Fête pour les enfants au Sénat
Chandelle en équilibre renversé et avions de papier dans la Chambre rouge ?
Ce n’est pas ce qu’on a l’habitude de voir, mais c’était la Journée nationale de l’enfant.
Au moment où les cadets se sont placés en file indienne à l’entrée pour leur mini-parade du Président, de jeunes gymnastes d’Unigym Aylmer se sont tenus en équilibre sur les mains au-dessus des bureaux des sénateurs et se préparent à donner un spectacle renversant à des centaines d’enfants de la région.
Les élèves se sont rassemblés autour de leurs hôtes, les sénateurs Jim Munson, Yonah Martin et Terry Mercer, pour leur demander d’autographier leurs avions de papier dans une pièce animée par les rires et les sourires.
La Journée nationale de l’enfant commémore l’adoption à l’unanimité de la Convention relative aux droits de l’enfant par l’Assemblée générale des Nations Unies le 20 novembre 1989 et sa ratification par le Canada en décembre 1991.
Cette célébration annuelle met la diversité et les réalisations des jeunes Canadiens à l’honneur.
« Je veux surtout vous parler de solidarité, » a déclaré le sénateur Munson à la foule.
« Et cela veut dire tendre la main à tous les enfants du Canada, des enfants autochtones aux enfants réfugiés syriens. »
Ce sont les maîtres de cérémonie, Camille Charbonneau et Miteau Butskhrikidze, deux étudiants de l’école secondaire Grande-Rivière, qui ont donné le ton à l’événement avec un discours de bienvenue teinté d’humour rappelant les consignes de sécurité aériennes.
Cette année, le programme prévoyait des numéros de musique et de théâtre exécutés par des enfants, dont la magnifique interprétation de l’hymne national du Canada par le Chœur d’enfants d’Ottawa et le spectacle de la troupe Artishow de Gatineau où se sont mêlés chant, danse et théâtre.
« En tant qu’ancienne enseignante, je me rends compte à quel point mes élèves et mon ancien métier me manquent, » a affirmé la sénatrice Martin.
« Par votre présence ici à la Chambre et tout comme mes anciens élèves en salle de classe, vous êtes pour moi et pour nous tous, une source d’inspiration et de grand espoir. Un espoir pour notre avenir et pour un monde meilleur. »
Les enfants ont eu la chance d’entendre plusieurs conférenciers captivants, qui ont tour à tour pris le temps de souligner aux enfants qu’ils ont le pouvoir et le potentiel de faire face à l’avenir du Canada.
Eva von Jagow a parlé des efforts pour améliorer l’accès des enfants et des jeunes du Grand Nord canadien à des aliments sains et abordables grâce à l’organisme de charité DueNorth qu’elle a fondé.
Thomas Ribeiro, élève de l’école secondaire Laval Senior Academy, qui a remporté cette année le premier prix de la Super Expo-sciences Hydro-Québec, a expliqué son projet de « Super Plant » : une approche économique et innovatrice pour la réduction d’émissions de gaz à effets de serre.
De son côté, Joshua Salt, un jeune musicien qui étudie au Collège Algonquin, a chanté en langue crie et interprété une chanson d’amour et de pardon au clavier.
« Les enfants sont conscients des problèmes importants, comme l’injustice sociale, le rejet, la violence ou la discrimination, mais ils peuvent aussi proposer les meilleures solutions pour les régler, » avance le sénateur Mercer.
« S’ils détenaient davantage de pouvoir, ils pourraient réellement avoir la volonté de changer les choses et de défendre ce qui est juste et pas uniquement ce qui est profitable. »
Pour sa mise en œuvre des obligations relatives aux droits de la personne des enfants au Canada et sa lutte contre les nouveaux phénomènes comme cyberintimidation, le Sénat s’est souvent fait le porte-parole des enfants au Parlement, particulièrement avec les travaux du Comité sénatorial des droits de la personne.
LA TRIBUNE DU PUBLIC
Grace Kabamba, élève
Bridget Slinn, officier des cadets de deuxième classe
JJ Potvin, student
Eva von Jagow, DueNORTH
Joshua Salt
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Fête pour les enfants au Sénat
Chandelle en équilibre renversé et avions de papier dans la Chambre rouge ?
Ce n’est pas ce qu’on a l’habitude de voir, mais c’était la Journée nationale de l’enfant.
Au moment où les cadets se sont placés en file indienne à l’entrée pour leur mini-parade du Président, de jeunes gymnastes d’Unigym Aylmer se sont tenus en équilibre sur les mains au-dessus des bureaux des sénateurs et se préparent à donner un spectacle renversant à des centaines d’enfants de la région.
Les élèves se sont rassemblés autour de leurs hôtes, les sénateurs Jim Munson, Yonah Martin et Terry Mercer, pour leur demander d’autographier leurs avions de papier dans une pièce animée par les rires et les sourires.
La Journée nationale de l’enfant commémore l’adoption à l’unanimité de la Convention relative aux droits de l’enfant par l’Assemblée générale des Nations Unies le 20 novembre 1989 et sa ratification par le Canada en décembre 1991.
Cette célébration annuelle met la diversité et les réalisations des jeunes Canadiens à l’honneur.
« Je veux surtout vous parler de solidarité, » a déclaré le sénateur Munson à la foule.
« Et cela veut dire tendre la main à tous les enfants du Canada, des enfants autochtones aux enfants réfugiés syriens. »
Ce sont les maîtres de cérémonie, Camille Charbonneau et Miteau Butskhrikidze, deux étudiants de l’école secondaire Grande-Rivière, qui ont donné le ton à l’événement avec un discours de bienvenue teinté d’humour rappelant les consignes de sécurité aériennes.
Cette année, le programme prévoyait des numéros de musique et de théâtre exécutés par des enfants, dont la magnifique interprétation de l’hymne national du Canada par le Chœur d’enfants d’Ottawa et le spectacle de la troupe Artishow de Gatineau où se sont mêlés chant, danse et théâtre.
« En tant qu’ancienne enseignante, je me rends compte à quel point mes élèves et mon ancien métier me manquent, » a affirmé la sénatrice Martin.
« Par votre présence ici à la Chambre et tout comme mes anciens élèves en salle de classe, vous êtes pour moi et pour nous tous, une source d’inspiration et de grand espoir. Un espoir pour notre avenir et pour un monde meilleur. »
Les enfants ont eu la chance d’entendre plusieurs conférenciers captivants, qui ont tour à tour pris le temps de souligner aux enfants qu’ils ont le pouvoir et le potentiel de faire face à l’avenir du Canada.
Eva von Jagow a parlé des efforts pour améliorer l’accès des enfants et des jeunes du Grand Nord canadien à des aliments sains et abordables grâce à l’organisme de charité DueNorth qu’elle a fondé.
Thomas Ribeiro, élève de l’école secondaire Laval Senior Academy, qui a remporté cette année le premier prix de la Super Expo-sciences Hydro-Québec, a expliqué son projet de « Super Plant » : une approche économique et innovatrice pour la réduction d’émissions de gaz à effets de serre.
De son côté, Joshua Salt, un jeune musicien qui étudie au Collège Algonquin, a chanté en langue crie et interprété une chanson d’amour et de pardon au clavier.
« Les enfants sont conscients des problèmes importants, comme l’injustice sociale, le rejet, la violence ou la discrimination, mais ils peuvent aussi proposer les meilleures solutions pour les régler, » avance le sénateur Mercer.
« S’ils détenaient davantage de pouvoir, ils pourraient réellement avoir la volonté de changer les choses et de défendre ce qui est juste et pas uniquement ce qui est profitable. »
Pour sa mise en œuvre des obligations relatives aux droits de la personne des enfants au Canada et sa lutte contre les nouveaux phénomènes comme cyberintimidation, le Sénat s’est souvent fait le porte-parole des enfants au Parlement, particulièrement avec les travaux du Comité sénatorial des droits de la personne.
LA TRIBUNE DU PUBLIC
Grace Kabamba, élève
Bridget Slinn, officier des cadets de deuxième classe
JJ Potvin, student
Eva von Jagow, DueNORTH
Joshua Salt