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PÉRIODE DES QUESTIONS — Les services publics et l'approvisionnement

Le processus d'acquisition

17 avril 2024


L’honorable Donald Neil Plett (leader de l’opposition)

Sénateur Gold, comme je l’ai dit dans mon récent discours sur le gouvernement corrompu de Justin Trudeau, qui a été visionné plus de 650 000 fois, McKinsey & Company, une société d’experts‑conseils, est l’un des plus grands bénéficiaires de cette corruption.

Monsieur le leader, vous n’aimez peut-être pas que je parle de la corruption généralisée du gouvernement Trudeau, mais, heureusement, l’ombudsman de l’approvisionnement a jugé bon d’enquêter sur les plus de 100 millions de dollars que McKinsey a reçus des contribuables. Il rapporte maintenant qu’il y avait une forte impression de favoritisme envers McKinsey dans le processus de passation des marchés. Il a découvert que 18 contrats d’une valeur de 43 millions de dollars ont été attribués sans qu’aucune justification n’explique le recours à un fournisseur unique.

Monsieur le leader, le gouvernement va-t-il enfin mettre un terme à cette corruption?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) [ + ]

Sénateur Plett, je me lasse de vous entendre utiliser des mots qui ne sont pas fondés sur des faits. Vous êtes parfaitement libre de continuer à parler de corruption, un privilège qui vous est conféré par votre position au Sénat, mais les faits ne confirment pas vos propos. Pour répondre à votre question, la vérificatrice a dit clairement que deux contrats de l’Agence des services frontaliers du Canada pouvaient donner une impression de favoritisme, mais qu’elle n’avait pas trouvé suffisamment d’informations pour déterminer s’il y avait autre chose d’inopportun.

Le gouvernement prend au sérieux les inquiétudes concernant les contrats de McKinsey. Il renforce ses politiques pour résoudre les problèmes administratifs relevés lors de l’examen interne. Précisons que ces examens n’ont par ailleurs révélé aucun signe d’ingérence politique.

Comme je l’ai déjà dit, il n’y a rien de mal à soulever des questions importantes, mais faisons attention aux mots utilisés et fondons-nous sur des faits.

Ce dont je me lasse, monsieur le leader, c’est de votre refus catégorique de répondre lorsque nous vous posons des questions légitimes. L’an dernier, un fonctionnaire du ministère de l’Immigration a dit ceci aux médias à propos de McKinsey :

On a eu quelques présentations sur des trucs très génériques, complètement creux. Ils arrivaient avec de jolies couleurs, de jolies présentations et disaient qu’ils vont tout révolutionner [...] À la fin, on ne sait pas du tout ce qu’ils ont fait [...]

Monsieur le leader, ils ont reçu des millions de dollars des contribuables. Que vous aimiez ou non les mots que j’utilise, ils ont bel et bien reçu des millions de dollars provenant des contribuables. Personne ne sait ce qu’ils ont fait en retour. Si ce n’est pas de la corruption, monsieur le leader, qu’est-ce que c’est alors?

Le sénateur Gold [ + ]

Je ne sais pas pourquoi je suis en train de donner des leçons sur le sens des mots. Il y a une différence entre parler de corruption, sénateur Plett, d’allégations, ou même de preuve que des choses ont été faites inefficacement ou incorrectement. Vous avez insinué des intentions et des motifs graves avec les mots que vous avez utilisés, qui ne sont pas fondés sur des faits. C’est votre privilège de le faire, et je vous félicite...

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