre. Pour nous, il aurait été inacceptable que nous annulions tout simplement une rencontre prévue à l’autre endroit. Le ministre était bien au courant.
D’ailleurs, permettez-moi de le répéter : j’ai des préoccupations précises et des soupçons quant à l’existence d’un complot à cet endroit. Je serai le premier à le dire. Son projet de loi a été amendé hier.
Avons-nous l’assurance, sénateur Harder, que le ministre viendra peut-être la semaine prochaine, avant que le sujet ne soit plus d’actualité?
Le sénateur aimerait peut-être parler à son leader, qui a suggéré que nous accueillions l’autre ministre au programme, Seamus O’Regan, que la semaine suivante nous ne recevions pas de ministre et que, pour la dernière semaine de questions à des ministres, nous recevions le ministre Morneau.
Si son leader a d’autres suggestions à faire, je serai heureux de les entendre.