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L'accès aux marchés internationaux pour le secteur agricole et agroalimentaire canadien

Le Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts a effectué une visite à Calgary dans le cadre d’une étude sur la promotion de l’accès aux marchés internationaux pour le secteur agricole et agroalimentaire canadien.

Le Canada est le premier exportateur mondial de produits agricoles et agroalimentaires par personne. Ces secteurs contribuent des milliards de dollars à l’économie du pays. Cependant, les accords de libre-échange qui viennent d’être signés avec l’Union européenne et les pays de la région de l’Asie-Pacifique auront une incidence sur la capacité du Canada de soutenir la concurrence sur les marchés étrangers.

Le Comité veut s’assurer que les produits canadiens restent accessibles sur les tablettes partout dans le monde. Pour ce faire, le comité tiendra des audiences publiques et visitera des entreprises à Calgary entre le 18 et le 20 mai.

Pour recevoir des mises à jour sur cette mission d’étude et les audiences publiques, suivez #AGFO et @SenatCA sur Twitter.

Calgary, jour 1 : Les producteurs pressent le Comité sénatorial de l’agriculture de ratifier le PTP et l’AECG

Les accords de libre‑échange tels que le Partenariat transpacifique (PTP) et l’Accord économique et commercial global avec l’Union européenne (AEGC) permettront aux agriculteurs canadiens d’écouler leurs produits dans de nouveaux et plus grands marchés partout dans le monde. C’est du moins ce qu’ont entendu, mercredi dernier, les membres du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts.

Il s’agit d’une façon d’assurer la croissance économique dans les marchés actuels et émergents.

Le vice-président du comité, le sénateur Terry Mercer, ainsi que les sénateurs Claudette Tardif, Betty Unger, Jean‑Guy Dagenais et Pana Merchant étaient à Calgary dans le cadre d’audiences publiques sur l’accès aux marchés internationaux.

Le sénateur Terry Mercer ainsi que les sénateurs Claudette Tardif, Betty Unger, Jean Guy Dagenais et Pana Merchant sont à Calgary dans le cadre des audiences publiques sur l'accès aux marchés internationaux.

Depuis le début de leur étude sur la question, les sénateurs défendent les intérêts des divers intervenants canadiens qui seront les plus touchés par les nouveaux accords de libre‑échange.

Le Canada n’a pas encore ratifié le PTP – qui créerait essentiellement une zone de libre‑échange parmi 12 pays de la côte du Pacifique – et l’AECG, mais les témoins qui ont comparu devant le comité ont dans l’ensemble appuyé ces conditions, sous réserve que les obstacles non tarifaires soient éliminés.

Jour 1 à Calgary

Les tarifs douaniers en vigueur sont des obstacles au commerce puisqu’ils empêchent les producteurs de vendre leurs produits dans des marchés étrangers à des tarifs concurrentiels.

Les producteurs de légumineuses, d’avoine et de canola, qui dépendent beaucoup des exportations, comptent pourtant sur l’infrastructure des transports en place pour acheminer leurs produits des Prairies vers les côtes. Ils ont recommandé au comité de prolonger l’application de la Loi sur le transport ferroviaire équitable pour les producteurs de grain, qui doit expirer le 1er août 2016.

Les audiences publiques reprendront jeudi avec les témoignages des ministres de l’Agriculture de l’Alberta et de la Saskatchewan, notamment.

Calgary, jour 2 : Améliorer l’accès aux marchés mondiaux

Il faut fournir aux producteurs agricoles occidentaux un meilleur accès à la main-d’œuvre et une infrastructure des transports renforcée afin de faciliter la mise en marché de leurs produits et d’améliorer leur contribution à l’économie canadienne, a déclaré un ministre provincial aux membres du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts.

Les représentants de l’industrie de transformation des aliments, du secteur de la viande bovine et des producteurs de porc ont aussi véhiculé ce message.

Le ministre de l’agriculture et des forêts de l’Alberta, Oneil Carlier, a comparu devant le comité au deuxième jour des audiences publiques. Il s’est révélé être plutôt favorable à des accords de libre-échange comme le PTP et l’AECG avec l’Union européenne, qui a également reçu l’appui de nombreux autres témoins entendus aujourd’hui.

Le ministre de l’agriculture et des forêts de l’Alberta Oneil Carlier, à gauche, et le ministre de l’agriculture de la Saskatchewan Lyle Stewart, à droite, ont discuté avec les membres du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts, jeudi le 20 mai 2016. Les sénateurs Betty Unger, Terry Mercer, Claudette Tardif, Jean-Guy Dagenais et Pana Merchant étaient à Calgary pour une mission de recherche étudiant les façons d’améliorer l’accès aux marchés internationaux.

Le ministre de l’agriculture et des forêts de l’Alberta Oneil Carlier, à gauche, et le ministre de l’agriculture de la Saskatchewan Lyle Stewart, à droite, ont discuté avec les membres du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts, jeudi le 20 mai 2016. Les sénateurs Betty Unger, Terry Mercer, Claudette Tardif, Jean-Guy Dagenais et Pana Merchant étaient à Calgary pour une mission de recherche étudiant les façons d’améliorer l’accès aux marchés internationaux.

« Ces ententes réduisent les obstacles tarifaires et non-tarifaires au commerce, » a-t-il affirmé.

Le ministre de l’agriculture de la Saskatchewan, Lyle Stewart, était d’accord avec lui.

« Si le Canada ne fait pas partie du PTP, le secteur agricole subira des pertes attribuables à la concurrence exercée par d’autres pays, qui disposent d’un accès préférentiel au marché grâce à des réductions tarifaires, » a déclaré M. Stewart devant le comité.

Les sénateurs ont aussi rencontré des membres du programme Cattlemen’s Young Leaders, pendant le dîner, et ont entendu le témoignage de membres de la prochaine génération de travailleurs agricoles. Ces derniers se sont montrés optimistes quant à la carrière qu’ils ont choisie.

« Nous avons beaucoup appris de ce groupe de jeunes professionnels motivés. Notre secteur agricole joue un rôle important dans l’économie du Canada. Nous devons demeurer vigilants afin de soutenir la prochaine génération de travailleurs de ce secteur, » a affirmé le sénateur Terry Mercer, vice-président du Comité.

Entre-temps, la controverse entourant les restaurants Earl’s (la chaîne ayant brièvement laissé tomber les fournisseurs de bœuf canadien en faveur de producteurs bovins américains arborant l’étiquette « Certified Humane Raised and Handled » [certifiés élevés et manipulé sans cruauté]) s’est avérée malgré tout bénéfique pour l’industrie, d’après ce que le comité a entendu.

Des témoins ont mentionné que cela avait permis aux éleveurs de bovins de repenser leur façon d’informer le public sur l’élevage du bétail dans le cadre de pratiques durables.

La mission d’étude du comité se poursuivra vendredi.

Calgary, jour 3 : Malt, marchés et bacon de bœuf

Les sénateurs ont commencé la dernière journée de leur mission d’étude vendredi en se rendant à l’usine de la compagnie Canada Malting à Calgary pour rencontrer les employés et se renseigner sur les défis liés au transport ferroviaire de l’orge et du grain transformé.

Les sénateurs visitent l’usine de la compagnie Canada Malting à Calgary.



Les membres du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts ont ensuite visité le marché Crosswords, le plus important marché de Calgary ouvert toute l’année. Celui-ci regroupe plus de 150 vendeurs. Les sénateurs ont été chaleureusement accueillis avant que le comité s’adresse aux agriculteurs, aux producteurs et aux artistes locaux.

Pendant l’heure du dîner, les sénateurs ont pu observer à quel point il est important pour les vendeurs et les producteurs locaux d’avoir accès à des endroits réservés pour vendre leurs produits et comment ces endroits contribuent au succès de leurs entreprises.

 Les sénateurs visitent le marché Crossroads à Calgary.

Les sénateurs ont terminé leur journée en dégustant du bacon de bœuf et de la saucisse de bœuf dans le cadre de leur visite au Centre d’excellence du bœuf canadien, où ils ont rencontré des experts en matière de marque. Le comité a appris que les producteurs bovins s’emploient à mieux renseigner le public sur le traitement sans cruauté que les bovins de l’Alberta reçoivent.

Le comité continuera d’entendre des témoins à Ottawa dans le but de publier l’an prochain un rapport sur leurs observations et ainsi contribuer à façonner les politiques commerciales que le Canada appliquera dans ses négociations avec l’Europe et les pays du littoral du Pacifique.

 

L'accès aux marchés internationaux pour le secteur agricole et agroalimentaire canadien

Le Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts a effectué une visite à Calgary dans le cadre d’une étude sur la promotion de l’accès aux marchés internationaux pour le secteur agricole et agroalimentaire canadien.

Le Canada est le premier exportateur mondial de produits agricoles et agroalimentaires par personne. Ces secteurs contribuent des milliards de dollars à l’économie du pays. Cependant, les accords de libre-échange qui viennent d’être signés avec l’Union européenne et les pays de la région de l’Asie-Pacifique auront une incidence sur la capacité du Canada de soutenir la concurrence sur les marchés étrangers.

Le Comité veut s’assurer que les produits canadiens restent accessibles sur les tablettes partout dans le monde. Pour ce faire, le comité tiendra des audiences publiques et visitera des entreprises à Calgary entre le 18 et le 20 mai.

Pour recevoir des mises à jour sur cette mission d’étude et les audiences publiques, suivez #AGFO et @SenatCA sur Twitter.

Calgary, jour 1 : Les producteurs pressent le Comité sénatorial de l’agriculture de ratifier le PTP et l’AECG

Les accords de libre‑échange tels que le Partenariat transpacifique (PTP) et l’Accord économique et commercial global avec l’Union européenne (AEGC) permettront aux agriculteurs canadiens d’écouler leurs produits dans de nouveaux et plus grands marchés partout dans le monde. C’est du moins ce qu’ont entendu, mercredi dernier, les membres du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts.

Il s’agit d’une façon d’assurer la croissance économique dans les marchés actuels et émergents.

Le vice-président du comité, le sénateur Terry Mercer, ainsi que les sénateurs Claudette Tardif, Betty Unger, Jean‑Guy Dagenais et Pana Merchant étaient à Calgary dans le cadre d’audiences publiques sur l’accès aux marchés internationaux.

Le sénateur Terry Mercer ainsi que les sénateurs Claudette Tardif, Betty Unger, Jean Guy Dagenais et Pana Merchant sont à Calgary dans le cadre des audiences publiques sur l'accès aux marchés internationaux.

Depuis le début de leur étude sur la question, les sénateurs défendent les intérêts des divers intervenants canadiens qui seront les plus touchés par les nouveaux accords de libre‑échange.

Le Canada n’a pas encore ratifié le PTP – qui créerait essentiellement une zone de libre‑échange parmi 12 pays de la côte du Pacifique – et l’AECG, mais les témoins qui ont comparu devant le comité ont dans l’ensemble appuyé ces conditions, sous réserve que les obstacles non tarifaires soient éliminés.

Jour 1 à Calgary

Les tarifs douaniers en vigueur sont des obstacles au commerce puisqu’ils empêchent les producteurs de vendre leurs produits dans des marchés étrangers à des tarifs concurrentiels.

Les producteurs de légumineuses, d’avoine et de canola, qui dépendent beaucoup des exportations, comptent pourtant sur l’infrastructure des transports en place pour acheminer leurs produits des Prairies vers les côtes. Ils ont recommandé au comité de prolonger l’application de la Loi sur le transport ferroviaire équitable pour les producteurs de grain, qui doit expirer le 1er août 2016.

Les audiences publiques reprendront jeudi avec les témoignages des ministres de l’Agriculture de l’Alberta et de la Saskatchewan, notamment.

Calgary, jour 2 : Améliorer l’accès aux marchés mondiaux

Il faut fournir aux producteurs agricoles occidentaux un meilleur accès à la main-d’œuvre et une infrastructure des transports renforcée afin de faciliter la mise en marché de leurs produits et d’améliorer leur contribution à l’économie canadienne, a déclaré un ministre provincial aux membres du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts.

Les représentants de l’industrie de transformation des aliments, du secteur de la viande bovine et des producteurs de porc ont aussi véhiculé ce message.

Le ministre de l’agriculture et des forêts de l’Alberta, Oneil Carlier, a comparu devant le comité au deuxième jour des audiences publiques. Il s’est révélé être plutôt favorable à des accords de libre-échange comme le PTP et l’AECG avec l’Union européenne, qui a également reçu l’appui de nombreux autres témoins entendus aujourd’hui.

Le ministre de l’agriculture et des forêts de l’Alberta Oneil Carlier, à gauche, et le ministre de l’agriculture de la Saskatchewan Lyle Stewart, à droite, ont discuté avec les membres du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts, jeudi le 20 mai 2016. Les sénateurs Betty Unger, Terry Mercer, Claudette Tardif, Jean-Guy Dagenais et Pana Merchant étaient à Calgary pour une mission de recherche étudiant les façons d’améliorer l’accès aux marchés internationaux.

Le ministre de l’agriculture et des forêts de l’Alberta Oneil Carlier, à gauche, et le ministre de l’agriculture de la Saskatchewan Lyle Stewart, à droite, ont discuté avec les membres du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts, jeudi le 20 mai 2016. Les sénateurs Betty Unger, Terry Mercer, Claudette Tardif, Jean-Guy Dagenais et Pana Merchant étaient à Calgary pour une mission de recherche étudiant les façons d’améliorer l’accès aux marchés internationaux.

« Ces ententes réduisent les obstacles tarifaires et non-tarifaires au commerce, » a-t-il affirmé.

Le ministre de l’agriculture de la Saskatchewan, Lyle Stewart, était d’accord avec lui.

« Si le Canada ne fait pas partie du PTP, le secteur agricole subira des pertes attribuables à la concurrence exercée par d’autres pays, qui disposent d’un accès préférentiel au marché grâce à des réductions tarifaires, » a déclaré M. Stewart devant le comité.

Les sénateurs ont aussi rencontré des membres du programme Cattlemen’s Young Leaders, pendant le dîner, et ont entendu le témoignage de membres de la prochaine génération de travailleurs agricoles. Ces derniers se sont montrés optimistes quant à la carrière qu’ils ont choisie.

« Nous avons beaucoup appris de ce groupe de jeunes professionnels motivés. Notre secteur agricole joue un rôle important dans l’économie du Canada. Nous devons demeurer vigilants afin de soutenir la prochaine génération de travailleurs de ce secteur, » a affirmé le sénateur Terry Mercer, vice-président du Comité.

Entre-temps, la controverse entourant les restaurants Earl’s (la chaîne ayant brièvement laissé tomber les fournisseurs de bœuf canadien en faveur de producteurs bovins américains arborant l’étiquette « Certified Humane Raised and Handled » [certifiés élevés et manipulé sans cruauté]) s’est avérée malgré tout bénéfique pour l’industrie, d’après ce que le comité a entendu.

Des témoins ont mentionné que cela avait permis aux éleveurs de bovins de repenser leur façon d’informer le public sur l’élevage du bétail dans le cadre de pratiques durables.

La mission d’étude du comité se poursuivra vendredi.

Calgary, jour 3 : Malt, marchés et bacon de bœuf

Les sénateurs ont commencé la dernière journée de leur mission d’étude vendredi en se rendant à l’usine de la compagnie Canada Malting à Calgary pour rencontrer les employés et se renseigner sur les défis liés au transport ferroviaire de l’orge et du grain transformé.

Les sénateurs visitent l’usine de la compagnie Canada Malting à Calgary.



Les membres du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts ont ensuite visité le marché Crosswords, le plus important marché de Calgary ouvert toute l’année. Celui-ci regroupe plus de 150 vendeurs. Les sénateurs ont été chaleureusement accueillis avant que le comité s’adresse aux agriculteurs, aux producteurs et aux artistes locaux.

Pendant l’heure du dîner, les sénateurs ont pu observer à quel point il est important pour les vendeurs et les producteurs locaux d’avoir accès à des endroits réservés pour vendre leurs produits et comment ces endroits contribuent au succès de leurs entreprises.

 Les sénateurs visitent le marché Crossroads à Calgary.

Les sénateurs ont terminé leur journée en dégustant du bacon de bœuf et de la saucisse de bœuf dans le cadre de leur visite au Centre d’excellence du bœuf canadien, où ils ont rencontré des experts en matière de marque. Le comité a appris que les producteurs bovins s’emploient à mieux renseigner le public sur le traitement sans cruauté que les bovins de l’Alberta reçoivent.

Le comité continuera d’entendre des témoins à Ottawa dans le but de publier l’an prochain un rapport sur leurs observations et ainsi contribuer à façonner les politiques commerciales que le Canada appliquera dans ses négociations avec l’Europe et les pays du littoral du Pacifique.

 

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