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PÉRIODE DES QUESTIONS — Les affaires étrangères

Les relations sino-canadiennes

4 mai 2023


L’honorable Donald Neil Plett (leader de l’opposition)

Monsieur le leader, de nombreux incidents survenus sous le gouvernement Trudeau révèlent l’incroyable manque de jugement et de leadership dont le premier ministre fait preuve lorsqu’il s’agit de la dictature de Pékin. Je songe notamment au fait que son gouvernement a, pendant des années, été réticent à bannir Huawei de notre infrastructure 5G.

Sénateur Gold, depuis plus de deux ans — le 30 mars 2021 en fait —, j’ai une question inscrite au Feuilleton du Sénat, dans laquelle je demande des renseignements concernant les contrats que le gouvernement Trudeau a accordés à Huawei depuis 2016.

Depuis octobre 2020, soit depuis plus de deux ans et demi, j’ai une question inscrite au Feuilleton dans laquelle je demande des détails au sujet de l’examen de la sécurité du gouvernement concernant le réseau 5G.

Monsieur le leader, pourquoi le gouvernement Trudeau ne veut-il pas répondre à mes questions? Que tentez-vous de nous cacher?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) [ + ]

Le gouvernement ne tente pas de cacher quoi que ce soit. En ce qui concerne ses relations — dans ce cas-ci avec la Chine —, le gouvernement agit de manière responsable et prudente sur tous les fronts.

Chers collègues, le gouvernement est déterminé à protéger nos infrastructures et nos institutions contre toute ingérence de la part d’acteurs étrangers ou malveillants, peu importe d’où ils viennent. Nos relations avec la Chine sont complexes. La saga des deux Michael montre à quel point les Canadiens qui résident en Chine ou qui font des affaires en Chine, ou les entreprises qui font des affaires en Chine, sont vulnérables aux mesures coercitives.

Le gouvernement doit très souvent agir de manière diplomatique et prudente. C’est ce que fait le gouvernement.

Bien sûr, ils pourraient alors revenir avec une réponse écrite disant qu’ils ne peuvent pas répondre à notre question. Deux ans et demi se sont écoulés, et je n’ai toujours pas de réponse, sénateur Gold. Hier encore, vous avez indiqué que nous n’avions pas de respect pour cette institution. Comment peut-on parler de respect envers cette institution quand, depuis deux ans et demi, j’ai une question écrite qui reste sans réponse? Vous expliquez dans cette enceinte ce que fait le gouvernement? Pourquoi est-ce si difficile d’obtenir une réponse?

J’ai également une question écrite au Feuilleton concernant le rôle de l’ancienne juge en chef de la Cour suprême du Canada, Beverley McLachlin, à titre membre étranger non permanent de la cour d’appel final de Hong Kong. Ma question vise à savoir si le gouvernement Trudeau pense que le maintien de l’ancienne juge en chef McLachlin au sein de cette cour confère une légitimité à l’ingérence de Pékin dans le système juridique de Hong Kong. Il y a plus d’un an, deux juges britanniques ont démissionné de cette cour. Le gouvernement britannique a salué cette décision, déclarant qu’il n’était plus approprié que des juges britanniques y siègent, car leur présence risquait de légitimer l’oppression. Ma question, sénateur Gold, est inscrite au Feuilleton depuis juin dernier.

Monsieur le leader, vous avez récemment indiqué que les difficultés que vous éprouvez à donner des réponses à cette Chambre n’étaient pas le résultat d’un manque de ressources. Quelle en est donc la cause? Comment se fait-il que le gouvernement, c’est-à-dire vous, refusiez de répondre à des questions simples et que vous vous contentiez de défendre ses agissements? Comment se fait-il que cela fasse plus de deux ans et demi que nous ne sommes pas en mesure de recevoir de réponses par écrit?

Le sénateur Gold [ + ]

Merci de votre question. Je continue à m’efforcer de répondre à toutes les questions qui me sont posées, et le Sénat obtiendra ces réponses lorsqu’elles me seront communiquées.

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