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Des sénateurs étudient la vitalité de la communauté francophone de Winnipeg

WINNIPEG — Avec un chaleureux « Hé ho! » (le cri de joie d’usage au Festival du Voyageur de Winnipeg), un groupe de sénateurs s’est immergé dans la vibrante culture francophone du Manitoba. 

Le français a pris son essor ici depuis que les commerçants de fourrures l’y ont introduit dans les années 1700, mais le bilinguisme et la dualité linguistique ont besoin d’aide pour continuer à prospérer partout au Canada, ont déclaré les membres du Comité sénatorial des langues officielles au cours d’une mission d’étude de trois jours à Winnipeg. Celle-ci s’inscrit dans le cadre de la deuxième étape d’une étude sur la modernisation de la Loi sur les langues officielles qui met l’accent sur les communautés de langue officielle en situation minoritaire.

La Loi sur les langues officielles, qui vise en partie à faire progresser l’égalité de statut et d’usage du français et de l’anglais au Canada, doit demeurer pertinente pour les Canadiens, en particulier pour les jeunes qui ont des attentes élevées à l’égard de la dualité linguistique et du bilinguisme, a déclaré le comité dans un rapport publié le vendredi 16 février 2018 à l’Université de Saint-Boniface.

Les sénateurs Marie-Françoise Mégie, René Cormier et Raymonde Gagné participent au Festival du Voyageur à Winnipeg.

« Après tout, l’avenir de la dualité linguistique est entre leurs mains et ce sont eux les mieux placés pour nous dire ce dont ils ont besoin pour concrétiser leur vision », a déclaré le sénateur René Cormier, président du comité.

La modernisation de la Loi sur les langues officielles : La perspective des jeunes Canadiens est le premier de six rapports que le comité rédigera dans le cadre de son étude sur l’avenir de la Loi, qui aura 50 ans en 2019.

Le but est de faire en sorte que les gens « tombent amoureux » des idées, des expressions et des cultures du français et de l’anglais, a déclaré le sénateur Cormier. 

Les sénateurs René Cormier et Rose-May Poirier se joignent aux membres de la Fédération de la jeunesse canadienne-française Justin Johnson et Derrek Bentley pour présenter le premier rapport provisoire du comité sur la modernisation de la <em>Loi sur les langues officielles</em> au cours d'une conférence de presse tenue le vendredi 16 février 2018 à Winnipeg.

Pendant des audiences publiques tenues le jeudi 15 février 2018 à Winnipeg, des membres du groupe <em>Canadian Parents for French</em> (Manitoba) expriment au Comité sénatorial des langues officielles leur désir de voir davantage d'occasions d'apprentissage du français partout au pays.

Des membres du Comité sénatorial des langues officielles visitent le Musée canadien pour les droits de la personne à Winnipeg dans le cadre de leur étude sur la modernisation de la <em>Loi sur les langues officielles</em>.

Les membres de la Fédération de la jeunesse canadienne-française ont partagé l’opinion des sénateurs : que le gouvernement favorise l’usage des deux langues dans la vie quotidienne des Canadiens.

« La modernisation de la Loi sur les langues officielles est un outil important qui nous aidera à préserver la langue française et notre culture », a déclaré Derrek Bentley, représentant du Manitoba au conseil d’administration de cet organisme.

Le président de la Fédération, Justin Johnson, s’est dit ravi à la perspective de cette mise à jour de la Loi

« Les jeunes réclament une francophonie canadienne où l’identité d’une personne mène non pas à l’opposition et à l’exclusion, mais à l’ouverture et à la diversité », a précisé M. Johnson.

La dernière révision de la Loi sur les langues officielles remonte à 1988, il y a près de 30 ans, à une époque où les Canadiens écoutaient de la musique sur un Walkman, faisaient des appels au moyen de téléphones à cadran et regardaient des films sur cassettes VHS, a déclaré la sénatrice Rose-May Poirier, vice-présidente du comité.

« Tant de choses ont changé depuis. C’est évident que la modernisation de la Loi se fait attendre depuis trop longtemps », a-t-elle ajouté. 

Pendant leur séjour à Winnipeg, les sénateurs ont tenu des audiences publiques au cours desquelles des représentants d’organismes franco-manitobains dans les domaines des arts, de l’immigration, de la santé, du développement économique et de l’éducation, et d’organismes métis ont décrit les défis auxquels ils sont confrontés en étant entourés d’anglophones.

Les sénateurs ont également visité des organismes culturels qui contribuent à l’épanouissement de la communauté francophone, notamment le Centre culturel franco-manitobain qui abrite sous un même toit une panoplie d’organismes francophones, le Théâtre Cercle Molière, qui met en scène des productions théâtrales francophones, et le Musée canadien pour les droits de la personne, où une partie des expositions est consacrée à la survie des minorités linguistiques. Ils se sont également rendus au Centre de services bilingues de Saint-Boniface qui offre des services en français et en anglais des trois paliers de gouvernement : municipal, provincial et fédéral.

Le comité a terminé sa mission d’étude au Festival du Voyageur, le festival d’hiver annuel de Winnipeg qui célèbre les racines de la province dans la traite des fourrures et qui fait rayonner la vitalité de sa francophonie.

Des sénateurs étudient la vitalité de la communauté francophone de Winnipeg

WINNIPEG — Avec un chaleureux « Hé ho! » (le cri de joie d’usage au Festival du Voyageur de Winnipeg), un groupe de sénateurs s’est immergé dans la vibrante culture francophone du Manitoba. 

Le français a pris son essor ici depuis que les commerçants de fourrures l’y ont introduit dans les années 1700, mais le bilinguisme et la dualité linguistique ont besoin d’aide pour continuer à prospérer partout au Canada, ont déclaré les membres du Comité sénatorial des langues officielles au cours d’une mission d’étude de trois jours à Winnipeg. Celle-ci s’inscrit dans le cadre de la deuxième étape d’une étude sur la modernisation de la Loi sur les langues officielles qui met l’accent sur les communautés de langue officielle en situation minoritaire.

La Loi sur les langues officielles, qui vise en partie à faire progresser l’égalité de statut et d’usage du français et de l’anglais au Canada, doit demeurer pertinente pour les Canadiens, en particulier pour les jeunes qui ont des attentes élevées à l’égard de la dualité linguistique et du bilinguisme, a déclaré le comité dans un rapport publié le vendredi 16 février 2018 à l’Université de Saint-Boniface.

Les sénateurs Marie-Françoise Mégie, René Cormier et Raymonde Gagné participent au Festival du Voyageur à Winnipeg.

« Après tout, l’avenir de la dualité linguistique est entre leurs mains et ce sont eux les mieux placés pour nous dire ce dont ils ont besoin pour concrétiser leur vision », a déclaré le sénateur René Cormier, président du comité.

La modernisation de la Loi sur les langues officielles : La perspective des jeunes Canadiens est le premier de six rapports que le comité rédigera dans le cadre de son étude sur l’avenir de la Loi, qui aura 50 ans en 2019.

Le but est de faire en sorte que les gens « tombent amoureux » des idées, des expressions et des cultures du français et de l’anglais, a déclaré le sénateur Cormier. 

Les sénateurs René Cormier et Rose-May Poirier se joignent aux membres de la Fédération de la jeunesse canadienne-française Justin Johnson et Derrek Bentley pour présenter le premier rapport provisoire du comité sur la modernisation de la <em>Loi sur les langues officielles</em> au cours d'une conférence de presse tenue le vendredi 16 février 2018 à Winnipeg.

Pendant des audiences publiques tenues le jeudi 15 février 2018 à Winnipeg, des membres du groupe <em>Canadian Parents for French</em> (Manitoba) expriment au Comité sénatorial des langues officielles leur désir de voir davantage d'occasions d'apprentissage du français partout au pays.

Des membres du Comité sénatorial des langues officielles visitent le Musée canadien pour les droits de la personne à Winnipeg dans le cadre de leur étude sur la modernisation de la <em>Loi sur les langues officielles</em>.

Les membres de la Fédération de la jeunesse canadienne-française ont partagé l’opinion des sénateurs : que le gouvernement favorise l’usage des deux langues dans la vie quotidienne des Canadiens.

« La modernisation de la Loi sur les langues officielles est un outil important qui nous aidera à préserver la langue française et notre culture », a déclaré Derrek Bentley, représentant du Manitoba au conseil d’administration de cet organisme.

Le président de la Fédération, Justin Johnson, s’est dit ravi à la perspective de cette mise à jour de la Loi

« Les jeunes réclament une francophonie canadienne où l’identité d’une personne mène non pas à l’opposition et à l’exclusion, mais à l’ouverture et à la diversité », a précisé M. Johnson.

La dernière révision de la Loi sur les langues officielles remonte à 1988, il y a près de 30 ans, à une époque où les Canadiens écoutaient de la musique sur un Walkman, faisaient des appels au moyen de téléphones à cadran et regardaient des films sur cassettes VHS, a déclaré la sénatrice Rose-May Poirier, vice-présidente du comité.

« Tant de choses ont changé depuis. C’est évident que la modernisation de la Loi se fait attendre depuis trop longtemps », a-t-elle ajouté. 

Pendant leur séjour à Winnipeg, les sénateurs ont tenu des audiences publiques au cours desquelles des représentants d’organismes franco-manitobains dans les domaines des arts, de l’immigration, de la santé, du développement économique et de l’éducation, et d’organismes métis ont décrit les défis auxquels ils sont confrontés en étant entourés d’anglophones.

Les sénateurs ont également visité des organismes culturels qui contribuent à l’épanouissement de la communauté francophone, notamment le Centre culturel franco-manitobain qui abrite sous un même toit une panoplie d’organismes francophones, le Théâtre Cercle Molière, qui met en scène des productions théâtrales francophones, et le Musée canadien pour les droits de la personne, où une partie des expositions est consacrée à la survie des minorités linguistiques. Ils se sont également rendus au Centre de services bilingues de Saint-Boniface qui offre des services en français et en anglais des trois paliers de gouvernement : municipal, provincial et fédéral.

Le comité a terminé sa mission d’étude au Festival du Voyageur, le festival d’hiver annuel de Winnipeg qui célèbre les racines de la province dans la traite des fourrures et qui fait rayonner la vitalité de sa francophonie.

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