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La sénatrice Tardif et la Francophonie

La Journée de la Francophonie est un jour qui célèbre, à chaque année le 20 mars, la culture francophone.

 

Près de 300 millions de personnes dans le monde s’expriment, pensent et vivent en français.

Si le Canada est à l’aube de ses 150 ans, la langue française évolue et rayonne depuis environ 1 500 ans. Elle est, depuis toujours, la langue de la diplomatie, des arts et de la philosophie.

Le Canada ne serait pas ce qu’il est sans ses 10 millions de francophones. Chacun d’eux est légataire et porteur d’un riche héritage, et chacun d’eux tisse des liens qui nous rattachent à une communauté mondiale : la Francophonie.

Chaque année à la même date, nous soulignons la Journée internationale de la Francophonie et nous célébrons la culture francophone du Canada.

Cette année, le thème des célébrations est « J’aime, je partage ! » 

« La Journée internationale de la Francophonie est un moment privilégié pour célébrer et promouvoir la langue française partout au pays, notamment en participant aux nombreux Rendez-vous de la Francophonie organisés d’un bout à l’autre du Canada, » affirme la sénatrice Claudette Tardif.

Depuis la Confédération, le Sénat du Canada joue un rôle irremplaçable en ce qui a trait au soutien des communautés et à la protection des droits des francophones.

La sénatrice Claudette Tardif, à droite, rencontre des enfants et enseignants francophones de la région d’Edmonton qui font flotter le drapeau Franco-albertain.

« Sans le Sénat, les Pères de la Confédération n’auraient pu obtenir une entente pour créer la Confédération, » explique la sénatrice Claudette Tardif. « Le Bas-Canada (aujourd’hui le Québec) avait accepté le principe de la représentation fondée sur la population à la Chambre des communes à la condition explicite d’obtenir l’égalité au Sénat. »

Au Parlement, le Comité permanent des langues officielles est aussi un ardent défenseur des Canadiens qui parlent français.

« À titre de francophone de l’Alberta, le rôle de présidente du Comité des langues officielles est un grand privilège pour moi, » indique la sénatrice Tardif.

« Nos travaux visent en grande partie à aider les communautés francophones de l’ensemble du pays à obtenir les services auxquels ils ont droit conformément à la Loi sur les langues officielles. »

Par exemple, dans un rapport publié en 2005, le comité s’est penché sur la nécessité d’améliorer l’éducation en milieu minoritaire francophone.

« Notre comité mets présentement les bouchées doubles pour compléter une étude additionnelle centrée sur les besoins en Colombie-Britannique, la de la Cour suprême de cette province confirme nos conclusions : les droits linguistiques des élèves francophones, garantis par l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés, sont bafoués en Colombie‑Britannique, » explique la sénatrice Tardif.

« Il s’agit d’un premier pas dans la bonne direction. Cependant, les travaux du comité ne s’arrêtent pas ici. Nous aurons de solides recommandations à présenter au gouvernement pour remédier à la situation. »

Un autre rapport, publié en 2009, examine la francophonie en milieu minoritaire, sous l’angle des arts et de la culture.

Le Sénat embrasse sans équivoque le thème de cette année. En effet, le Sénat aime partager tout ce qui touche à la culture francophone au pays.

« Notre comité a publié des rapports sur les liens entre les droits linguistiques et la politique en matière d'immigration, l’amélioration du bilinguisme chez l'ensemble des Canadiens ainsi que le renforcement de la présence du français dans les médias sociaux et Internet, » précise la sénatrice Tardif.

« Je suis honorée d’appartenir à une institution qui a le mandat de protéger et de promouvoir notre francophonie diversifiée et dynamique, mais qui, d’abord et avant tout, tire une grande fierté de ce travail. »

« Tout ce que nous faisons relève du partage. Le français est arrivé au pays grâce à une poignée de personnes. Aujourd’hui, la culture francophone est au cœur de l’identité canadienne. »

Cent cinquante ans plus tard, le Canada est la terre d’appartenance d’une population francophone dynamique, épanouie et fière de l’apport des francophones des quatre coins du monde. 

 

Avis aux lecteurs : L’honorable Claudette Tardif est retraitée du Sénat du Canada depuis février 2018. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

La sénatrice Tardif et la Francophonie

La Journée de la Francophonie est un jour qui célèbre, à chaque année le 20 mars, la culture francophone.

 

Près de 300 millions de personnes dans le monde s’expriment, pensent et vivent en français.

Si le Canada est à l’aube de ses 150 ans, la langue française évolue et rayonne depuis environ 1 500 ans. Elle est, depuis toujours, la langue de la diplomatie, des arts et de la philosophie.

Le Canada ne serait pas ce qu’il est sans ses 10 millions de francophones. Chacun d’eux est légataire et porteur d’un riche héritage, et chacun d’eux tisse des liens qui nous rattachent à une communauté mondiale : la Francophonie.

Chaque année à la même date, nous soulignons la Journée internationale de la Francophonie et nous célébrons la culture francophone du Canada.

Cette année, le thème des célébrations est « J’aime, je partage ! » 

« La Journée internationale de la Francophonie est un moment privilégié pour célébrer et promouvoir la langue française partout au pays, notamment en participant aux nombreux Rendez-vous de la Francophonie organisés d’un bout à l’autre du Canada, » affirme la sénatrice Claudette Tardif.

Depuis la Confédération, le Sénat du Canada joue un rôle irremplaçable en ce qui a trait au soutien des communautés et à la protection des droits des francophones.

La sénatrice Claudette Tardif, à droite, rencontre des enfants et enseignants francophones de la région d’Edmonton qui font flotter le drapeau Franco-albertain.

« Sans le Sénat, les Pères de la Confédération n’auraient pu obtenir une entente pour créer la Confédération, » explique la sénatrice Claudette Tardif. « Le Bas-Canada (aujourd’hui le Québec) avait accepté le principe de la représentation fondée sur la population à la Chambre des communes à la condition explicite d’obtenir l’égalité au Sénat. »

Au Parlement, le Comité permanent des langues officielles est aussi un ardent défenseur des Canadiens qui parlent français.

« À titre de francophone de l’Alberta, le rôle de présidente du Comité des langues officielles est un grand privilège pour moi, » indique la sénatrice Tardif.

« Nos travaux visent en grande partie à aider les communautés francophones de l’ensemble du pays à obtenir les services auxquels ils ont droit conformément à la Loi sur les langues officielles. »

Par exemple, dans un rapport publié en 2005, le comité s’est penché sur la nécessité d’améliorer l’éducation en milieu minoritaire francophone.

« Notre comité mets présentement les bouchées doubles pour compléter une étude additionnelle centrée sur les besoins en Colombie-Britannique, la de la Cour suprême de cette province confirme nos conclusions : les droits linguistiques des élèves francophones, garantis par l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés, sont bafoués en Colombie‑Britannique, » explique la sénatrice Tardif.

« Il s’agit d’un premier pas dans la bonne direction. Cependant, les travaux du comité ne s’arrêtent pas ici. Nous aurons de solides recommandations à présenter au gouvernement pour remédier à la situation. »

Un autre rapport, publié en 2009, examine la francophonie en milieu minoritaire, sous l’angle des arts et de la culture.

Le Sénat embrasse sans équivoque le thème de cette année. En effet, le Sénat aime partager tout ce qui touche à la culture francophone au pays.

« Notre comité a publié des rapports sur les liens entre les droits linguistiques et la politique en matière d'immigration, l’amélioration du bilinguisme chez l'ensemble des Canadiens ainsi que le renforcement de la présence du français dans les médias sociaux et Internet, » précise la sénatrice Tardif.

« Je suis honorée d’appartenir à une institution qui a le mandat de protéger et de promouvoir notre francophonie diversifiée et dynamique, mais qui, d’abord et avant tout, tire une grande fierté de ce travail. »

« Tout ce que nous faisons relève du partage. Le français est arrivé au pays grâce à une poignée de personnes. Aujourd’hui, la culture francophone est au cœur de l’identité canadienne. »

Cent cinquante ans plus tard, le Canada est la terre d’appartenance d’une population francophone dynamique, épanouie et fière de l’apport des francophones des quatre coins du monde. 

 

Avis aux lecteurs : L’honorable Claudette Tardif est retraitée du Sénat du Canada depuis février 2018. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

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