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L’étude des pipelines continue dans l’Est du Canada

Bien que le Canada possède la troisième plus grande réserve de pétrole dans le monde, bien des Canadiens font le plein avec du pétrole venu de l’étranger, car le Canada n’a pas les infrastructures nécessaires pour assurer son indépendance énergétique d’un océan à l’autre. Sans infrastructures adéquates, le pays demeure dépendant et ne peut vendre qu’à son client américain qui achète son pétrole à un prix bien inférieur au prix du marché mondial.

Après avoir étudié ces enjeux à l’ouest du Canada, les membres du Comité sénatorial des transports et des communications ont voyagé au Québec et dans les Maritimes pour poursuivre leur recherche afin de proposer une stratégie responsable facilitant le transport du pétrole brut au Canada.

Au Québec

Le sénateur André Pratte, en photo, a souligné que le comité s’intéresse entre autres à l’enjeu entourant l’acceptabilité sociale.

À Montréal, où les sénateurs ont rencontré des leadeurs du monde des affaires, il fut d’abord question d’emploi et d’acceptabilité sociale.

Le contexte québécois est bien différent de celui de l’Ouest du pays et le Québec n’est pas familier avec l’industrie des hydrocarbures, a souligné Yves-Thomas Dorval, Président du conseil du patronat du Québec.

Le sénateur Terry Mercer, en photo, a déclaré que le projet de pipelines créera des emplois non seulement pour les Montréalais mais aussi pour l’ensemble des Québécois.

Michel Leblanc, Président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, est en faveur de la construction d’un l’oléoduc à l’est du Canada.

Il a insisté sur l’importance des relations avec les communautés qui habitent sur le tracé du projet. Il a ajouté qu’une partie des recettes devrait servir à la transition vers les énergies vertes.

Au Nouveau-Brunswick

La conversation sur l’acceptabilité sociale et les emplois s’est poursuivie à Saint-Jean, N-B, où les sénateurs ont rencontré des leadeurs politiques, notamment des premières nations, des chefs d’entreprises et des environnementalistes.

« On voit dans les autres provinces à quel point le développement des ressources pétrolières a changé leur économie, » a expliqué Bill Breckenridge, sous-ministre adjoint au ministère du Développement de l'énergie et des ressources du Nouveau-Brunswick, qui a livré un témoignage en faveur du projet. Ce dernier a parlé d’un manque de connaissance du secteur de l’énergie chez une grande partie de la population, ce qui causent des inquiétudes qui ne sont pas toujours fondées.

Les sénateurs se sont rendus à la raffinerie d’Irving à Saint-Jean, la plus grande au pays, et ont constaté l’efficacité et l’ambition de cette entreprise.

Les opposants au projet ont fait un meilleur travail que les promoteurs du projet pour convaincre les gens, a indiqué le sénateur Boisvenu.

Les environnementalistes du groupe Ecology Actions Center ont exprimé leurs inquiétudes quant aux risques du projet pour la baie de Fundy et pour les emplois des industries de la pêche et du tourisme.

En Nouvelle-Écosse

L’étude du comité s’est poursuivie à Point Tupper, Nouvelle-Écosse, là où plusieurs leaders locaux souhaitent que le terminal soit construit, notamment parce que ce nouveau tracé réduirait les risques pour la baie de Fundy.

« Lorsque vous exportez par la côte Est du Canada, vous devez traverser les eaux de la Nouvelle-Écosse, c’est inévitable, » a dit le sénateur MacDonald. La proposition de passer par le détroit de Canso, qui par son port le plus profond ouvre la voie vers l’Océan, se défend. »

De gauche à droite : le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu, le sénateur Michael MacDonald, le sénateur Terry Mercer, Tim Gifoy, chef de la direction du Strait of Canso Superpoirt Corporation, Frank MacInnis et Al England, tous deux membres du conseil d’administration du Strait of Canso Superport Corporation.

Le Ministre de l’énergie de la Nouvelle-Écosse, Michel Samson, n’a pas fermé la porte à cette option. Le chef de l’opposition officielle de la province, Jamie Baillie, a quant à lui défendu l’extension de l’oléoduc à Point Tupper avec vigueur.

Les membres du comité devraient déposer leur rapport en mars 2017.

 

 

L’étude des pipelines continue dans l’Est du Canada

Bien que le Canada possède la troisième plus grande réserve de pétrole dans le monde, bien des Canadiens font le plein avec du pétrole venu de l’étranger, car le Canada n’a pas les infrastructures nécessaires pour assurer son indépendance énergétique d’un océan à l’autre. Sans infrastructures adéquates, le pays demeure dépendant et ne peut vendre qu’à son client américain qui achète son pétrole à un prix bien inférieur au prix du marché mondial.

Après avoir étudié ces enjeux à l’ouest du Canada, les membres du Comité sénatorial des transports et des communications ont voyagé au Québec et dans les Maritimes pour poursuivre leur recherche afin de proposer une stratégie responsable facilitant le transport du pétrole brut au Canada.

Au Québec

Le sénateur André Pratte, en photo, a souligné que le comité s’intéresse entre autres à l’enjeu entourant l’acceptabilité sociale.

À Montréal, où les sénateurs ont rencontré des leadeurs du monde des affaires, il fut d’abord question d’emploi et d’acceptabilité sociale.

Le contexte québécois est bien différent de celui de l’Ouest du pays et le Québec n’est pas familier avec l’industrie des hydrocarbures, a souligné Yves-Thomas Dorval, Président du conseil du patronat du Québec.

Le sénateur Terry Mercer, en photo, a déclaré que le projet de pipelines créera des emplois non seulement pour les Montréalais mais aussi pour l’ensemble des Québécois.

Michel Leblanc, Président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, est en faveur de la construction d’un l’oléoduc à l’est du Canada.

Il a insisté sur l’importance des relations avec les communautés qui habitent sur le tracé du projet. Il a ajouté qu’une partie des recettes devrait servir à la transition vers les énergies vertes.

Au Nouveau-Brunswick

La conversation sur l’acceptabilité sociale et les emplois s’est poursuivie à Saint-Jean, N-B, où les sénateurs ont rencontré des leadeurs politiques, notamment des premières nations, des chefs d’entreprises et des environnementalistes.

« On voit dans les autres provinces à quel point le développement des ressources pétrolières a changé leur économie, » a expliqué Bill Breckenridge, sous-ministre adjoint au ministère du Développement de l'énergie et des ressources du Nouveau-Brunswick, qui a livré un témoignage en faveur du projet. Ce dernier a parlé d’un manque de connaissance du secteur de l’énergie chez une grande partie de la population, ce qui causent des inquiétudes qui ne sont pas toujours fondées.

Les sénateurs se sont rendus à la raffinerie d’Irving à Saint-Jean, la plus grande au pays, et ont constaté l’efficacité et l’ambition de cette entreprise.

Les opposants au projet ont fait un meilleur travail que les promoteurs du projet pour convaincre les gens, a indiqué le sénateur Boisvenu.

Les environnementalistes du groupe Ecology Actions Center ont exprimé leurs inquiétudes quant aux risques du projet pour la baie de Fundy et pour les emplois des industries de la pêche et du tourisme.

En Nouvelle-Écosse

L’étude du comité s’est poursuivie à Point Tupper, Nouvelle-Écosse, là où plusieurs leaders locaux souhaitent que le terminal soit construit, notamment parce que ce nouveau tracé réduirait les risques pour la baie de Fundy.

« Lorsque vous exportez par la côte Est du Canada, vous devez traverser les eaux de la Nouvelle-Écosse, c’est inévitable, » a dit le sénateur MacDonald. La proposition de passer par le détroit de Canso, qui par son port le plus profond ouvre la voie vers l’Océan, se défend. »

De gauche à droite : le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu, le sénateur Michael MacDonald, le sénateur Terry Mercer, Tim Gifoy, chef de la direction du Strait of Canso Superpoirt Corporation, Frank MacInnis et Al England, tous deux membres du conseil d’administration du Strait of Canso Superport Corporation.

Le Ministre de l’énergie de la Nouvelle-Écosse, Michel Samson, n’a pas fermé la porte à cette option. Le chef de l’opposition officielle de la province, Jamie Baillie, a quant à lui défendu l’extension de l’oléoduc à Point Tupper avec vigueur.

Les membres du comité devraient déposer leur rapport en mars 2017.

 

 

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