Des sénateurs assistent à un atelier sur la santé mentale avec des jeunes
Pour clore la Semaine de la santé mentale en mai, les élèves d’une école secondaire d’Ottawa et des sénateurs se sont réunis dans le cadre d’un atelier enrichissant sur la littératie en santé mentale qui a eu lieu dans l’édifice du Sénat du Canada et où une sénatrice a dit qu’elle pouvait constater l’incidence directe que cela avait sur les élèves.
La sénatrice Marty Deacon et le sénateur Stan Kutcher ont coanimé l’atelier le 13 mai et ont invité Andrew Baxter de l’Alberta Health Services à diriger une conversation avec des élèves de l’école secondaire catholique St. Paul et d’autres sénateurs sur ce qui constitue une bonne santé mentale et comment éviter d’interpréter les émotions normales quotidiennes comme une maladie mentale.
La sénatrice Deacon a dit avoir parlé après l’atelier à une élève qui prévoyait venir en aide à un ami en détresse plus tard dans la journée.
« J’ai dit : “Y a-t-il quelque chose aujourd’hui qui va changer ou qui va vous aider à gérer la situation?” et elle a dit qu’elle était pour y mettre toute son énergie », a dit la sénatrice Deacon, ajoutant que l’élève a expliqué comment ce qu’elle avait appris allait influencer son approche.
« Elle m’a donné une réponse incroyable, que j’ai trouvée très intéressante. »
Les sénateurs Robert Black et Paul E. McIntyre ont également participé à l’événement. Lorsqu’on leur a demandé de définir ce que le stress signifiait pour eux, les élèves ont mentionné des facteurs comme la famille, l’obtention d’un diplôme et les questions financières. Ils ont également discuté des contributions majeures de personnes célèbres atteintes de maladies mentales, telles que Chance the Rapper et Demi Lovato, qui ont grandement publicisé leurs défis.
L’une des principales conclusions d’une présentation d’Andrew Baxter, chef de projet de la littératie en santé mentale à l’Alberta Health Services, était de ne pas laisser les hauts et les bas de la vie être interprétés à tort comme une dépression ou une anxiété.
« Il est tout à fait normal pour la santé mentale d’un individu de se sentir triste un jour, puis revigoré le lendemain », dit-il.
Les élèves ont également effectué une visite guidée de la Chambre haute et se sont familiarisés avec le nouveau domicile temporaire du Sénat, l’édifice du Sénat du Canada.
Le sénateur Kutcher, psychiatre ayant des années d’expérience dans le domaine de la santé mentale des jeunes, a dit qu’apprendre à utiliser le bon langage sur la question peut aider à briser la stigmatisation.
« L’un des défis auxquels beaucoup de jeunes sont confrontés aujourd’hui, selon moi, c’est qu’on leur a inculqué l’idée que si je ressens un signal de stress, c’est vraiment mauvais et que je peux tout faire pour y mettre fin, alors que le signal de stress est vraiment un appel à l’action », a expliqué le sénateur.
« Il ne se passe jamais de grandes choses dans nos vies ou dans nos communautés si, lorsque nous nous sentons contrariés par quelque chose, nous l’évitons. Dans la plupart des cas, nous devons faire quelque chose pour chasser la contrariété. »
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Des sénateurs assistent à un atelier sur la santé mentale avec des jeunes
Pour clore la Semaine de la santé mentale en mai, les élèves d’une école secondaire d’Ottawa et des sénateurs se sont réunis dans le cadre d’un atelier enrichissant sur la littératie en santé mentale qui a eu lieu dans l’édifice du Sénat du Canada et où une sénatrice a dit qu’elle pouvait constater l’incidence directe que cela avait sur les élèves.
La sénatrice Marty Deacon et le sénateur Stan Kutcher ont coanimé l’atelier le 13 mai et ont invité Andrew Baxter de l’Alberta Health Services à diriger une conversation avec des élèves de l’école secondaire catholique St. Paul et d’autres sénateurs sur ce qui constitue une bonne santé mentale et comment éviter d’interpréter les émotions normales quotidiennes comme une maladie mentale.
La sénatrice Deacon a dit avoir parlé après l’atelier à une élève qui prévoyait venir en aide à un ami en détresse plus tard dans la journée.
« J’ai dit : “Y a-t-il quelque chose aujourd’hui qui va changer ou qui va vous aider à gérer la situation?” et elle a dit qu’elle était pour y mettre toute son énergie », a dit la sénatrice Deacon, ajoutant que l’élève a expliqué comment ce qu’elle avait appris allait influencer son approche.
« Elle m’a donné une réponse incroyable, que j’ai trouvée très intéressante. »
Les sénateurs Robert Black et Paul E. McIntyre ont également participé à l’événement. Lorsqu’on leur a demandé de définir ce que le stress signifiait pour eux, les élèves ont mentionné des facteurs comme la famille, l’obtention d’un diplôme et les questions financières. Ils ont également discuté des contributions majeures de personnes célèbres atteintes de maladies mentales, telles que Chance the Rapper et Demi Lovato, qui ont grandement publicisé leurs défis.
L’une des principales conclusions d’une présentation d’Andrew Baxter, chef de projet de la littératie en santé mentale à l’Alberta Health Services, était de ne pas laisser les hauts et les bas de la vie être interprétés à tort comme une dépression ou une anxiété.
« Il est tout à fait normal pour la santé mentale d’un individu de se sentir triste un jour, puis revigoré le lendemain », dit-il.
Les élèves ont également effectué une visite guidée de la Chambre haute et se sont familiarisés avec le nouveau domicile temporaire du Sénat, l’édifice du Sénat du Canada.
Le sénateur Kutcher, psychiatre ayant des années d’expérience dans le domaine de la santé mentale des jeunes, a dit qu’apprendre à utiliser le bon langage sur la question peut aider à briser la stigmatisation.
« L’un des défis auxquels beaucoup de jeunes sont confrontés aujourd’hui, selon moi, c’est qu’on leur a inculqué l’idée que si je ressens un signal de stress, c’est vraiment mauvais et que je peux tout faire pour y mettre fin, alors que le signal de stress est vraiment un appel à l’action », a expliqué le sénateur.
« Il ne se passe jamais de grandes choses dans nos vies ou dans nos communautés si, lorsque nous nous sentons contrariés par quelque chose, nous l’évitons. Dans la plupart des cas, nous devons faire quelque chose pour chasser la contrariété. »