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Le Canada ne fait pas sa part en termes de dépenses pour la défense

Dans un rapport publié jeudi, des sénateurs indiquent que le gouvernement fédéral devrait augmenter ses dépenses militaires à 2 % du produit intérieur brut (PIB) du Canada pour prévenir l’affaiblissement de nos capacités militaires actuelles et pour répondre à nos obligations envers les Canadiens et nos alliés.

Les gouvernements successifs n’ont pas su donner aux Forces armées le soutien et les priorités claires dont elles ont besoin pour assurer la défense du Canada et s’acquitter de leurs engagements internationaux. Le Canada dépense aujourd’hui 0,88 % du PIB sur les Forces armées. Ce montant est tout simplement insuffisant.

Le Canada doit être convenablement protégé.

Dans son rapport intitulé Sous-financement des Forces armées canadiennes : Passons de la parole aux actes, le Comité sénatorial de la sécurité nationale et de la défense formule 16 recommandations pour renforcer les Forces armées canadiennes et s’attaquer aux problèmes auxquels elles font face depuis des décennies.

Le comité recommande que le gouvernement présente un plan au Parlement et ce dans les 180 prochains jours, en vue de porter les dépenses en défense à 1,5 % du PIB d’ici 2023 et à 2 % d’ici 2028.

Ces fonds indispensables seront employés pour corriger de toute urgence les lacunes relatives aux compétences des Forces armées et assurer la sécurité et la défense des Canadiens. Ceux-ci permettront également au gouvernement du Canada de veiller à ce que ses troupes soient en mesure de respecter simultanément nos obligations à l’égard de NORAD et de l’OTAN.

L’approvisionnement militaire nécessite aussi une attention urgente et une restructuration complète, selon le comité. Le système en place est un fouillis bureaucratique où on remarque un manque de responsabilisation. Il est sujet à des retards qui empêchent que l’achat de matériel nécessaire soit fait en temps opportun en plus de réduire le pouvoir d’achat du gouvernement. Le comité formule un nombre de recommandations afin de corriger ce problème de longue date.

Le comité demande également au gouvernement de prendre davantage de mesures afin de protéger les infrastructures essentielles, s’assurer que les fonds ne viennent pas à expiration et aller de l’avant avec l’établissement d’un consensus entre les différents partis sur les questions militaires et ce, dans l’intérêt des Canadiens.

Le gouvernement ne peut plus se permettre de lancer des paroles en l’air alors que les Forces armées canadiennes vivent des difficultés. Notre défense nationale est trop importante. Le moment est venu pour le gouvernement de passer de la parole aux actes et mettre en place les investissements nécessaires pour notre sécurité et notre défense.

Les sénateurs Colin Kenny, Daniel Lang (président) et Jean-Guy Dagenais, membres du Comité sénatorial de la sécurité nationale et de la défense, présentent la première partie de leur examen de la politique de défense. Le rapport aborde plusieurs problèmes auxquels sont confrontées les Forces armées canadienne, dont l’approvisionnement.

Le sénateur Daniel Lang explique que le Canada doit assumer ses responsabilités militaires et assurer sa défense.

Senator Jean-Guy Dagenais says the committee recommends the government present a plan to Parliament within 180 days to increase defence spending to 1.5% of Canada’s gross domestic product (GDP) by 2023 and to 2% by 2028.


*Veuillez noter que le 31 juillet 2022, le nom du Comité sénatorial de la sécurité nationale et de la défense a été changé au Comité sénatorial de la sécurité nationale, de la défense et des anciens combattants. Apprenez-en plus sur ce changement ici.

Le Canada ne fait pas sa part en termes de dépenses pour la défense

Dans un rapport publié jeudi, des sénateurs indiquent que le gouvernement fédéral devrait augmenter ses dépenses militaires à 2 % du produit intérieur brut (PIB) du Canada pour prévenir l’affaiblissement de nos capacités militaires actuelles et pour répondre à nos obligations envers les Canadiens et nos alliés.

Les gouvernements successifs n’ont pas su donner aux Forces armées le soutien et les priorités claires dont elles ont besoin pour assurer la défense du Canada et s’acquitter de leurs engagements internationaux. Le Canada dépense aujourd’hui 0,88 % du PIB sur les Forces armées. Ce montant est tout simplement insuffisant.

Le Canada doit être convenablement protégé.

Dans son rapport intitulé Sous-financement des Forces armées canadiennes : Passons de la parole aux actes, le Comité sénatorial de la sécurité nationale et de la défense formule 16 recommandations pour renforcer les Forces armées canadiennes et s’attaquer aux problèmes auxquels elles font face depuis des décennies.

Le comité recommande que le gouvernement présente un plan au Parlement et ce dans les 180 prochains jours, en vue de porter les dépenses en défense à 1,5 % du PIB d’ici 2023 et à 2 % d’ici 2028.

Ces fonds indispensables seront employés pour corriger de toute urgence les lacunes relatives aux compétences des Forces armées et assurer la sécurité et la défense des Canadiens. Ceux-ci permettront également au gouvernement du Canada de veiller à ce que ses troupes soient en mesure de respecter simultanément nos obligations à l’égard de NORAD et de l’OTAN.

L’approvisionnement militaire nécessite aussi une attention urgente et une restructuration complète, selon le comité. Le système en place est un fouillis bureaucratique où on remarque un manque de responsabilisation. Il est sujet à des retards qui empêchent que l’achat de matériel nécessaire soit fait en temps opportun en plus de réduire le pouvoir d’achat du gouvernement. Le comité formule un nombre de recommandations afin de corriger ce problème de longue date.

Le comité demande également au gouvernement de prendre davantage de mesures afin de protéger les infrastructures essentielles, s’assurer que les fonds ne viennent pas à expiration et aller de l’avant avec l’établissement d’un consensus entre les différents partis sur les questions militaires et ce, dans l’intérêt des Canadiens.

Le gouvernement ne peut plus se permettre de lancer des paroles en l’air alors que les Forces armées canadiennes vivent des difficultés. Notre défense nationale est trop importante. Le moment est venu pour le gouvernement de passer de la parole aux actes et mettre en place les investissements nécessaires pour notre sécurité et notre défense.

Les sénateurs Colin Kenny, Daniel Lang (président) et Jean-Guy Dagenais, membres du Comité sénatorial de la sécurité nationale et de la défense, présentent la première partie de leur examen de la politique de défense. Le rapport aborde plusieurs problèmes auxquels sont confrontées les Forces armées canadienne, dont l’approvisionnement.

Le sénateur Daniel Lang explique que le Canada doit assumer ses responsabilités militaires et assurer sa défense.

Senator Jean-Guy Dagenais says the committee recommends the government present a plan to Parliament within 180 days to increase defence spending to 1.5% of Canada’s gross domestic product (GDP) by 2023 and to 2% by 2028.


*Veuillez noter que le 31 juillet 2022, le nom du Comité sénatorial de la sécurité nationale et de la défense a été changé au Comité sénatorial de la sécurité nationale, de la défense et des anciens combattants. Apprenez-en plus sur ce changement ici.

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