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Missions de paix de l’ONU : Des sénateurs exigent plus de transparence

Des sénateurs insistent pour que le gouvernement obtienne l’approbation du Parlement avant d’envoyer des soldats et des ressources dans le cadre des opérations de paix des Nations Unies.

Le lundi 28 novembre 2016, les membres du Comité sénatorial de la sécurité nationale et de la défense ont rendu public un rapport intitulé Déploiements de l’ONU : Prioriser nos engagements au Canada et à l’étranger. Dans ce rapport, le comité se penche sur l’intention du gouvernement de renouveler l’engagement du Canada dans les opérations de paix de l’ONU.

« Le comité a pris bonne note d’une lettre envoyée en 2013 par le gouvernement des Pays‑Bas au Parlement de ce pays afin d’énoncer les principaux aspects du déploiement prévu au Mali, » a déclaré le sénateur Daniel Lang, président du comité, en conférence de presse.

« La clarté et la transparence de cette lettre […] étaient révélatrices. C’est un modèle que nous devrions suivre. »

Lire le rapportVisionner l'infographique

À cette fin, le comité recommande au gouvernement de déposer devant les deux chambres du Parlement une déclaration de justification énumérant les principaux éléments d’un déploiement de l’ONU, y compris les objectifs, les risques et le plan de retrait.

La sénatrice Mobina Jaffer, vice‑présidente du comité, a souligné que le comité recommande aussi la présence d’un plus grand nombre de femmes au sein des processus de paix, conformément à une résolution [en anglais seulement] adoptée par l’ONU à cet égard.

« La résolution 1325 et d’autres résolutions connexes reconnaissent la contribution particulière des femmes aux processus de paix, » a affirmé la sénatrice Jaffer. « Pour l’instant, les femmes ne forment que 4 % du personnel militaire participant aux opérations de paix. »

Le sénateur Jean‑Guy Dagenais, également membre du comité, a quant à lui souligné que l’ONU est à la recherche de francophones pour participer à des missions dans des régions d’Afrique francophone.

« Nous estimons que le gouvernement ne peut pas demander aux soldats francophones d’assumer la plus grande part des risques, » a indiqué le sénateur Dagenais.

Pendant l’été, le gouvernement s’est engagé à envoyer 600 soldats, 150 policiers et 350 millions de dollars sur trois ans pour une mission de maintien de la paix de l’ONU qui, lundi, demeurait toujours à déterminer.

Photo, de gauche à droite : Les sénateurs Jean-Guy Dagenais, membre du comité,  Daniel Lang, président du comité, et Mobina Jaffer, vice-présidente du comité, posent après le dépôt du rapport à Ottawa.

Photo : Le sénateur Lang et la sénatrice Jaffer s’adressent aux médias après la conférence de presse.


*Veuillez noter que le 31 juillet 2022, le nom du Comité sénatorial de la sécurité nationale et de la défense a été changé au Comité sénatorial de la sécurité nationale, de la défense et des anciens combattants. Apprenez-en plus sur ce changement ici.

Missions de paix de l’ONU : Des sénateurs exigent plus de transparence

Des sénateurs insistent pour que le gouvernement obtienne l’approbation du Parlement avant d’envoyer des soldats et des ressources dans le cadre des opérations de paix des Nations Unies.

Le lundi 28 novembre 2016, les membres du Comité sénatorial de la sécurité nationale et de la défense ont rendu public un rapport intitulé Déploiements de l’ONU : Prioriser nos engagements au Canada et à l’étranger. Dans ce rapport, le comité se penche sur l’intention du gouvernement de renouveler l’engagement du Canada dans les opérations de paix de l’ONU.

« Le comité a pris bonne note d’une lettre envoyée en 2013 par le gouvernement des Pays‑Bas au Parlement de ce pays afin d’énoncer les principaux aspects du déploiement prévu au Mali, » a déclaré le sénateur Daniel Lang, président du comité, en conférence de presse.

« La clarté et la transparence de cette lettre […] étaient révélatrices. C’est un modèle que nous devrions suivre. »

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À cette fin, le comité recommande au gouvernement de déposer devant les deux chambres du Parlement une déclaration de justification énumérant les principaux éléments d’un déploiement de l’ONU, y compris les objectifs, les risques et le plan de retrait.

La sénatrice Mobina Jaffer, vice‑présidente du comité, a souligné que le comité recommande aussi la présence d’un plus grand nombre de femmes au sein des processus de paix, conformément à une résolution [en anglais seulement] adoptée par l’ONU à cet égard.

« La résolution 1325 et d’autres résolutions connexes reconnaissent la contribution particulière des femmes aux processus de paix, » a affirmé la sénatrice Jaffer. « Pour l’instant, les femmes ne forment que 4 % du personnel militaire participant aux opérations de paix. »

Le sénateur Jean‑Guy Dagenais, également membre du comité, a quant à lui souligné que l’ONU est à la recherche de francophones pour participer à des missions dans des régions d’Afrique francophone.

« Nous estimons que le gouvernement ne peut pas demander aux soldats francophones d’assumer la plus grande part des risques, » a indiqué le sénateur Dagenais.

Pendant l’été, le gouvernement s’est engagé à envoyer 600 soldats, 150 policiers et 350 millions de dollars sur trois ans pour une mission de maintien de la paix de l’ONU qui, lundi, demeurait toujours à déterminer.

Photo, de gauche à droite : Les sénateurs Jean-Guy Dagenais, membre du comité,  Daniel Lang, président du comité, et Mobina Jaffer, vice-présidente du comité, posent après le dépôt du rapport à Ottawa.

Photo : Le sénateur Lang et la sénatrice Jaffer s’adressent aux médias après la conférence de presse.


*Veuillez noter que le 31 juillet 2022, le nom du Comité sénatorial de la sécurité nationale et de la défense a été changé au Comité sénatorial de la sécurité nationale, de la défense et des anciens combattants. Apprenez-en plus sur ce changement ici.

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