Aller au contenu

PÉRIODE DES QUESTIONS — Les affaires mondiales

L'ingérence étrangère

7 mai 2024


L’honorable Donald Neil Plett (leader de l’opposition)

Monsieur le leader, l’année dernière à la même époque, je vous ai parlé du fait que le gouvernement Trudeau avait omis d’informer le député conservateur Michael Chong que lui et sa famille avaient été pris pour cible par le régime communiste de Pékin. Je vous ai demandé si d’autres parlementaires avaient également été pris pour cible. Comme d’habitude, je n’ai pas reçu de réponse.

La semaine dernière, nous avons appris que 18 parlementaires, dont une de nos propres collègues, ont vu leurs comptes de messagerie pris pour cible par des pirates informatiques liés à la République populaire de Chine. Cela s’est produit en 2021. Nous avons également appris que le FBI a mis en garde le gouvernement Trudeau à ce sujet en 2022.

Monsieur le leader, pourquoi votre gouvernement a-t-il omis pendant deux ans — deux ans — de dire aux parlementaires qu’ils avaient été pris pour cible?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) [ + ]

Je vous remercie pour votre question. Ces questions et bien d’autres ont été soulevées et sont traitées par la juge Hogue dans le cadre de son enquête et elles continueront de faire l’objet d’une analyse et d’une discussion. Nous attendons avec impatience le rapport de la juge Hogue.

La juge Hogue n’est ni le premier ministre ni le leader du gouvernement au Sénat. Pourquoi ne répondez-vous pas aux questions?

Le gouvernement Trudeau n’en vaut pas le coût pour la démocratie. Informer les parlementaires qu’ils étaient pris pour cible est son travail, monsieur le leader. Il ne l’a pas fait. Monsieur le leader, pouvez-vous garantir à tous les honorables sénateurs qu’aucune puissance étrangère n’a accès à leurs courriels, ou cette responsabilité incombe-t-elle également à la juge Hogue?

Le sénateur Gold [ + ]

Eh bien, je vous remercie de la confiance que vous avez en ma capacité d’être, à la fois, le représentant ou le leader du gouvernement et un membre du Centre de la sécurité des télécommunications, du Service canadien du renseignement de sécurité et du gouvernement. Malheureusement, mon rôle est plus limité.

L’ingérence étrangère est une question sérieuse. Le gouvernement s’y attaque sérieusement. Nous continuons à tirer les leçons de l’enquête et nous sommes heureux d’apprendre les mesures que nous devons prendre pour améliorer encore notre travail.

Haut de page