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DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — Le décès d'Al Fleming

2 février 2023


L’honorable Donald Neil Plett (leader de l’opposition)

Honorables sénateurs, je prends la parole aujourd’hui pour rendre hommage à un bon ami à moi et à un bon ami du Sénat, Al Fleming, un homme à qui nous avons d’ailleurs rendu hommage pas plus tard que mardi en observant une minute de silence.

Al a su marquer tous ceux qui ont eu le privilège de le connaître et de travailler avec lui. Il était déterminé, authentique, sympathique et aimé de tous.

Au fil des ans, Al et moi avions développé un rituel de salutation amusant. Lorsque nous nous croisions, l’un disait « Bonjour, comment allez-vous? », et l’autre s’empressait de répondre « Beaucoup mieux maintenant que je vous ai vu. » J’entends sa voix alors même que je prononce ces mots, et je présume que beaucoup de personnes ici présentes peuvent également entendre sa voix distinctive et se rappeler les souvenirs de lui qu’ils gardent précieusement.

Quelle que soit notre affiliation, Al a été pour beaucoup d’entre nous un conseiller efficace et un précieux ami. Je crois que cela est attribuable au fait qu’il était guidé par des valeurs solides fondées sur sa foi.

Chers collègues, j’aimerais vous faire part d’une note intemporelle de la part d’Al dans l’espoir que ces mots me guident et guident chacun d’entre nous. En janvier 2015, il m’a écrit :

Merci [...] de défendre vos croyances au nom des chrétiens, de ceux qui embrassent la liberté et de quiconque possède un sens de la justice et de l’égalité ainsi qu’un véritable respect pour la diversité.

Nos droits et libertés reposent sur la croyance fondamentale en Dieu, sur la mention de Dieu et sur la grâce qu’Il a donnée à ce pays [...]

Ce que vous faites compte VRAIMENT pour moi, pour les autres, pour les croyants du pays et pour le Canada.

Chers collègues, il m’apparaissait important de rendre hommage aujourd’hui à cet homme sage, mais humble.

Al était un fervent chrétien et il était convaincu que, à la fin de sa vie, il rencontrerait personnellement son Seigneur et Sauveur Jésus‑Christ. Lorsque ce moment est arrivé le 7 janvier dernier, j’ai pu m’imaginer la joie sur le visage d’Al et Jésus lui souriant alors qu’il lui a dit : « Je vais beaucoup mieux maintenant que je vous ai vu. »

Chers collègues, j’attends avec impatience le jour où je retrouverai Al Fleming et que je pourrai lui dire : « Je vais beaucoup mieux maintenant que je vous ai vu. »

Le Ciel a gagné ce que nous avons perdu, et je tiens à offrir mes plus sincères condoléances à ses proches : sa femme, Beth, sa famille, ses amis et tous les sénateurs.

Merci, chers collègues.

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