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La sénatrice Ataullahjan visite le site d'un attentat terroriste au Pakistan

La Senatrice Salma Ataullahjan visite l'universite Bacha Khan au Pakistan.

L’Université Bacha Khan est difficile à trouver.

Comme la sénatrice Salma Ataullahjan l’a appris lors d’un séjour au Pakistan pour visiter sa famille, cela était censé être une bonne chose.

L’Université Bacha Khan se situe dans le district Charsadda du Pakistan, à 100 kilomètres au nord-ouest de la capitale Islamabad et à près de 10 kilomètres des principales routes.

Malgré leur isolement, les étudiants sont entourés de clôtures. La présence de gardes lourdement armés et de murs de ciment fait de l’université une enceinte fortifiée plus qu’une tour d’ivoire.

Voilà la réalité des établissements d’enseignement au Pakistan, où la menace des talibans est toujours présente. Tout de même, les 4 500 employés et étudiants de l’Université ont toujours trouvé un certain réconfort dans l’isolement de leur établissement.

Jusqu’au 20 janvier, où la solitude et les murs de l’établissement n’ont pas pu empêcher les évènements à venir.

Les étudiants étaient réunis pour commémorer celui qui porte le nom donné à l’Université. Bacha Khan était un compatriote de Ghandi connu pour prôner la résolution non violente des conflits et les manifestations pacifiques.

Quatre hommes armés ont profité de la brume matinale pour escalader des murs situés derrière l’Université et se diriger vers le campus en tirant sur tout le monde et n’importe qui.

Ils ont tué 21 personnes, dont 20 étudiants et un enseignant. La sénatrice Ataullahjan a vu les traces macabres laissées par l’attentat lorsqu’elle s’est rendue sur le site le lendemain.

« Ils m’ont montré les trous de balle. Les pneus de toutes les voitures avaient été crevés par balle. Il y avait encore du sang sur le sol et dans les salles où les étudiants avaient été atteints par les coups de feu, » se souvient la sénatrice.

« C’est blasant de voir cela à la télévision. C’est différent lorsqu’on y est directement confronté et que quelqu’un vous dit "c’est ici qu’ils ont tiré sur des gens et qu’ils les ont traînés" et que vous voyez des gouttes de sang tout au long du parcours. »

La Senatrice Salma Ataullahjan visite l'universite Bacha Khan au Pakistan.

Née au Pakistan, la sénatrice y a toujours de la famille et s’y rend fréquemment. En fait, son grand-oncle était le Bacha Khan à qui les employés et les étudiants rendaient hommage à l’arrivée des hommes armés.

« C’était très émouvant de voir que l’homme à qui l’on rendait hommage pour avoir prôné la paix a été déshonoré de cette façon,» a déclaré la sénatrice.

« Ils ont tué des étudiants, des esprits brillants. »

Les personnes qui sont sorties indemnes de l’attentat à l’Université Bacha Khan en portaient encore les séquelles.

Le directeur a fondu en larmes. Il a confié à la sénatrice Ataullahjan qu’à la tragédie de l’attentat s’ajoute la nature déjà très précaire de l’établissement qui manque de ressources et de financement.

La sénatrice s’était aussi rendu à l’École publique de l’armée à Peshawar et dans des hôpitaux des environs après les attentats de décembre 2014.

Elle a parlé du malaise qui s’est emparé du Pakistan devant la menace constante des talibans de s’en prendre aux écoles où l’on enseigne des idées modernes aux étudiants.

La Senatrice Salma Ataullahjan visite l'universite Bacha Khan au Pakistan.

« Ils disent qu’il vaut mieux s’occuper d’eux à cet âge. C’est juste une façon de propager la terreur et la peur et d’empêcher les parents d’envoyer leurs enfants à l’école. Ces gens sont toujours confrontés à cette menace; d’ailleurs, ils ferment constamment les écoles à cause des menaces d’attentats.»

«Vivre ainsi me semble horrible. Ces gens envoient leurs enfants à l’école sans savoir si ceux-ci en reviendront.»

La sénatrice a visité ces sites tragiques pour montrer que le Canada est solidaire du Pakistan et pour faire ressortir le travail des personnes qui demeurent déterminées à offrir un milieu sûr pour l’éducation.

Les enseignants pakistanais font d’énormes sacrifices. Une enseignante avec laquelle la sénatrice s’est entretenue, qui enseigne à l’Université Bacha Khan, gagne seulement 60 $ par mois. Elle dit qu’elle se sent obligée de contribuer à l’éducation de sa société.

« Lorsque je me rends dans ces pays en développement, je constate les difficultés qu’ont à surmonter les parents et les étudiants pour s’instruire. Je pense que nous devons les soutenir.» a indiqué la sénatrice Ataullahjan.

 

La sénatrice Ataullahjan visite le site d'un attentat terroriste au Pakistan

La Senatrice Salma Ataullahjan visite l'universite Bacha Khan au Pakistan.

L’Université Bacha Khan est difficile à trouver.

Comme la sénatrice Salma Ataullahjan l’a appris lors d’un séjour au Pakistan pour visiter sa famille, cela était censé être une bonne chose.

L’Université Bacha Khan se situe dans le district Charsadda du Pakistan, à 100 kilomètres au nord-ouest de la capitale Islamabad et à près de 10 kilomètres des principales routes.

Malgré leur isolement, les étudiants sont entourés de clôtures. La présence de gardes lourdement armés et de murs de ciment fait de l’université une enceinte fortifiée plus qu’une tour d’ivoire.

Voilà la réalité des établissements d’enseignement au Pakistan, où la menace des talibans est toujours présente. Tout de même, les 4 500 employés et étudiants de l’Université ont toujours trouvé un certain réconfort dans l’isolement de leur établissement.

Jusqu’au 20 janvier, où la solitude et les murs de l’établissement n’ont pas pu empêcher les évènements à venir.

Les étudiants étaient réunis pour commémorer celui qui porte le nom donné à l’Université. Bacha Khan était un compatriote de Ghandi connu pour prôner la résolution non violente des conflits et les manifestations pacifiques.

Quatre hommes armés ont profité de la brume matinale pour escalader des murs situés derrière l’Université et se diriger vers le campus en tirant sur tout le monde et n’importe qui.

Ils ont tué 21 personnes, dont 20 étudiants et un enseignant. La sénatrice Ataullahjan a vu les traces macabres laissées par l’attentat lorsqu’elle s’est rendue sur le site le lendemain.

« Ils m’ont montré les trous de balle. Les pneus de toutes les voitures avaient été crevés par balle. Il y avait encore du sang sur le sol et dans les salles où les étudiants avaient été atteints par les coups de feu, » se souvient la sénatrice.

« C’est blasant de voir cela à la télévision. C’est différent lorsqu’on y est directement confronté et que quelqu’un vous dit "c’est ici qu’ils ont tiré sur des gens et qu’ils les ont traînés" et que vous voyez des gouttes de sang tout au long du parcours. »

La Senatrice Salma Ataullahjan visite l'universite Bacha Khan au Pakistan.

Née au Pakistan, la sénatrice y a toujours de la famille et s’y rend fréquemment. En fait, son grand-oncle était le Bacha Khan à qui les employés et les étudiants rendaient hommage à l’arrivée des hommes armés.

« C’était très émouvant de voir que l’homme à qui l’on rendait hommage pour avoir prôné la paix a été déshonoré de cette façon,» a déclaré la sénatrice.

« Ils ont tué des étudiants, des esprits brillants. »

Les personnes qui sont sorties indemnes de l’attentat à l’Université Bacha Khan en portaient encore les séquelles.

Le directeur a fondu en larmes. Il a confié à la sénatrice Ataullahjan qu’à la tragédie de l’attentat s’ajoute la nature déjà très précaire de l’établissement qui manque de ressources et de financement.

La sénatrice s’était aussi rendu à l’École publique de l’armée à Peshawar et dans des hôpitaux des environs après les attentats de décembre 2014.

Elle a parlé du malaise qui s’est emparé du Pakistan devant la menace constante des talibans de s’en prendre aux écoles où l’on enseigne des idées modernes aux étudiants.

La Senatrice Salma Ataullahjan visite l'universite Bacha Khan au Pakistan.

« Ils disent qu’il vaut mieux s’occuper d’eux à cet âge. C’est juste une façon de propager la terreur et la peur et d’empêcher les parents d’envoyer leurs enfants à l’école. Ces gens sont toujours confrontés à cette menace; d’ailleurs, ils ferment constamment les écoles à cause des menaces d’attentats.»

«Vivre ainsi me semble horrible. Ces gens envoient leurs enfants à l’école sans savoir si ceux-ci en reviendront.»

La sénatrice a visité ces sites tragiques pour montrer que le Canada est solidaire du Pakistan et pour faire ressortir le travail des personnes qui demeurent déterminées à offrir un milieu sûr pour l’éducation.

Les enseignants pakistanais font d’énormes sacrifices. Une enseignante avec laquelle la sénatrice s’est entretenue, qui enseigne à l’Université Bacha Khan, gagne seulement 60 $ par mois. Elle dit qu’elle se sent obligée de contribuer à l’éducation de sa société.

« Lorsque je me rends dans ces pays en développement, je constate les difficultés qu’ont à surmonter les parents et les étudiants pour s’instruire. Je pense que nous devons les soutenir.» a indiqué la sénatrice Ataullahjan.

 

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