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Anniversaire du couronnement de la Reine du Canada : Deux portraits célèbrent son règne au Sénat

Lorsqu’elle est montée sur le trône à l’abbaye de Westminster à Londres le 2 juin 1953, la reine Elizabeth II était déjà le monarque depuis plus d’un an. Son couronnement – le premier à être télévisé – ne marqua pas le début de son règne, mais il offrit la solennité, la cérémonie et le sceau d’approbation religieuse qui l’officialisa.

Après une période de deuil respectueux pour son père, le roi George VI, ce fut une occasion pour les citoyens du Commonwealth, y compris le Canada, de célébrer leur jeune Reine avec une magnifique cérémonie qui a culminé lorsqu’elle a été couronnée avant de prendre sa place sur le trône.

« Très jolie, timide, raide lors de la pose. »

 

Une entrée dans le journal de la portraitiste Lilias Torrance Newton raconte sa première rencontre avec la Reine le 14 mars 1957.

L’artiste montréalaise Lilias Torrance Newton a peint ce portrait de la reine Elizabeth II de 1957, qui est un prêt de la collection de la Couronne des résidences officielles de la Commission de la capitale nationale et qui se trouve à l’entrée principale de l’édifice du Sénat du Canada. (L’image est une gracieuseté de la Commission de la capitale nationale)

Ce buste en bronze de la reine Elizabeth II est une œuvre du sculpteur du Dominion Phil White pour le Jubilé de diamant de la Reine en 2012 et déménagera bientôt à l'édifice du Sénat du Canada.

Le petit portrait du prince Philip réalisé par Lilias Torrance Newton est accroché dans la salle de lecture de l’édifice du Sénat du Canada. (L’image est une gracieuseté de la Commission de la capitale nationale)

La visite de Lilias Torrance Newton au palais de Buckingham pour peindre des portraits de la Reine et du prince Philip a fait les gros titres des journaux en 1957, notamment dans cette édition du Scottish Daily Express.

Environ 277 millions de personnes dans le monde ont assisté à la promesse et serment solennel d’Elizabeth de « gouverner le peuple du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Union de l’Afrique du Sud, le Pakistan et Ceylan ».

Plus de six décennies plus tard, il y a de nombreuses raisons d’être reconnaissant envers notre Reine résolue. En tant que chef d’État du Canada, chef des 53 pays membres du Commonwealth et le monarque qui règne depuis le plus longtemps dans l’histoire de la Bretagne et du Commonwealth, la reine Elizabeth II est un pilier de stabilité dans un monde en perpétuel changement.

La Reine a toujours entretenu des liens étroits avec le Canada. Elle a effectué 22 tournées royales officielles depuis son accession au trône et a présidé certaines des étapes les plus importantes du pays, notamment les célébrations du centenaire en 1967, l’ouverture des Jeux olympiques de Montréal en 1976 et le rapatriement de la Constitution du Canada en 1982.

Lorsque la Reine est née, en 1926, la Grande-Bretagne et le Canada étaient en pleine période de prospérité économique. Mais il y avait des nuages à l’horizon : le fascisme gagnait du terrain en Italie et en Allemagne, et trois ans plus tard, l’économie mondiale s’effondrerait.

En 1952, lorsqu’elle a succédé à son père, le roi George VI, la Grande-Bretagne et le Canada se remettaient lentement de la Seconde Guerre mondiale. Le rationnement prenait fin en Grande-Bretagne et le niveau de vie était à la hausse. Les femmes, qui luttaient pour l’égalité des droits, seraient admises à la Chambre des Lords de Grande-Bretagne dans la prochaine année.

La portraitiste Lilias Torrance Newton a tenu un journal de sa visite de mars 1957 à Londres, en Angleterre, où elle a fait des croquis préparatoires pour les portraits de la Reine et du prince Philip qu’elle a terminés plus tard cette année-là. (L’image est une gracieuseté du Musée des beaux-arts du Canada)

Les entrées du journal de Lilias Torrance Newton décrivent ses premières rencontres avec la Reine : « très jolie, timide, raide lors de la pose ». Après avoir rencontré le prince Philip, elle a écrit : « Pose bien, gracieux et beau. » (L’image est une gracieuseté du Musée des beaux-arts du Canada)

TL’artiste décrit sa deuxième séance avec la Reine comme « beaucoup mieux, tout est plus facile ». Au cours de deux autres séances, elle a peint un petit portrait du prince Philip, duc d’Édimbourg. (L’image est une gracieuseté du Musée des beaux-arts du Canada)

Dans la Chambre du Sénat avec le prince Philip à ses côtés, la reine Elizabeth II lit le discours du Trône lors de l’ouverture de la 23e législature du Canada, le 14 octobre 1957. (Bibliothèque et Archives Canada)

La reine Elizabeth II coupe un gâteau d’anniversaire géant de quatre étages lors des célébrations du centenaire sur la Colline du Parlement, le 1er juillet 1967. (Bibliothèque et Archives Canada)

 

Le Canada s’affirmait comme chef de file technologique et s’apprêtait à dévoiler l’Avro CF-105 Arrow, l’avion de chasse le plus perfectionné de son temps. La Voie maritime du Saint-Laurent, véritable prouesse d’ingénierie, permettrait de relancer le commerce extérieur du pays.

Le portrait de la reine Elizabeth II par l’artiste montréalaise Lilias Torrance Newton en 1957, qui se trouve dans l’édifice du Sénat du Canada, capture la Reine à ce moment prometteur, cinq ans seulement après son accession au trône.

L’une des peintres les plus respectés au Canada et membre fondatrice du Beaver Hall Group et du Canadian Group of Painters, cette portraitiste a fait figure de pionnière chez les femmes artistes canadiennes dans la période qui a suivi la guerre. Elle a tenu un journal détaillé de ses visites au palais de Buckingham pour dessiner la Reine et le prince Philip en mars 1957. Le journal, qui fait maintenant partie de la collection du Musée des beaux-arts du Canada, offre un aperçu du processus créatif de l’artiste et de la vie des jeunes souverains.

Newton a passé un mois en Europe à étudier les collections d’art du musée du Prado à Madrid et de la Galerie nationale de Grande-Bretagne. Elle a rendu visite à l’un de ses héros, le portraitiste britannique Edward Halliday, dans son studio londonien, et a obtenu de précieux conseils sur la façon d’entreprendre la formidable commande des portraits royaux à venir. Les soirées étaient occupées par les dîners en société et les sorties au théâtre dans le West End de Londres, mais Newton consacrait de longues journées à la préparation des portraits royaux.

Martin Charteris, secrétaire particulier adjoint de la Reine, avait prévu un total de huit séances privées avec la Reine et le prince Philip, duc d’Édimbourg. Sur une période de deux semaines, Newton a réalisé un portrait à l’huile du prince Philip, qui est maintenant dans la salle de lecture de l’édifice du Sénat du Canada, et elle a fait des esquisses de la reine Elizabeth II et du prince Philip, en vue des portraits grands formats qui sont prêtés au Sénat à partir de la Collection de la Couronne exposée dans les résidences officielles de la Commission de la capitale nationale.

Le portrait de la reine Elizabeth II est l’un des rares portraits royaux à avoir fait le déménagement de l’édifice du Centre de la Colline du Parlement – maintenant fermé pour un projet de restauration qui devrait durer au moins 10 ans – au nouvel édifice du Sénat du Canada. Un buste en bronze, créé à l’occasion du Jubilé de diamant de la Reine en 2012, se joindra bientôt à ce tableau.

« Pose bien, gracieux et beau. »

L’artiste décrit ses premières impressions du prince Philip.

Ces deux œuvres – l’une créée au début du mandat de la reine Elizabeth II, la deuxième plus de 50 ans plus tard – soulignent un règne remarquable au cours duquel le Canada a prospéré sur les plans culturel et économique, s’est joint au groupe des économies avancées du G7, et est devenu un contributeur important aux missions de maintien de la paix des Nations Unies. Le succès de la Reine a trouvé écho dans le succès du Canada, et c’est pourquoi il y a lieu de célébrer à l’occasion du 66e anniversaire de son couronnement.

Anniversaire du couronnement de la Reine du Canada : Deux portraits célèbrent son règne au Sénat

Lorsqu’elle est montée sur le trône à l’abbaye de Westminster à Londres le 2 juin 1953, la reine Elizabeth II était déjà le monarque depuis plus d’un an. Son couronnement – le premier à être télévisé – ne marqua pas le début de son règne, mais il offrit la solennité, la cérémonie et le sceau d’approbation religieuse qui l’officialisa.

Après une période de deuil respectueux pour son père, le roi George VI, ce fut une occasion pour les citoyens du Commonwealth, y compris le Canada, de célébrer leur jeune Reine avec une magnifique cérémonie qui a culminé lorsqu’elle a été couronnée avant de prendre sa place sur le trône.

« Très jolie, timide, raide lors de la pose. »

 

Une entrée dans le journal de la portraitiste Lilias Torrance Newton raconte sa première rencontre avec la Reine le 14 mars 1957.

L’artiste montréalaise Lilias Torrance Newton a peint ce portrait de la reine Elizabeth II de 1957, qui est un prêt de la collection de la Couronne des résidences officielles de la Commission de la capitale nationale et qui se trouve à l’entrée principale de l’édifice du Sénat du Canada. (L’image est une gracieuseté de la Commission de la capitale nationale)

Ce buste en bronze de la reine Elizabeth II est une œuvre du sculpteur du Dominion Phil White pour le Jubilé de diamant de la Reine en 2012 et déménagera bientôt à l'édifice du Sénat du Canada.

Le petit portrait du prince Philip réalisé par Lilias Torrance Newton est accroché dans la salle de lecture de l’édifice du Sénat du Canada. (L’image est une gracieuseté de la Commission de la capitale nationale)

La visite de Lilias Torrance Newton au palais de Buckingham pour peindre des portraits de la Reine et du prince Philip a fait les gros titres des journaux en 1957, notamment dans cette édition du Scottish Daily Express.

Environ 277 millions de personnes dans le monde ont assisté à la promesse et serment solennel d’Elizabeth de « gouverner le peuple du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Union de l’Afrique du Sud, le Pakistan et Ceylan ».

Plus de six décennies plus tard, il y a de nombreuses raisons d’être reconnaissant envers notre Reine résolue. En tant que chef d’État du Canada, chef des 53 pays membres du Commonwealth et le monarque qui règne depuis le plus longtemps dans l’histoire de la Bretagne et du Commonwealth, la reine Elizabeth II est un pilier de stabilité dans un monde en perpétuel changement.

La Reine a toujours entretenu des liens étroits avec le Canada. Elle a effectué 22 tournées royales officielles depuis son accession au trône et a présidé certaines des étapes les plus importantes du pays, notamment les célébrations du centenaire en 1967, l’ouverture des Jeux olympiques de Montréal en 1976 et le rapatriement de la Constitution du Canada en 1982.

Lorsque la Reine est née, en 1926, la Grande-Bretagne et le Canada étaient en pleine période de prospérité économique. Mais il y avait des nuages à l’horizon : le fascisme gagnait du terrain en Italie et en Allemagne, et trois ans plus tard, l’économie mondiale s’effondrerait.

En 1952, lorsqu’elle a succédé à son père, le roi George VI, la Grande-Bretagne et le Canada se remettaient lentement de la Seconde Guerre mondiale. Le rationnement prenait fin en Grande-Bretagne et le niveau de vie était à la hausse. Les femmes, qui luttaient pour l’égalité des droits, seraient admises à la Chambre des Lords de Grande-Bretagne dans la prochaine année.

La portraitiste Lilias Torrance Newton a tenu un journal de sa visite de mars 1957 à Londres, en Angleterre, où elle a fait des croquis préparatoires pour les portraits de la Reine et du prince Philip qu’elle a terminés plus tard cette année-là. (L’image est une gracieuseté du Musée des beaux-arts du Canada)

Les entrées du journal de Lilias Torrance Newton décrivent ses premières rencontres avec la Reine : « très jolie, timide, raide lors de la pose ». Après avoir rencontré le prince Philip, elle a écrit : « Pose bien, gracieux et beau. » (L’image est une gracieuseté du Musée des beaux-arts du Canada)

TL’artiste décrit sa deuxième séance avec la Reine comme « beaucoup mieux, tout est plus facile ». Au cours de deux autres séances, elle a peint un petit portrait du prince Philip, duc d’Édimbourg. (L’image est une gracieuseté du Musée des beaux-arts du Canada)

Dans la Chambre du Sénat avec le prince Philip à ses côtés, la reine Elizabeth II lit le discours du Trône lors de l’ouverture de la 23e législature du Canada, le 14 octobre 1957. (Bibliothèque et Archives Canada)

La reine Elizabeth II coupe un gâteau d’anniversaire géant de quatre étages lors des célébrations du centenaire sur la Colline du Parlement, le 1er juillet 1967. (Bibliothèque et Archives Canada)

 

Le Canada s’affirmait comme chef de file technologique et s’apprêtait à dévoiler l’Avro CF-105 Arrow, l’avion de chasse le plus perfectionné de son temps. La Voie maritime du Saint-Laurent, véritable prouesse d’ingénierie, permettrait de relancer le commerce extérieur du pays.

Le portrait de la reine Elizabeth II par l’artiste montréalaise Lilias Torrance Newton en 1957, qui se trouve dans l’édifice du Sénat du Canada, capture la Reine à ce moment prometteur, cinq ans seulement après son accession au trône.

L’une des peintres les plus respectés au Canada et membre fondatrice du Beaver Hall Group et du Canadian Group of Painters, cette portraitiste a fait figure de pionnière chez les femmes artistes canadiennes dans la période qui a suivi la guerre. Elle a tenu un journal détaillé de ses visites au palais de Buckingham pour dessiner la Reine et le prince Philip en mars 1957. Le journal, qui fait maintenant partie de la collection du Musée des beaux-arts du Canada, offre un aperçu du processus créatif de l’artiste et de la vie des jeunes souverains.

Newton a passé un mois en Europe à étudier les collections d’art du musée du Prado à Madrid et de la Galerie nationale de Grande-Bretagne. Elle a rendu visite à l’un de ses héros, le portraitiste britannique Edward Halliday, dans son studio londonien, et a obtenu de précieux conseils sur la façon d’entreprendre la formidable commande des portraits royaux à venir. Les soirées étaient occupées par les dîners en société et les sorties au théâtre dans le West End de Londres, mais Newton consacrait de longues journées à la préparation des portraits royaux.

Martin Charteris, secrétaire particulier adjoint de la Reine, avait prévu un total de huit séances privées avec la Reine et le prince Philip, duc d’Édimbourg. Sur une période de deux semaines, Newton a réalisé un portrait à l’huile du prince Philip, qui est maintenant dans la salle de lecture de l’édifice du Sénat du Canada, et elle a fait des esquisses de la reine Elizabeth II et du prince Philip, en vue des portraits grands formats qui sont prêtés au Sénat à partir de la Collection de la Couronne exposée dans les résidences officielles de la Commission de la capitale nationale.

Le portrait de la reine Elizabeth II est l’un des rares portraits royaux à avoir fait le déménagement de l’édifice du Centre de la Colline du Parlement – maintenant fermé pour un projet de restauration qui devrait durer au moins 10 ans – au nouvel édifice du Sénat du Canada. Un buste en bronze, créé à l’occasion du Jubilé de diamant de la Reine en 2012, se joindra bientôt à ce tableau.

« Pose bien, gracieux et beau. »

L’artiste décrit ses premières impressions du prince Philip.

Ces deux œuvres – l’une créée au début du mandat de la reine Elizabeth II, la deuxième plus de 50 ans plus tard – soulignent un règne remarquable au cours duquel le Canada a prospéré sur les plans culturel et économique, s’est joint au groupe des économies avancées du G7, et est devenu un contributeur important aux missions de maintien de la paix des Nations Unies. Le succès de la Reine a trouvé écho dans le succès du Canada, et c’est pourquoi il y a lieu de célébrer à l’occasion du 66e anniversaire de son couronnement.

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